Alors que les "autorités" avouent désormais que 3 000 migrants dorment dans les rues de la capitale, le groupe communiste au conseil de Paris a demandé qu'un terrain proche de l’hippodrome de Longchamp (XVIe) leur soit dévolu, requête soutenue bien évidemment par Hidalgo.
Le vœu communiste sera donc repris et voté par l’exécutif et concerne un terrain de 3,5 ha en partie aménagé puisque disposant déjà de sanitaires prévus pour des "gens du voyage" et leurs caravanes.
Pour l'instant, Brossat ne parle que d'une centaine de places mais, vu la taille du terrain et la propension à l'entassement des clandestins, il pourrait y en avoir rapidement beaucoup plus.
C'est à nouveau en effet une boîte de Pandore qu'ouvrent Hidalgo et les communistes.
Le bois de Boulogne est vaste et, par définition, les limites des différents espaces et équipements qui l'occupent ne sont pas toujours bien définies.
Comment parviendra-t-on, quand les clandestins se seront donnés le mot et alors qu'ils arrivent chaque jour par centaines à Paris, à juguler l'expansion de leurs campements qui pourront parfaitement essaimer en dehors des limites des baraquements toujours insuffisants qui leur seront proposés ?
C'est en réalité une logique de gangrène qui est en train de s'installer dans le bois de Boulogne.
Hidalgo et sa bande croient pouvoir dissimuler le problème dans le bois, ils ne feront que lui donner l'espace pour grandir à une vitesse vertigineuse.
Quand on mesure l'échec du "centre de premier accueil de la porte de la Chapelle (XVIIIe)", la « bulle », où 25 000 personnes ont transité en 16 mois et qu'Hidalgo a dû fermer car la situation devenait ingérable, on devine les menaces qui pèsent désormais sur un espace naturel soi-disant protégé mais de plus en plus malmené.
Peu à peu, se dessine le projet ou plutôt la résignation à l'installation d'une jungle dans le bois de Boulogne.
Le vœu communiste sera donc repris et voté par l’exécutif et concerne un terrain de 3,5 ha en partie aménagé puisque disposant déjà de sanitaires prévus pour des "gens du voyage" et leurs caravanes.
Pour l'instant, Brossat ne parle que d'une centaine de places mais, vu la taille du terrain et la propension à l'entassement des clandestins, il pourrait y en avoir rapidement beaucoup plus.
C'est à nouveau en effet une boîte de Pandore qu'ouvrent Hidalgo et les communistes.
Le bois de Boulogne est vaste et, par définition, les limites des différents espaces et équipements qui l'occupent ne sont pas toujours bien définies.
Comment parviendra-t-on, quand les clandestins se seront donnés le mot et alors qu'ils arrivent chaque jour par centaines à Paris, à juguler l'expansion de leurs campements qui pourront parfaitement essaimer en dehors des limites des baraquements toujours insuffisants qui leur seront proposés ?
C'est en réalité une logique de gangrène qui est en train de s'installer dans le bois de Boulogne.
Hidalgo et sa bande croient pouvoir dissimuler le problème dans le bois, ils ne feront que lui donner l'espace pour grandir à une vitesse vertigineuse.
Quand on mesure l'échec du "centre de premier accueil de la porte de la Chapelle (XVIIIe)", la « bulle », où 25 000 personnes ont transité en 16 mois et qu'Hidalgo a dû fermer car la situation devenait ingérable, on devine les menaces qui pèsent désormais sur un espace naturel soi-disant protégé mais de plus en plus malmené.
Peu à peu, se dessine le projet ou plutôt la résignation à l'installation d'une jungle dans le bois de Boulogne.