Pas de fausse modestie. C'est en partie grâce aux efforts du Delanopolis, que la mairie a fini par concéder que le chiffre délivré aux médias d’une hausse de 9 % des impôts était un vaste enfumage. L’adjoint aux finances, Bernard Gaudillère, qu’on a connu mieux inspiré, a même eu, selon le JDD, ce qui ne sera pas le mot de la fin : « on ne le fait pas pour le plaisir … on n’a pas le choix ». Vraiment ? Il n’y a guère qu’une semaine, il s’agissait d’une décision assumée haut et fort pour préparer l’avenir de Paris en investissant massivement !
Mais le pot aux roses est aujourd’hui découvert. La hausse des taux, couplée à celle des bases, la création d’une taxe foncière départementale et la répétition de ces augmentations en 2009 vont faire faire un bond à la fiscalité parisienne.
Soyons plus concrets, car la mairie joue sur le caractère un peu théorique de ces chiffres et de ces pourcentages tant que les feuilles d’impôts ne sont pas arrivées. Surprise de se voir démasquée, elle tente un ultime subterfuge en mélangeant sciemment taxes parisiennes, taxe régionale et taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères pour tenter de sous-estimer l’impact réel de ses propres hausses.
En cliquant ici, vous trouverez un petit tableau Excel qui vous donnera peu ou prou le montant de votre surtaxe Delanoë en 2009 et 2010 par rapport à 2008. Il vous suffit d’entrer celui de votre taxe d’habitation actuelle et, pour les propriétaires/occupants, de votre taxe foncière.
Rappelons que, contrairement à ce que colporte la mairie, tout cela ne finance pas d’éventuels investissements futurs, mais les dépenses inutiles engagées lors de la mandature précédente. D'autres impôts suivront. Et ce d'autant plus que le recours à l'emprunt risque d'être gêné par les difficultés des banques qui prêtent à la ville. Cette dernière a eu en effet l'excellente idée de s'adresser à Dexia pour se financer !
Pour renvoyer l'addition, les Parisiens devront hélas attendre jusqu'en 2014.
Mais le pot aux roses est aujourd’hui découvert. La hausse des taux, couplée à celle des bases, la création d’une taxe foncière départementale et la répétition de ces augmentations en 2009 vont faire faire un bond à la fiscalité parisienne.
Soyons plus concrets, car la mairie joue sur le caractère un peu théorique de ces chiffres et de ces pourcentages tant que les feuilles d’impôts ne sont pas arrivées. Surprise de se voir démasquée, elle tente un ultime subterfuge en mélangeant sciemment taxes parisiennes, taxe régionale et taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères pour tenter de sous-estimer l’impact réel de ses propres hausses.
En cliquant ici, vous trouverez un petit tableau Excel qui vous donnera peu ou prou le montant de votre surtaxe Delanoë en 2009 et 2010 par rapport à 2008. Il vous suffit d’entrer celui de votre taxe d’habitation actuelle et, pour les propriétaires/occupants, de votre taxe foncière.
Rappelons que, contrairement à ce que colporte la mairie, tout cela ne finance pas d’éventuels investissements futurs, mais les dépenses inutiles engagées lors de la mandature précédente. D'autres impôts suivront. Et ce d'autant plus que le recours à l'emprunt risque d'être gêné par les difficultés des banques qui prêtent à la ville. Cette dernière a eu en effet l'excellente idée de s'adresser à Dexia pour se financer !
Pour renvoyer l'addition, les Parisiens devront hélas attendre jusqu'en 2014.