Les bonnes fées municipales se penchent depuis 2001 sur les projets parisiens du groupe de Bernard Arnault. La révision du PLU lui permettant de construire à près de 50 mètres de hauteur en plein coeur du bois de Boulogne ! ( cliquez ICI) ou des dérogations similaires rue de Rivoli ( voir là) en sont les exemples les plus connus.
Le dernier coup de baguette magique en date est la grande exposition intitulée : "Voyage en capitale : Louis Vuitton et Paris", au musée Carnavalet dont la fonction est, ne l'oublions pas, de rappeler et célébrer l'histoire de la ville. Des panneaux, placés autour des bagages, s'efforcent donc de montrer les liens entre Vuitton et Paris. L'exercice est difficile car ils sont en réalité des plus anodins.
Certes, le fondateur de la dynastie est monté de sa province natale à Paris pour y ouvrir boutique du côté de la place Vendôme au 19ème siècle, comme tant d'autres entrepreneurs de tous les secteurs de la vie économique. Mais bien vite, les ateliers de fabrication et le siège de Vuitton partent à Asnières où ils sont toujours. Cette commune à même baptisé une rue du nom de Louis Vuitton ! Sur les serrures de ses bagages, pendant fort longtemps, le malletier indique deux sièges, l'un en France et l'autre à Londres. C'est d'ailleurs dans la capitale anglaise que la marque vient d'ouvrir en grande pompe ce qu'elle proclame son plus grand magasin d'Europe.
A aucun moment ou presque, dans son design ou son iconographie, Vuitton n'a fait appel aux monuments et à l'image de Paris. Les efforts déployés par l'exposition pour nous faire croire que Vuitton fut intimement lié à l'intelligentsia parisienne sont poussifs. Chanel, avec l'extravagante figure de sa fondatrice, pour prendre un exemple extérieur au groupe LVMH, aurait été un bien meilleur choix. En revanche, c'est curieux, les années 1940-1944 ne sont guère évoquées. Cliquez ici et vous comprendrez pourquoi. La journaliste Stéphanie Bonvicini qui a découvert ce passé douteux a été ostracisée par Vuitton et il est bien difficile de trouver, même sur le Net, des articles en français sur le sujet !
Quoi qu'il en soit, on se demande ce que cette exposition vient faire à Carnavalet. Espérons que l'adjoint au maire chargé de la culture détient la bonne réponse. En tous cas, les syndicats de la direction des affaires culturelles, outrés depuis des années par la politique du susdit adjoint, en ont profité méchamment pour inaugurer leur propre exposition : "Carnavalet, Vuitton se fait la malle" et bloquer l'accès aux lieux : cliquez là pour les retrouver !
Ces manants ne comprennent rien au luxe !
Le dernier coup de baguette magique en date est la grande exposition intitulée : "Voyage en capitale : Louis Vuitton et Paris", au musée Carnavalet dont la fonction est, ne l'oublions pas, de rappeler et célébrer l'histoire de la ville. Des panneaux, placés autour des bagages, s'efforcent donc de montrer les liens entre Vuitton et Paris. L'exercice est difficile car ils sont en réalité des plus anodins.
Certes, le fondateur de la dynastie est monté de sa province natale à Paris pour y ouvrir boutique du côté de la place Vendôme au 19ème siècle, comme tant d'autres entrepreneurs de tous les secteurs de la vie économique. Mais bien vite, les ateliers de fabrication et le siège de Vuitton partent à Asnières où ils sont toujours. Cette commune à même baptisé une rue du nom de Louis Vuitton ! Sur les serrures de ses bagages, pendant fort longtemps, le malletier indique deux sièges, l'un en France et l'autre à Londres. C'est d'ailleurs dans la capitale anglaise que la marque vient d'ouvrir en grande pompe ce qu'elle proclame son plus grand magasin d'Europe.
A aucun moment ou presque, dans son design ou son iconographie, Vuitton n'a fait appel aux monuments et à l'image de Paris. Les efforts déployés par l'exposition pour nous faire croire que Vuitton fut intimement lié à l'intelligentsia parisienne sont poussifs. Chanel, avec l'extravagante figure de sa fondatrice, pour prendre un exemple extérieur au groupe LVMH, aurait été un bien meilleur choix. En revanche, c'est curieux, les années 1940-1944 ne sont guère évoquées. Cliquez ici et vous comprendrez pourquoi. La journaliste Stéphanie Bonvicini qui a découvert ce passé douteux a été ostracisée par Vuitton et il est bien difficile de trouver, même sur le Net, des articles en français sur le sujet !
Quoi qu'il en soit, on se demande ce que cette exposition vient faire à Carnavalet. Espérons que l'adjoint au maire chargé de la culture détient la bonne réponse. En tous cas, les syndicats de la direction des affaires culturelles, outrés depuis des années par la politique du susdit adjoint, en ont profité méchamment pour inaugurer leur propre exposition : "Carnavalet, Vuitton se fait la malle" et bloquer l'accès aux lieux : cliquez là pour les retrouver !
Ces manants ne comprennent rien au luxe !