Et voilà, l’offensive est lancée : appel, livre, interviews en tous genres. Dans son entreprise de conquête du PS, Delanoë a pourtant du mal à rameuter des troupes. Hors la fédération de Paris, désormais verrouillée mais peuplée d’apparatchiks sans audience nationale, il n’a à son actif que de maigres prises : Harlem Désir, Jean Glavany et un ou deux autres. L’essentiel repose sur quelques cadres de la Jospinie perdue.
A défaut de gros bataillons ou de ligne politique claire, il va donc s’appuyer une fois encore sur les médias. Pour convaincre par ricochet les faiseurs de rois de province qu’il serait le meilleur candidat en 2012, il courtise assidûment les rédactions de Libé, du Monde et du Nouvel Obs et s’agite à la télé. D’où, notamment, son acoquinement éditorial avec Joffrin.
Comme Ségolène Royal, il sait quel péril menace tout candidat PS. Ce parti est devenu un syndicat de barons qui se satisfont d’une situation où le pouvoir national sert de repoussoir et permet de gagner les élections régionales, cantonales et municipales.
Il lui faut d’autant plus s’en emparer pour contrôler les investitures et faire pression sur lesdits barons. Faute de quoi l’appareil lui tirera le tapis sous les pieds.
Aussi, l’hypothèse que la bataille du leadership soit lancée immédiatement, malgré les efforts de Hollande, reste la plus vraisemblable.
Dans ce combat, Delanoë n’est pour l’heure que l’ancien responsable de la com’ de la campagne Jospin de 1995 qui s’est mis à son propre compte et s’appuie sur la riche administration parisienne. Mais la com’ se suffit désormais à elle-même. Faute de cavalier, le cheval court parfois seul.
A défaut de gros bataillons ou de ligne politique claire, il va donc s’appuyer une fois encore sur les médias. Pour convaincre par ricochet les faiseurs de rois de province qu’il serait le meilleur candidat en 2012, il courtise assidûment les rédactions de Libé, du Monde et du Nouvel Obs et s’agite à la télé. D’où, notamment, son acoquinement éditorial avec Joffrin.
Comme Ségolène Royal, il sait quel péril menace tout candidat PS. Ce parti est devenu un syndicat de barons qui se satisfont d’une situation où le pouvoir national sert de repoussoir et permet de gagner les élections régionales, cantonales et municipales.
Il lui faut d’autant plus s’en emparer pour contrôler les investitures et faire pression sur lesdits barons. Faute de quoi l’appareil lui tirera le tapis sous les pieds.
Aussi, l’hypothèse que la bataille du leadership soit lancée immédiatement, malgré les efforts de Hollande, reste la plus vraisemblable.
Dans ce combat, Delanoë n’est pour l’heure que l’ancien responsable de la com’ de la campagne Jospin de 1995 qui s’est mis à son propre compte et s’appuie sur la riche administration parisienne. Mais la com’ se suffit désormais à elle-même. Faute de cavalier, le cheval court parfois seul.