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Méditons ces quelques mots qui concluent une comparaison avec le dynamisme londonien : "Pendant ce temps à Paris, les arguments écologistes les plus réducteurs servent de caution à un immobilisme qui muséifie la ville en parc à thème. Quelques opérations clinquantes, des animations culturelles et festives sur les berges de Seine parviendront-elles à masquer l'absence de vision urbaine moderne? Démagogie et préjugés contre l'automobile conduisent à des décisions qui en amplifient souvent les nuisances. Ainsi le projet d'aménagement actuel contre les voies express rive gauche et Georges Pompidou trahit cette difficulté parisienne à se penser autrement que dans une image d'Épinal figée au 19ème siècle"
Ainsi est rédigé le dernier paragraphe de l'éditorial publié dans "d'a".
Suit un dossier touffu et circonstancié où tout ce qu'écrit le Delanopolis depuis bientôt quatre ans se voit confirmé et conforté.
Ringarde, passéiste, égoïste, clientéliste : telle est la ville que fabrique l'équipe municipale au pouvoir depuis 2001.
Tout cela n'a rien à voir avec la gauche ou la droite. Il s'agit simplement d'une politique prédatrice qui exploite la richesse naturelle du site : le patrimoine parisien, unique au monde, lequel génère des revenus commerciaux et touristiques considérables. Le cynisme y a cours : la hausse du prix de l'immobilier satisfait un temps les habitants déjà installés et elle est entretenue par la politique de préemption municipale sous prétexte de logements sociaux. Une couche de bons sentiments écologistes permet, avec un tramway érigé en barrière coulissante et la multiplication des entraves au déplacement rapide et à l'activité professionnelle, de justifier que les banlieusards soient en réalité tenus à l'écart. C'est la ville de l'entre-soi bobo qu'il faut dénoncer et combattre car le vrai Paris est un Paris ouvert, travailleur, où se mélangent toutes les catégories sociales et pas seulement les privilégiés de l'argent ou des commissions d'attribution d'avantages sociaux.
Avec le temps, la réalité finira par se débarrasser des subterfuges de la communication et de la démagogie. Le numéro de "d'a" sur Paris est un bon signe. Et les futures échéances politiques vont être les premiers jalons du travail que l'on doit faire sur l'opinion pour lui montrer où le bât blesse.
Voir le numéro de ce magazine en cliquant ICI.
Ainsi est rédigé le dernier paragraphe de l'éditorial publié dans "d'a".
Suit un dossier touffu et circonstancié où tout ce qu'écrit le Delanopolis depuis bientôt quatre ans se voit confirmé et conforté.
Ringarde, passéiste, égoïste, clientéliste : telle est la ville que fabrique l'équipe municipale au pouvoir depuis 2001.
Tout cela n'a rien à voir avec la gauche ou la droite. Il s'agit simplement d'une politique prédatrice qui exploite la richesse naturelle du site : le patrimoine parisien, unique au monde, lequel génère des revenus commerciaux et touristiques considérables. Le cynisme y a cours : la hausse du prix de l'immobilier satisfait un temps les habitants déjà installés et elle est entretenue par la politique de préemption municipale sous prétexte de logements sociaux. Une couche de bons sentiments écologistes permet, avec un tramway érigé en barrière coulissante et la multiplication des entraves au déplacement rapide et à l'activité professionnelle, de justifier que les banlieusards soient en réalité tenus à l'écart. C'est la ville de l'entre-soi bobo qu'il faut dénoncer et combattre car le vrai Paris est un Paris ouvert, travailleur, où se mélangent toutes les catégories sociales et pas seulement les privilégiés de l'argent ou des commissions d'attribution d'avantages sociaux.
Avec le temps, la réalité finira par se débarrasser des subterfuges de la communication et de la démagogie. Le numéro de "d'a" sur Paris est un bon signe. Et les futures échéances politiques vont être les premiers jalons du travail que l'on doit faire sur l'opinion pour lui montrer où le bât blesse.
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