C'est tout cela qu'ils veulent faire disparaître !
C'est en effet de cette gare charbonnière dite des Mines, à cheval sur Paris et sa banlieue, que maître Jacques nous entretient aujourd'hui.
Elle fut non seulement l'un des carreaux des mines du Nord et du Pas-de-Calais dans la capitale mais aussi l'interface du chemin de fer industriel de La Plaine Saint-Denis et du réseau ferré Nord, le triage en quelque sorte du complexe industriel qui occupait La Plaine. Les trains de marchandises y entraient et en ressortaient par le pont-rail Hainguerlot qui franchit l'A1 peu avant l'entrée du tunnel qui se termine au niveau du stade de France.
Le cliché ci-dessus représente le boulevard périphérique entre les portes d'Aubervilliers et de La Chapelle, l'allée piétonne qui le borde au nord et la clôture sud de la gare des Mines. Comme les maires de Paris, Saint-Denis et Aubervilliers – les trois communes où est située la gare des Mines – ont un temps décidé de construire un nouveau quartier intercommunal pour démontrer qu'il n'y a plus de frontière entre la capitale et ses voisines, ils ont choisi de couvrir un bout de périphérique. sur 225 m et de construire au-dessus un immeuble-pont destiné à loger les boutiques du marché des cinq continents comme l'illustre la vision des architectes Dusapin et Leclercq, coordinateurs de Paris Nord-Est.
L'ennui, c'est qu'à l'endroit où ces élus veulent couvrir le périphique il n'est pas en tranchée mais de niveau avec les terrains voisins, ce qu'ils semblaient ignorer ... Etonnant, non ?
Fastoche ont alors répondu les architectes, prompts à les rassurer et les faire passer au tiroir-caisse : il suffit d'abaisser de 7 mètres le périph' ( 5 mètres de tirant d'air pour la circulation et 2 mètres de dalle arborée) et ensuite de le couvrir. Ils ont fait cette brillante suggestion sans s'attarder sur ce qu'on ferait des voitures et camions pendant les travaux car il est hors de question de neutraliser le périphérique pendant plusieurs années d'autant plus qu'à cet endroit il comprend l'accès à l'A1.
Elle fut non seulement l'un des carreaux des mines du Nord et du Pas-de-Calais dans la capitale mais aussi l'interface du chemin de fer industriel de La Plaine Saint-Denis et du réseau ferré Nord, le triage en quelque sorte du complexe industriel qui occupait La Plaine. Les trains de marchandises y entraient et en ressortaient par le pont-rail Hainguerlot qui franchit l'A1 peu avant l'entrée du tunnel qui se termine au niveau du stade de France.
Le cliché ci-dessus représente le boulevard périphérique entre les portes d'Aubervilliers et de La Chapelle, l'allée piétonne qui le borde au nord et la clôture sud de la gare des Mines. Comme les maires de Paris, Saint-Denis et Aubervilliers – les trois communes où est située la gare des Mines – ont un temps décidé de construire un nouveau quartier intercommunal pour démontrer qu'il n'y a plus de frontière entre la capitale et ses voisines, ils ont choisi de couvrir un bout de périphérique. sur 225 m et de construire au-dessus un immeuble-pont destiné à loger les boutiques du marché des cinq continents comme l'illustre la vision des architectes Dusapin et Leclercq, coordinateurs de Paris Nord-Est.
L'ennui, c'est qu'à l'endroit où ces élus veulent couvrir le périphique il n'est pas en tranchée mais de niveau avec les terrains voisins, ce qu'ils semblaient ignorer ... Etonnant, non ?
Fastoche ont alors répondu les architectes, prompts à les rassurer et les faire passer au tiroir-caisse : il suffit d'abaisser de 7 mètres le périph' ( 5 mètres de tirant d'air pour la circulation et 2 mètres de dalle arborée) et ensuite de le couvrir. Ils ont fait cette brillante suggestion sans s'attarder sur ce qu'on ferait des voitures et camions pendant les travaux car il est hors de question de neutraliser le périphérique pendant plusieurs années d'autant plus qu'à cet endroit il comprend l'accès à l'A1.
Comme le trio des maires était incapable de répondre à cette question simple : où faire passer les bagnoles pendant les travaux, ils ont mandaté en juin 2010 un autre architecte, Christian Devillers, pour les aider à y voir clair. Christian Devillers avait jusqu'en janvier 2011 pour rendre sa copie et étudier les conditions de faisabilité du programme, notamment celle de sa composante majeure qui émoustillait le trio, la couverture du périph et son l'immeuble-pont toujours à la recherche de quatre continents pour en faire un univers commercial globalisé et mondialisé.
Ce "périphéric exotic trading center" était même devenu la coqueluche du député-maire du 18ème arrondissement, Daniel Vaillant, pour y attirer les négociants en denrées africaines trop présents dans le quartier Château Rouge.
Depuis janvier 2011, silence radio de la part des maires qui ont gardé sous le coude les analyses de Christian Devillers car les difficultés techniques sont colossales tout autant que le coût du chantier.
Explication : avant de défoncer le Périph', Il faudrait en construire un provisoire plus au nord sur l'emprise de la gare des Mines avec deux raccordements en forme de S pour rabouter la voirie existante au périph bis. Il faudrait déplacer la bretelle d'entrée de la porte d'Aubervilliers plus au nord ce qui imposerait de raser plusieurs immeubles. Il faudrait expulser les entreprises installées sur la gare et les indemniser. Bref, vu l'ampleur du projet, il faudrait au minimum qu'il soit déclaré d'utlité publique par le parlement ce qui ferait glousser députés et sénateurs sur les compétences aménageuses du maire de Paris ... Quant au coût de cet aménagement dont une simple balade à pieds aurait permis de se rendre compte du caractère ubuesque, on friserait le milliard d'euros.
Résultat de cette utopie urbanistique délirante, un emprise foncière gelée alors que Bertrand réclame à cor et à cri à l'Etat des terrains pour y construire du logement. Et la délibération rémunérant Devillers, nous apprend que sa seule intervention est chiffrée à plus de 507 100 euros ( voir ICI) !
Gaspillage et ratage sont décidément les deux mamelles du delanoisme dépensier.
Ce "périphéric exotic trading center" était même devenu la coqueluche du député-maire du 18ème arrondissement, Daniel Vaillant, pour y attirer les négociants en denrées africaines trop présents dans le quartier Château Rouge.
Depuis janvier 2011, silence radio de la part des maires qui ont gardé sous le coude les analyses de Christian Devillers car les difficultés techniques sont colossales tout autant que le coût du chantier.
Explication : avant de défoncer le Périph', Il faudrait en construire un provisoire plus au nord sur l'emprise de la gare des Mines avec deux raccordements en forme de S pour rabouter la voirie existante au périph bis. Il faudrait déplacer la bretelle d'entrée de la porte d'Aubervilliers plus au nord ce qui imposerait de raser plusieurs immeubles. Il faudrait expulser les entreprises installées sur la gare et les indemniser. Bref, vu l'ampleur du projet, il faudrait au minimum qu'il soit déclaré d'utlité publique par le parlement ce qui ferait glousser députés et sénateurs sur les compétences aménageuses du maire de Paris ... Quant au coût de cet aménagement dont une simple balade à pieds aurait permis de se rendre compte du caractère ubuesque, on friserait le milliard d'euros.
Résultat de cette utopie urbanistique délirante, un emprise foncière gelée alors que Bertrand réclame à cor et à cri à l'Etat des terrains pour y construire du logement. Et la délibération rémunérant Devillers, nous apprend que sa seule intervention est chiffrée à plus de 507 100 euros ( voir ICI) !
Gaspillage et ratage sont décidément les deux mamelles du delanoisme dépensier.