Attention : le petit oiseau va sortir !
Christophe Girard, adjoint à la culture et candidat aux élections régionales, s'est fait le rapporteur d'une délibération héroïque présentée cette semaine au Conseil de Paris. Ecoutons-le : "L’association Atelier Project, créée le 28 février 2007, a pour objectif de promouvoir et développer des activités d’art visuel et en particulier un projet d’atelier de peintre et de photographe et de faciliter l’organisation d’expositions et de conférences de tous les artistes hébergés par l’association. En 2010, l’association organise l’exposition « Les condamnés » : 50 autoportraits représentant des homosexuels de nationalités différentes qui se cachent le visage afin d’exprimer l’impossibilité de se présenter à découvert dans leurs pays où l’homosexualité est réprimée ... Compte tenu de l’intérêt culturel et citoyen de cette exposition, je vous propose d’attribuer à l’association Atelier Project une subvention de fonctionnement de 6.000 euros au titre de l’année 2010 dont 4.000 euros au titre de la culture et 2.000 euros au titre des droits de l’homme et de la lutte contre les discriminations."
Face à la barbarie qui rôde, la ville de Paris n'est pas seule à lutter, c'est heureux : le Conseil régional a en effet décidé d'allouer 10.467 euros à cette vénérable association, fondée donc en 2007, toujours pour monter cette exposition à hauts risques (voir en cliquant là).
16.000 euros au total pour une exposition de 50 photos hébergée dans une mairie, c'est bien le minimum, les associations qui claquent du bec à Paris vous le confirmeront. Il faut dire qu'un grand résistant la préside, le photographe François Rousseau, qui vit, nous explique son site internet, entre "Paris et New York". Son remarquable travail, en marge des courants artistiques dominants et des puissances du moment, pourra être savouré en cliquant ici ou là.
Mais la photographie ci-dessus vous en aura déjà donné un petit aperçu. Elle orne la couverture d'un livre à la gloire du stade français de Max Guazzini, dont Rousseau est le portraitiste semi-officiel. Un jour, qui sait, à Jean Bouin rebâti ou ailleurs, une rétrospective trouvera enfin l'écrin digne de cet engagement héroïque pour les nouveaux damnés de la terre.
Avertissement : celui qui écrirait que tout ceci n'est que copinage, distribution de fric et campagne électorale sous l'alibi de la lutte contre l'homophobie sera sévèrement châtié par la Halde. Il faut faire attention au mot qu'on emploie.
Face à la barbarie qui rôde, la ville de Paris n'est pas seule à lutter, c'est heureux : le Conseil régional a en effet décidé d'allouer 10.467 euros à cette vénérable association, fondée donc en 2007, toujours pour monter cette exposition à hauts risques (voir en cliquant là).
16.000 euros au total pour une exposition de 50 photos hébergée dans une mairie, c'est bien le minimum, les associations qui claquent du bec à Paris vous le confirmeront. Il faut dire qu'un grand résistant la préside, le photographe François Rousseau, qui vit, nous explique son site internet, entre "Paris et New York". Son remarquable travail, en marge des courants artistiques dominants et des puissances du moment, pourra être savouré en cliquant ici ou là.
Mais la photographie ci-dessus vous en aura déjà donné un petit aperçu. Elle orne la couverture d'un livre à la gloire du stade français de Max Guazzini, dont Rousseau est le portraitiste semi-officiel. Un jour, qui sait, à Jean Bouin rebâti ou ailleurs, une rétrospective trouvera enfin l'écrin digne de cet engagement héroïque pour les nouveaux damnés de la terre.
Avertissement : celui qui écrirait que tout ceci n'est que copinage, distribution de fric et campagne électorale sous l'alibi de la lutte contre l'homophobie sera sévèrement châtié par la Halde. Il faut faire attention au mot qu'on emploie.