Porte-voix
L'histoire de la manipulation historique qui a mené à l'Elysée un Hollande reconditionné en la personne de Macron reste à écrire avec précision.
La mise sur orbite médiatique de Macron, qui ne pesait rien ou presque politiquement, par une multiplication de couvertures de presse, en fut un élément essentiel.
Le Journal du Dimanche s'est souvent illustré dans cette entreprise, comme le montre un des nombreux textes glorificateurs qui sert d'illustration à cet article.
Aujourd'hui, à l'échelle parisienne, la même manipulation se met en place.
Il s'agit de favoriser l'OPA des macronistes sur Paris en popularisant l'idée qu'ils sont en position de force et, au pire pour eux, serviront d'arbitres entre Hidalgo et la droite.
En apparence, le résultat du sondage Ifop-Fiducia pour le JDD est neutre.
Griveaux, testé comme chef de file de La République en marche (LREM), est crédité de 32% au premier tour si l’élection devait se dérouler aujourd’hui quand Hidalgo rassemble 29% des intentions de vote. La "droite" conduite par Florence Berthout, présidente du groupe LR au Conseil de Paris et maire du 5ème arrondissement plafonne à 21%, la mélenchoniste Danielle Simonnet à 11% et le FN de Wallerand de Saint-Just à 6%.
Hidalgo continue donc d'être médiatiquement démonétisée quand la solution de substitution oligarchique, Griveaux, est déjà proposée aux électeurs supposément bêlants.
Un détail toutefois : si Anne Hidalgo s'alliait à Emmanuel Macron, elle serait réélue, nous disent JDD et IFOP. Manière de suggérer au petit monde socialiste de la mairie un ralliement salvateur.
En réalité, tout est bidon dans ce sondage.
Depuis des semaines, l'hypothèse Griveaux est travaillée par les médias qui cherchent à donner consistance à cet ectoplasme surtout connu pour son travail chez Unibail.
Dès lors, le panel des 1100 et quelques personnes interrogées par sondage en ligne sur trois jours, défense de rire, réagit à une sorte de test de notoriété, les autres candidats étant très peu connus.
Par un glissement progressif du déplaisir, les sondages se focalisant sur des figures fabriquées, vont leur donner une réalité politique inexistante peu auparavant.
On a vu lors des dernières législatives comment, alors que Macron n'avait été élu que par un faible nombre de suffrages exprimés et que la droite aurait pu emporter le scrutin qui suivait, ses électeurs ont été assommés.
C'est une manipulation de ce type qui se met de nouveau en place.
Autre astuce : le sondage ne dit rien du deuxième tour des municipales qui est en réalité crucial et des hypothèses de triangulaires et quadrangulaires.
L'IFOP, qui vient de se signaler par sa brillante contribution à l'usine à gaz ayant conduit à la rédaction d'un rapport de 14 pages à près de 300 000 euros constatant que Paris est perçu comme sale, a de nouveau montré son brio sur ce coup.
La mise sur orbite médiatique de Macron, qui ne pesait rien ou presque politiquement, par une multiplication de couvertures de presse, en fut un élément essentiel.
Le Journal du Dimanche s'est souvent illustré dans cette entreprise, comme le montre un des nombreux textes glorificateurs qui sert d'illustration à cet article.
Aujourd'hui, à l'échelle parisienne, la même manipulation se met en place.
Il s'agit de favoriser l'OPA des macronistes sur Paris en popularisant l'idée qu'ils sont en position de force et, au pire pour eux, serviront d'arbitres entre Hidalgo et la droite.
En apparence, le résultat du sondage Ifop-Fiducia pour le JDD est neutre.
Griveaux, testé comme chef de file de La République en marche (LREM), est crédité de 32% au premier tour si l’élection devait se dérouler aujourd’hui quand Hidalgo rassemble 29% des intentions de vote. La "droite" conduite par Florence Berthout, présidente du groupe LR au Conseil de Paris et maire du 5ème arrondissement plafonne à 21%, la mélenchoniste Danielle Simonnet à 11% et le FN de Wallerand de Saint-Just à 6%.
Hidalgo continue donc d'être médiatiquement démonétisée quand la solution de substitution oligarchique, Griveaux, est déjà proposée aux électeurs supposément bêlants.
Un détail toutefois : si Anne Hidalgo s'alliait à Emmanuel Macron, elle serait réélue, nous disent JDD et IFOP. Manière de suggérer au petit monde socialiste de la mairie un ralliement salvateur.
En réalité, tout est bidon dans ce sondage.
Depuis des semaines, l'hypothèse Griveaux est travaillée par les médias qui cherchent à donner consistance à cet ectoplasme surtout connu pour son travail chez Unibail.
Dès lors, le panel des 1100 et quelques personnes interrogées par sondage en ligne sur trois jours, défense de rire, réagit à une sorte de test de notoriété, les autres candidats étant très peu connus.
Par un glissement progressif du déplaisir, les sondages se focalisant sur des figures fabriquées, vont leur donner une réalité politique inexistante peu auparavant.
On a vu lors des dernières législatives comment, alors que Macron n'avait été élu que par un faible nombre de suffrages exprimés et que la droite aurait pu emporter le scrutin qui suivait, ses électeurs ont été assommés.
C'est une manipulation de ce type qui se met de nouveau en place.
Autre astuce : le sondage ne dit rien du deuxième tour des municipales qui est en réalité crucial et des hypothèses de triangulaires et quadrangulaires.
L'IFOP, qui vient de se signaler par sa brillante contribution à l'usine à gaz ayant conduit à la rédaction d'un rapport de 14 pages à près de 300 000 euros constatant que Paris est perçu comme sale, a de nouveau montré son brio sur ce coup.