Le principe de séparation des pouvoirs ne conduisant qu'à des atermoiements, le président Sarkozy a rendu tout seul son arrêt le 29 avril 2009 : le siège du TGI sera aux Batignolles. Ouf ! collectif de soulagement des élus et associatifs du 13ème arrondissement qui distinguaient mal, malgré les trompe-l'oeil des architectes, comment ce TGI pourrait tenir debout au-dessus de la halle Freyssinet avec comme parvis la tranchée ferroviaire béante d'Austerlitz complexe et archi-coûteuse à mettre sous dalle compte tenu de l'existence de trois tunnels ( les deux tunnels du RER C et celui permettant de passer de part et d'autre des voies grandes lignes).
Le TGI aux Batignolles, mais où ? Aux Batignolles-Nord ou aux Batignolles-Sud ? Les Batignolles, malgré le bourrage de crâne municipal qui affirme qu'il ne s'agit que d'un seul périmètre d'aménagement, sont constitués en réalité de deux entités distinctes séparées par le boulevard Berthier, la galerie couverte du RER C, le front bâti du boulevard au sud et, au nord, le magasin des décors de l'Opéra, le bastion 44, les bureaux de la RIVP et l'Hôtel Campanile.
Autrement dit, entre le jardin partagé "la framboisine", planté sur la dalle de couverture du RER C et la rue Gaston Suarès, il existe une distance de 150 mètres entre Batignolles -Cardinet et Batignolles-Douaumont.
Pour recoudre les deux territoires, j'ai proposé de relancer le pont de Tolbiac par-dessus le bd Berthier et le RER C ( voir en cliquant ici ) . D'autres points de suture sont prévus à l'ouest entre Saussure et Batignolles avec une passerelle fleurie qui relierait le square Paul Paray au parc des Batignolles.
Le TGI prendra-t-il ses quartiers aux Batignolles-Douaumont, enchâssé entre une centrale à béton et une usine de tri de déchets ménagers et des entrepôts ou aux Batignolles-Cardinet, proches de la future station de la ligne M14 avec vue sur le parc et le square des Batignolles ? Magistrats et avocats qui ont refusé d'être exilés en bordure du périph' à Masséna-Bruneseau, rebaptisé pour faire chic Masséna-Rive de Seine, accepteront-ils de côtoyer le périph' et l'usine du SYCTOM ?
Reste à relier les Batignolles à l'Est parisien et notamment à l'autre grand périmètre d'aménagement Paris Nord-Est qui s'étend sur 200 ha entre les portes de la Chapelle et de la Villette.
Entre les deux, il existe un axe historique : la ligne de petite ceinture mise au rencart par les deux compères que sont Huchon et Delanoë incapables, le premier depuis qu'il est président du conseil régional francilien (1998) et le second depuis qu'il est maire de Paris (2001) d'imaginer un avenir à cette ligne de proximité. Cette indigence conceptuelle est d'autant plus navrante que la petite ceinture est née aux Batignolles en 1852 ...
Le cliché que vous verrez en cliquant ici montre le départ de la petite ceinture à l'est de l'avenue de Clichy avec le tablier du pont-rail qui traverse l'avenue. Il serait possible d'aménager sur le périmètre Batignolles-Cardinet trois stations de tram-train, l'une proche de l'avenue de clichy, la seconde vers l'ex viaduc de Tolbiac réinstallé et la troisième à pont Cardinet en correspondance avec les lignes de Saint-Lazare et M14.
La commission d'enquête publique chargée de la modification du PLU et des travaux routiers du secteur Clichy-Batignolles a recommandé dans son rapport du 12 juillet 2007 que soit très rapidement prise une décision ferme sur l'extension de la ligne T3 du tramway afin que le secteur soit desservi dans les meilleurs délais.
La meilleure décision ne serait-elle pas en fait la remise en service de la petite ceinture et la création d'une station au pied de l'Hôtel Ibis ? Cette option impliquerait une transformation du schéma routier de desserte du secteur Clichy-Batignolles, notamment de repenser les deux voies nouvelles prévues de part et d'autre de la petite ceinture, la voie en boucle et la voie en U, très pénalisantes pour les habitants puisqu'elle implique la démolition de 4 immeubles d'habitation (165,167,169 et 181 avenue de Clichy ).
Nicolas Sarkozy, dans son discours sur le grand Paris, a invité non seulement les élus mais tous les Franciliens à élaborer un nouveau schéma de mobilité pour la métropole avant l'été et il est grand temps que la petite ceinture rencontre enfin le grand Paris pour faire un bout de chemin (de fer) ensemble et ne soit plus la laissée-pour-compte d'un STIF à l'étouffant monopole et sans imagination.
Le TGI aux Batignolles, mais où ? Aux Batignolles-Nord ou aux Batignolles-Sud ? Les Batignolles, malgré le bourrage de crâne municipal qui affirme qu'il ne s'agit que d'un seul périmètre d'aménagement, sont constitués en réalité de deux entités distinctes séparées par le boulevard Berthier, la galerie couverte du RER C, le front bâti du boulevard au sud et, au nord, le magasin des décors de l'Opéra, le bastion 44, les bureaux de la RIVP et l'Hôtel Campanile.
Autrement dit, entre le jardin partagé "la framboisine", planté sur la dalle de couverture du RER C et la rue Gaston Suarès, il existe une distance de 150 mètres entre Batignolles -Cardinet et Batignolles-Douaumont.
Pour recoudre les deux territoires, j'ai proposé de relancer le pont de Tolbiac par-dessus le bd Berthier et le RER C ( voir en cliquant ici ) . D'autres points de suture sont prévus à l'ouest entre Saussure et Batignolles avec une passerelle fleurie qui relierait le square Paul Paray au parc des Batignolles.
Le TGI prendra-t-il ses quartiers aux Batignolles-Douaumont, enchâssé entre une centrale à béton et une usine de tri de déchets ménagers et des entrepôts ou aux Batignolles-Cardinet, proches de la future station de la ligne M14 avec vue sur le parc et le square des Batignolles ? Magistrats et avocats qui ont refusé d'être exilés en bordure du périph' à Masséna-Bruneseau, rebaptisé pour faire chic Masséna-Rive de Seine, accepteront-ils de côtoyer le périph' et l'usine du SYCTOM ?
Reste à relier les Batignolles à l'Est parisien et notamment à l'autre grand périmètre d'aménagement Paris Nord-Est qui s'étend sur 200 ha entre les portes de la Chapelle et de la Villette.
Entre les deux, il existe un axe historique : la ligne de petite ceinture mise au rencart par les deux compères que sont Huchon et Delanoë incapables, le premier depuis qu'il est président du conseil régional francilien (1998) et le second depuis qu'il est maire de Paris (2001) d'imaginer un avenir à cette ligne de proximité. Cette indigence conceptuelle est d'autant plus navrante que la petite ceinture est née aux Batignolles en 1852 ...
Le cliché que vous verrez en cliquant ici montre le départ de la petite ceinture à l'est de l'avenue de Clichy avec le tablier du pont-rail qui traverse l'avenue. Il serait possible d'aménager sur le périmètre Batignolles-Cardinet trois stations de tram-train, l'une proche de l'avenue de clichy, la seconde vers l'ex viaduc de Tolbiac réinstallé et la troisième à pont Cardinet en correspondance avec les lignes de Saint-Lazare et M14.
La commission d'enquête publique chargée de la modification du PLU et des travaux routiers du secteur Clichy-Batignolles a recommandé dans son rapport du 12 juillet 2007 que soit très rapidement prise une décision ferme sur l'extension de la ligne T3 du tramway afin que le secteur soit desservi dans les meilleurs délais.
La meilleure décision ne serait-elle pas en fait la remise en service de la petite ceinture et la création d'une station au pied de l'Hôtel Ibis ? Cette option impliquerait une transformation du schéma routier de desserte du secteur Clichy-Batignolles, notamment de repenser les deux voies nouvelles prévues de part et d'autre de la petite ceinture, la voie en boucle et la voie en U, très pénalisantes pour les habitants puisqu'elle implique la démolition de 4 immeubles d'habitation (165,167,169 et 181 avenue de Clichy ).
Nicolas Sarkozy, dans son discours sur le grand Paris, a invité non seulement les élus mais tous les Franciliens à élaborer un nouveau schéma de mobilité pour la métropole avant l'été et il est grand temps que la petite ceinture rencontre enfin le grand Paris pour faire un bout de chemin (de fer) ensemble et ne soit plus la laissée-pour-compte d'un STIF à l'étouffant monopole et sans imagination.