Logement social : une corrélation à peu près parfaite avec le vote socialiste ...
Dans le blog de Sybille Vincendon sur le Grand Paris, on en apprend une bien bonne : "En tout cas, côté capitale, le maire de Paris a sa petite liste de 34 terrains, que ses services avait dressée avec soin à l'attention du gouvernement Fillon. 7000 logements potentiels, estime-t-il. Avec cette visite du Premier ministre, c'est le moment de passer commande: "Il y a des propriétés de l'Etat dans le VIIème, dans le VIIIème qui nous intéresseraient beaucoup pour faire de la diversité".
Le problème est que les mots ont un sens et que la notion de "diversité" est utilisée depuis des années de manière bien précise, notamment à gauche. La diversité, c'est la différence ethnique ; l'éloge ou la promotion de la diversité, c'est la politique qui consiste à en vanter ou en faciliter le développement, voir ICI.
Si l'on veut parler de différence sociale indépendamment de toute référence à l'origine nationale ou raciale (le mot n'a pas été encore banni de notre constitution) des individus, on emploie normalement le terme de mixité.
Sera-ce un relâchement du vocabulaire de Delanoë, un coup de fatigue, une confusion ?
Non, plutôt un aveu inconscient, un lapsus révélateur de la manière dont la mixité est perçue par ceux-là mêmes qui sont censés la promouvoir aujourd'hui à Paris.
Naturellement, aucune statistique sur le sujet n'est dressée mais ce n'est pas briser un lourd tabou que de constater que les locataires d'origine maghrébine et d'Afrique sub-saharienne sont très nombreux parmi les attributaires de logements sociaux et que le risque du clientélisme est évident, surtout quand on relève que ces populations, lorsqu'elles ont le droit de vote, sont des électorats particulièrement fidèles au parti socialiste.
Mais bon, d'aucuns considèreront que ce dérapage verbal n'a pas de signification ou que nos remarques sont empreintes de racisme ...
Le problème est que les mots ont un sens et que la notion de "diversité" est utilisée depuis des années de manière bien précise, notamment à gauche. La diversité, c'est la différence ethnique ; l'éloge ou la promotion de la diversité, c'est la politique qui consiste à en vanter ou en faciliter le développement, voir ICI.
Si l'on veut parler de différence sociale indépendamment de toute référence à l'origine nationale ou raciale (le mot n'a pas été encore banni de notre constitution) des individus, on emploie normalement le terme de mixité.
Sera-ce un relâchement du vocabulaire de Delanoë, un coup de fatigue, une confusion ?
Non, plutôt un aveu inconscient, un lapsus révélateur de la manière dont la mixité est perçue par ceux-là mêmes qui sont censés la promouvoir aujourd'hui à Paris.
Naturellement, aucune statistique sur le sujet n'est dressée mais ce n'est pas briser un lourd tabou que de constater que les locataires d'origine maghrébine et d'Afrique sub-saharienne sont très nombreux parmi les attributaires de logements sociaux et que le risque du clientélisme est évident, surtout quand on relève que ces populations, lorsqu'elles ont le droit de vote, sont des électorats particulièrement fidèles au parti socialiste.
Mais bon, d'aucuns considèreront que ce dérapage verbal n'a pas de signification ou que nos remarques sont empreintes de racisme ...