Même si elle fait semblant de s'intéresser à des emplacements autres que dans Paris intra-muros pour son tournoi international, la Fédération française de tennis préférerait de loin rester dans la capitale. Les solutions alternatives nécessiteraient en effet des investissements qu'elle ne pourrait consentir qu'en s'ouvrant à des partenaires extérieurs et il lui faudrait alors rendre des comptes à autrui. Quelle horreur !
Evidemment, Delanoë, tout à son penchant pour le sport business, est tombé dans le panneau et, aux dernières nouvelles parvenues aux oreilles du Delanopolis, l'état des concessions à la FFT serait le suivant :
- emprise sur tout le terrain dit du "fonds des Princes";
- 2 hectares sur le Bois (la butte dite Mortemart) ;
- construction d'un nouveau court de 7000 places sur le site des Serres d'Auteuil, vers le périphérique ;
- "annexion" (durant le tournoi ou toute l'année?) de l'avenue Gordon Bennett, entre l'actuel Roland-Garros et les Serres, pour assurer la continuité entre les deux équipements ;
- destruction du restaurant et du court N°1 et création d'une "place paysagère" ;
- les serres d'Auteuil classées seront réservées aux VIP et ce qu'il y a à l'intérieur serait détruit, donc plus d'horticulture et de merveilleuses plantes en tous genres ;
- les serres non classées, les serres de travail, disparaissent ;
- le court Chatrier sera couvert ( sessions de nuit) ;
- ce qui reste encore sur l'actuel site de Jean-Bouin sera détruit et les tennis du club Jean-Bouin seront déplacés sur le stade Hébert ;
- installation d'un centre des médias à Roland-Garros.
Bref, il s'agit, après que la majeure partie de Jean Bouin ait été refilée à Guazzini, de la mise sous coupe réglée de ces sites prestigieux et d'une privatisation rampante de l'espace public au profit d'intérêts particuliers. Les sportifs scolaires et amateurs et tous les amoureux des serres d'Auteuil et du bois de Boulogne seraient priés d'aller voir ailleurs.
Celles et ceux qui ont n'ont pas eu la chance de visiter le lieu poétique que forment ces serres et leurs spécimens horticoles devraient y faire un tour rapidement. Ils comprendront que la beauté de Paris n'est décidément qu'un prétexte à trémolos chevrotants pour le sinistre personnage qui en est le maire.
Evidemment, Delanoë, tout à son penchant pour le sport business, est tombé dans le panneau et, aux dernières nouvelles parvenues aux oreilles du Delanopolis, l'état des concessions à la FFT serait le suivant :
- emprise sur tout le terrain dit du "fonds des Princes";
- 2 hectares sur le Bois (la butte dite Mortemart) ;
- construction d'un nouveau court de 7000 places sur le site des Serres d'Auteuil, vers le périphérique ;
- "annexion" (durant le tournoi ou toute l'année?) de l'avenue Gordon Bennett, entre l'actuel Roland-Garros et les Serres, pour assurer la continuité entre les deux équipements ;
- destruction du restaurant et du court N°1 et création d'une "place paysagère" ;
- les serres d'Auteuil classées seront réservées aux VIP et ce qu'il y a à l'intérieur serait détruit, donc plus d'horticulture et de merveilleuses plantes en tous genres ;
- les serres non classées, les serres de travail, disparaissent ;
- le court Chatrier sera couvert ( sessions de nuit) ;
- ce qui reste encore sur l'actuel site de Jean-Bouin sera détruit et les tennis du club Jean-Bouin seront déplacés sur le stade Hébert ;
- installation d'un centre des médias à Roland-Garros.
Bref, il s'agit, après que la majeure partie de Jean Bouin ait été refilée à Guazzini, de la mise sous coupe réglée de ces sites prestigieux et d'une privatisation rampante de l'espace public au profit d'intérêts particuliers. Les sportifs scolaires et amateurs et tous les amoureux des serres d'Auteuil et du bois de Boulogne seraient priés d'aller voir ailleurs.
Celles et ceux qui ont n'ont pas eu la chance de visiter le lieu poétique que forment ces serres et leurs spécimens horticoles devraient y faire un tour rapidement. Ils comprendront que la beauté de Paris n'est décidément qu'un prétexte à trémolos chevrotants pour le sinistre personnage qui en est le maire.