Tramsès 2 a décidé un grand coup de com. en faveur du projet foire ... euh pardon ... phare de sa seconde et dernière mandature : montrer que le prolongement du T3 va grand train avec la présentation au conseil de Paris des 14 et 15 décembre 2009 du bilan d'avancement du projet.
Malgré 12 pages d'un texte bourré de chiffres, nous constatons que le dossier est encore loin de son terme et que la valse des millions ne fait que commencer.
Delanopolis a d'abord noté qu'aucune provision pour frais et honoraires de procédure n'est prévue dans cette avalanche dépensière pour faire face au recours en annulation déposé au tribunal administratif de Paris le 12 juin 2009 contre ce projet pharaonique qui fait des sauts de puce de porte en porte et remplacera les 41 arrêts du bus PC par 25 stations ( - 40% ). C'est sans doute par dédain ou pour conjurer le mauvais sort ...
Les Parisiens apprendront en tous cas que le maire a déjà signé des marchés de travaux pour plus de 200 M € afin d'accueillir la chenille verte et blanche qui devrait remplacer fin 2012 les bus articulés des lignes PC2 et PC3, sans passer par la case du "T Zen" dont le STIF fait pourtant la promotion et qui constituera une façon innovante de se déplacer en Francilie.
Ces 200 M € ne sont hélas qu' un début car une floppée de marchés reste à signer pour l'élargissement des maréchaux de part et d'autre du pont National, celui du pont lui-même, la reconstruction totale du quai de la Gironde, celle du stade Ladoumègue perché sur son garage-bunker, l'éclairage, la signalisation, le mobilier urbain, les espaces verts, etc, etc...
Le gouffre devrait doubler de volume avec tous les travaux qui bordent ou surplombent les emprises ferroviaires comme la démolition-reconstruction du pont Masséna ( chemin de fer d'Austerlitz), celle du pont-rail de la rue de Patay (petite ceinture rive gauche), celle du pont de la rue d'Aubervilliers accollé au tunnel de 50 m du tracé " manivelle " du T3+ (petite ceinture rive droite), le renforcement des ponts-route du boulevard Poniatowski (chemin de fer de Lyon).
On apprend par ailleurs que des simulations dynamiques ont été faites pour évaluer la congestion automobile qui résultera de la suppression des passages souterrains des portes de Charenton et de la Chapelle et que les élus de Charenton et de Plaine Commune ont donné leur accord. De manière surprenante, les sites internet de ces collectivités locales n'en soufflent mot ...
Quelques grandes inconnues subsistent : aucun plan d'implantantion de la station porte de Charenton n'a été rendu public, pas plus que celui de la station Baron Le Roy, station " dans les bettraves " qui implique que soit présenté simultanément le tracé du prolongement de la rue Baron Le Roy puisque cette station est destinée à desservir Bercy-village.
Tous ces travaux ne sont d'ailleurs que les à-côtés de la plate-forme du tramway proprement dite et de son centre de maintenance dont la maîtrise d'ouvrage appartient au STIF et à la RATP sans qu'on sache qui s'occupera de quoi depuis que la loi ARAF du 22 septembre 2009 a chamboulé le paysage ferroviaire francilien.
La RATP sera-t-elle exploitante du T3 allongé ? Si elle ne devait pas remporter l'appel d'offres, se lancera-t-elle dans la construction d'un centre de maintenance pour 50 rames au profit d'un concurrent qui n'aura rien déboursé pour loger le matériel roulant du STIF ?
La convention d'occupation du domaine public municipal par les 14 km du T3, les 26 stations (celle de la porte de Vincennes compte double), le centre de maintenance, les postes de redressement, etc... faite à titre gratuit le demeurera-t-elle si l'extension du T3 est gérée par une entreprise concurrente de la RATP ?
Plus on creuse le dossier du tram allongé moins on trouve de réponse. Mais n'en dites rien lors de la prochaine communication ... ça gâcherait ce bel effort de propagande.
Malgré 12 pages d'un texte bourré de chiffres, nous constatons que le dossier est encore loin de son terme et que la valse des millions ne fait que commencer.
Delanopolis a d'abord noté qu'aucune provision pour frais et honoraires de procédure n'est prévue dans cette avalanche dépensière pour faire face au recours en annulation déposé au tribunal administratif de Paris le 12 juin 2009 contre ce projet pharaonique qui fait des sauts de puce de porte en porte et remplacera les 41 arrêts du bus PC par 25 stations ( - 40% ). C'est sans doute par dédain ou pour conjurer le mauvais sort ...
Les Parisiens apprendront en tous cas que le maire a déjà signé des marchés de travaux pour plus de 200 M € afin d'accueillir la chenille verte et blanche qui devrait remplacer fin 2012 les bus articulés des lignes PC2 et PC3, sans passer par la case du "T Zen" dont le STIF fait pourtant la promotion et qui constituera une façon innovante de se déplacer en Francilie.
Ces 200 M € ne sont hélas qu' un début car une floppée de marchés reste à signer pour l'élargissement des maréchaux de part et d'autre du pont National, celui du pont lui-même, la reconstruction totale du quai de la Gironde, celle du stade Ladoumègue perché sur son garage-bunker, l'éclairage, la signalisation, le mobilier urbain, les espaces verts, etc, etc...
Le gouffre devrait doubler de volume avec tous les travaux qui bordent ou surplombent les emprises ferroviaires comme la démolition-reconstruction du pont Masséna ( chemin de fer d'Austerlitz), celle du pont-rail de la rue de Patay (petite ceinture rive gauche), celle du pont de la rue d'Aubervilliers accollé au tunnel de 50 m du tracé " manivelle " du T3+ (petite ceinture rive droite), le renforcement des ponts-route du boulevard Poniatowski (chemin de fer de Lyon).
On apprend par ailleurs que des simulations dynamiques ont été faites pour évaluer la congestion automobile qui résultera de la suppression des passages souterrains des portes de Charenton et de la Chapelle et que les élus de Charenton et de Plaine Commune ont donné leur accord. De manière surprenante, les sites internet de ces collectivités locales n'en soufflent mot ...
Quelques grandes inconnues subsistent : aucun plan d'implantantion de la station porte de Charenton n'a été rendu public, pas plus que celui de la station Baron Le Roy, station " dans les bettraves " qui implique que soit présenté simultanément le tracé du prolongement de la rue Baron Le Roy puisque cette station est destinée à desservir Bercy-village.
Tous ces travaux ne sont d'ailleurs que les à-côtés de la plate-forme du tramway proprement dite et de son centre de maintenance dont la maîtrise d'ouvrage appartient au STIF et à la RATP sans qu'on sache qui s'occupera de quoi depuis que la loi ARAF du 22 septembre 2009 a chamboulé le paysage ferroviaire francilien.
La RATP sera-t-elle exploitante du T3 allongé ? Si elle ne devait pas remporter l'appel d'offres, se lancera-t-elle dans la construction d'un centre de maintenance pour 50 rames au profit d'un concurrent qui n'aura rien déboursé pour loger le matériel roulant du STIF ?
La convention d'occupation du domaine public municipal par les 14 km du T3, les 26 stations (celle de la porte de Vincennes compte double), le centre de maintenance, les postes de redressement, etc... faite à titre gratuit le demeurera-t-elle si l'extension du T3 est gérée par une entreprise concurrente de la RATP ?
Plus on creuse le dossier du tram allongé moins on trouve de réponse. Mais n'en dites rien lors de la prochaine communication ... ça gâcherait ce bel effort de propagande.