Les navettes du CDG Express refont surface à la porte de la Chapelle à la suite d'un arrêt prononcé par le Conseil d'Etat le 2 juin 2010 qui rejette le recours en annulation formé par la ville de Paris contre l'arrêté interpréfectoral du 19 décembre 2008 déclarant l'utilité publique du projet ( voir son texte en cliquant ici).
Tramsès 2, maire de Paris, estimait que la circulation des navettes par-dessus l'idole roulante des maréchaux, le T3 allongé, constituerait un crime de lèse-majesté municipale et qu'il fallait les faire passer sous terre pour que la porte de la Chapelle, nettoyée de ses ponts-rail, puisse devenir l'espace ludique, convivial et verdoyant qu'en montrent les visions idylliques photoshopées des architectes démiurges appointés par l'Hôtel de ville.
La Ville se trouve désormais au pied du mur ou plutôt à l'entrée du tunnel : comme la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris interdit à l'Etat de subventionner le CDG Express ( article 2 – IV ), ce sont les Parisiens et eux seuls qui devront passer à la caisse pour payer les travaux d'enfouissement de la ligne. Le coût de ce caprice delanoesque avoisinerait donc désormais les 20 millions d'€.
Il y a en plus un gros problème : comme le passage des navettes sous la rue de la Chapelle est prévu sur la ligne de Petite Ceinture, il aurait pour effet de la sectionner définitivement alors que la mairie de Paris s'est engagée à en préserver l'intégrité et la continuité dans un protocole signé avec RFF, propriétaire, en mai 2006.
La Petite Ceinture sera-t-elle sacrifiée sur l'autel des arrangements qui se négocient actuellement entre le gouvernement et la mairie de Paris au sujet du Grand Paris ? Sarkozy tient à lancer ce projet avant 2012 et Delanoë en profite pour le faire chanter sur tous les sujets qui lui tiennent à coeur : Jean Bouin, Halles, Autolib', Paris Métropole et ... tramway. Une césarienne sous la ceinture en quelque sorte ?
Tramsès 2, maire de Paris, estimait que la circulation des navettes par-dessus l'idole roulante des maréchaux, le T3 allongé, constituerait un crime de lèse-majesté municipale et qu'il fallait les faire passer sous terre pour que la porte de la Chapelle, nettoyée de ses ponts-rail, puisse devenir l'espace ludique, convivial et verdoyant qu'en montrent les visions idylliques photoshopées des architectes démiurges appointés par l'Hôtel de ville.
La Ville se trouve désormais au pied du mur ou plutôt à l'entrée du tunnel : comme la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris interdit à l'Etat de subventionner le CDG Express ( article 2 – IV ), ce sont les Parisiens et eux seuls qui devront passer à la caisse pour payer les travaux d'enfouissement de la ligne. Le coût de ce caprice delanoesque avoisinerait donc désormais les 20 millions d'€.
Il y a en plus un gros problème : comme le passage des navettes sous la rue de la Chapelle est prévu sur la ligne de Petite Ceinture, il aurait pour effet de la sectionner définitivement alors que la mairie de Paris s'est engagée à en préserver l'intégrité et la continuité dans un protocole signé avec RFF, propriétaire, en mai 2006.
La Petite Ceinture sera-t-elle sacrifiée sur l'autel des arrangements qui se négocient actuellement entre le gouvernement et la mairie de Paris au sujet du Grand Paris ? Sarkozy tient à lancer ce projet avant 2012 et Delanoë en profite pour le faire chanter sur tous les sujets qui lui tiennent à coeur : Jean Bouin, Halles, Autolib', Paris Métropole et ... tramway. Une césarienne sous la ceinture en quelque sorte ?