C'est une vraie girouette de cimetière que cette mairesse la !
D'abord, elle fait refuser par son administration une autorisation d'inhumer des cendres. On soupçonne une vendetta politique car Déon n'était pas de gôôôche.
Conscient du scandale et du ridicule de cette situation, Julliard, son premier adjoint, déclare peu après urbi et orbi qu'il règlera la question en une semaine.
Mais un autre adjoint rétropédale en annonçant qu'il n'y aurait aucune exception pour Déon, aussitôt félicité par Hidalgo pour son sens de l'égalité républicaine et funéraire.
Enfin, jeudi dernier (au lendemain du mercredi des cendres !), Hidalgo indique qu’elle proposera "au prochain Conseil de Paris la création d’une commission (…) pour définir les conditions dans lesquelles, malgré le petit nombre de places disponibles, nous pourrions accueillir exceptionnellement à Paris la sépulture de personnalités qui n'y résidaient pas administrativement."
Encore une commission ! Et toujours pas de solution pour un Déon dont la mort n'aura pas arrêté la bougeotte. Comme il doit rire là où il est !
Et une pétition transpartisane et littéraire de circuler pour s'émouvoir du mauvais procès fait à ce mort ...
Reprenons les textes en question.
L'article L. 2223-3 du code général des collectivités territoriales dispose que :
"La sépulture dans un cimetière d'une commune est due :
1° Aux personnes décédées sur son territoire, quel que soit leur domicile ;
2° Aux personnes domiciliées sur son territoire, alors même qu'elles seraient décédées dans une autre commune ;
3° Aux personnes non domiciliées dans la commune mais qui y ont droit à une sépulture de famille ;
4° Aux Français établis hors de France n'ayant pas une sépulture de famille dans la commune et qui sont inscrits sur la liste électorale de celle-ci."
Si nous soulignons le mot due, c'est pour insister sur le fait que le code n'est là que pour imposer à un maire d'inhumer une personne remplissant l'une des quatre conditions.
En aucune manière, le texte que vise Hidalgo n'interdit une dérogation dans un sens positif. C'est donc de la mauvaise foi, de l'incompétence ou bien les deux comme généralement avec Hidalgo.
Naturellement, l'argument du manque d'espace est tout aussi inepte : il y a pléthore de cases vides au funérarium du Père-Lachaise et de nombreuses sépultures à reprendre pour cause d'abandon dans plusieurs cimetières.
Ce qui devait être un non-sujet se transforme donc, du fait stupidalguin, en une tempête de microcosme littéraire.
Bravo l'artiste !
D'abord, elle fait refuser par son administration une autorisation d'inhumer des cendres. On soupçonne une vendetta politique car Déon n'était pas de gôôôche.
Conscient du scandale et du ridicule de cette situation, Julliard, son premier adjoint, déclare peu après urbi et orbi qu'il règlera la question en une semaine.
Mais un autre adjoint rétropédale en annonçant qu'il n'y aurait aucune exception pour Déon, aussitôt félicité par Hidalgo pour son sens de l'égalité républicaine et funéraire.
Enfin, jeudi dernier (au lendemain du mercredi des cendres !), Hidalgo indique qu’elle proposera "au prochain Conseil de Paris la création d’une commission (…) pour définir les conditions dans lesquelles, malgré le petit nombre de places disponibles, nous pourrions accueillir exceptionnellement à Paris la sépulture de personnalités qui n'y résidaient pas administrativement."
Encore une commission ! Et toujours pas de solution pour un Déon dont la mort n'aura pas arrêté la bougeotte. Comme il doit rire là où il est !
Et une pétition transpartisane et littéraire de circuler pour s'émouvoir du mauvais procès fait à ce mort ...
Reprenons les textes en question.
L'article L. 2223-3 du code général des collectivités territoriales dispose que :
"La sépulture dans un cimetière d'une commune est due :
1° Aux personnes décédées sur son territoire, quel que soit leur domicile ;
2° Aux personnes domiciliées sur son territoire, alors même qu'elles seraient décédées dans une autre commune ;
3° Aux personnes non domiciliées dans la commune mais qui y ont droit à une sépulture de famille ;
4° Aux Français établis hors de France n'ayant pas une sépulture de famille dans la commune et qui sont inscrits sur la liste électorale de celle-ci."
Si nous soulignons le mot due, c'est pour insister sur le fait que le code n'est là que pour imposer à un maire d'inhumer une personne remplissant l'une des quatre conditions.
En aucune manière, le texte que vise Hidalgo n'interdit une dérogation dans un sens positif. C'est donc de la mauvaise foi, de l'incompétence ou bien les deux comme généralement avec Hidalgo.
Naturellement, l'argument du manque d'espace est tout aussi inepte : il y a pléthore de cases vides au funérarium du Père-Lachaise et de nombreuses sépultures à reprendre pour cause d'abandon dans plusieurs cimetières.
Ce qui devait être un non-sujet se transforme donc, du fait stupidalguin, en une tempête de microcosme littéraire.
Bravo l'artiste !