La tournée des popotes de Delanoë en province, sous prétexte de promouvoir son livre, ne rencontre pas le succès escompté et les rangs des militants qui y assistent sont clairsemés. La meilleure preuve en est le peu de commentaires qu’elle suscite dans la presse, pourtant habituée à vanter les moindres faits et gestes de ce chouchou des médias. Et ce n’est pas le soutien de Michel Rocard qui va arranger les choses puisqu’il donne du delanoisme l’image d’un syndicat de has been.
L’exemple alsacien résume parfaitement ce faux-départ. Delanoë a vanté le soutien que lui apporte le sénateur et maire de Strasbourg, Roland Ries. Hélas pour lui, mis à part l’adjoint aux finances dudit Ries, un dénommé Alain Fontanel, aucun autre apparatchik local ne se mouille.
Le député PS Armand Jung, la sénatrice du Haut-Rhin, Patricia Schillinger, le mulhousien Pierre Freyburger -porte-parole de l’opposition au conseil municipal et au conseil général- ont été sollicités et ont tous décliné les offres, généralement convoyées par Harlem Désir, de donner leurs signatures au maire de Paris. Idem pour la première secrétaire fédérale, Catherine Hoffarth ou le maire de Kingersheim, Jo Spiegel, soutiens de Ségolène Royal que les delanoistes rêvaient de débaucher.
Car les calculettes chauffent du côté de la rue de Solférino. On se rend compte que Delanoë ne pèse pas lourd dans le parti, malgré les efforts des instituts de sondage qui passent leur temps à rapporter l’opinion des sympathisants socialistes, dont une toute petite partie sera en réalité électrice du futur premier secrétaire. Le PS a connu une véritable hémorragie d’encartés depuis un an et le vote sur la déclaration de principes n’a pas drainé des foules de militants. Les plus fidèles d’entre eux ne sont d’ailleurs pas très sensibles au thème sulfureux du libéral-socialisme. Les seules fédérarions potentiellement delanoistes sont en réalité Paris et la Haute-Garonne. Ailleurs, son poids va du faible au ridicule. Deux mois après son lancement, son appel n’a recueilli que 600 signatures, militants de base compris, dont un quart gravite autour de la mairie de Paris. De source bien informée, Delanoë ne représenterait en réalité que 6 à 10 % des votes au niveau national, au mieux.
Dans ces conditions, on comprend pourquoi les caciques ayant un peu de bouteille ne se pressent pas pour le soutenir.
L’exemple alsacien résume parfaitement ce faux-départ. Delanoë a vanté le soutien que lui apporte le sénateur et maire de Strasbourg, Roland Ries. Hélas pour lui, mis à part l’adjoint aux finances dudit Ries, un dénommé Alain Fontanel, aucun autre apparatchik local ne se mouille.
Le député PS Armand Jung, la sénatrice du Haut-Rhin, Patricia Schillinger, le mulhousien Pierre Freyburger -porte-parole de l’opposition au conseil municipal et au conseil général- ont été sollicités et ont tous décliné les offres, généralement convoyées par Harlem Désir, de donner leurs signatures au maire de Paris. Idem pour la première secrétaire fédérale, Catherine Hoffarth ou le maire de Kingersheim, Jo Spiegel, soutiens de Ségolène Royal que les delanoistes rêvaient de débaucher.
Car les calculettes chauffent du côté de la rue de Solférino. On se rend compte que Delanoë ne pèse pas lourd dans le parti, malgré les efforts des instituts de sondage qui passent leur temps à rapporter l’opinion des sympathisants socialistes, dont une toute petite partie sera en réalité électrice du futur premier secrétaire. Le PS a connu une véritable hémorragie d’encartés depuis un an et le vote sur la déclaration de principes n’a pas drainé des foules de militants. Les plus fidèles d’entre eux ne sont d’ailleurs pas très sensibles au thème sulfureux du libéral-socialisme. Les seules fédérarions potentiellement delanoistes sont en réalité Paris et la Haute-Garonne. Ailleurs, son poids va du faible au ridicule. Deux mois après son lancement, son appel n’a recueilli que 600 signatures, militants de base compris, dont un quart gravite autour de la mairie de Paris. De source bien informée, Delanoë ne représenterait en réalité que 6 à 10 % des votes au niveau national, au mieux.
Dans ces conditions, on comprend pourquoi les caciques ayant un peu de bouteille ne se pressent pas pour le soutenir.