Comme nous l'avions prévu ici et là, le maire de Paris est monté sur ses grands chevaux vapeur et a introduit devant le tribunal administratif de Paris un recours en annulation contre l'arrêté interpréfectoral du 19 décembre 2008 déclarant d'utilité publique la liaison ferroviaire CDG Express.
Malgré les offres faites par le préfet d'étudier en commun la faisabilité du remplacement des ponts-rails de la porte de la Chapelle par des tunnels, Delanoë joue aux inflexibles.
Cette posture théâtrale risque de se retourner contre lui car ce projet, comme celui de l'extension du T3, constitue un héritage de la candidature de Paris aux JO 2012. Or, cet héritage ne comportait pas seulement l'enfouissement de CDG Express mais également l'enfouissement des bretelles de l'échangeur BP/A1 et du pont-rail Hainguerlot situé 500 mètres au nord de la porte de la Chapelle à Saint-Denis.
Cela signifie que le maire de Paris ne peut faire abstraction de l'avis de sa voisine, la ville de Saint-Denis et, depuis la signature du protocole de coopération d'octobre 2008 avec Plaine Commune, de celui de cette communauté d'agglomération pour décider l'aménagement de la porte de la Chapelle. Tous ces enfouissements ( CDG Express – bretelles BP/A1 - pont-rail Hainguerlot ) sont inséparables comme ils l'étaient dans le dossier Paris JO 2012 et, en se focalisant uniquement sur CDG Express, Delanoë escamote ses engagements pour ne se souvenir que de ceux de l'Etat.
A moins que cette amnésie sélective ne s'explique par son incapacité à dire comment il va s'y prendre pour faire disparaître l'échangeur de la porte de la Chapelle.
A suivre ...
Malgré les offres faites par le préfet d'étudier en commun la faisabilité du remplacement des ponts-rails de la porte de la Chapelle par des tunnels, Delanoë joue aux inflexibles.
Cette posture théâtrale risque de se retourner contre lui car ce projet, comme celui de l'extension du T3, constitue un héritage de la candidature de Paris aux JO 2012. Or, cet héritage ne comportait pas seulement l'enfouissement de CDG Express mais également l'enfouissement des bretelles de l'échangeur BP/A1 et du pont-rail Hainguerlot situé 500 mètres au nord de la porte de la Chapelle à Saint-Denis.
Cela signifie que le maire de Paris ne peut faire abstraction de l'avis de sa voisine, la ville de Saint-Denis et, depuis la signature du protocole de coopération d'octobre 2008 avec Plaine Commune, de celui de cette communauté d'agglomération pour décider l'aménagement de la porte de la Chapelle. Tous ces enfouissements ( CDG Express – bretelles BP/A1 - pont-rail Hainguerlot ) sont inséparables comme ils l'étaient dans le dossier Paris JO 2012 et, en se focalisant uniquement sur CDG Express, Delanoë escamote ses engagements pour ne se souvenir que de ceux de l'Etat.
A moins que cette amnésie sélective ne s'explique par son incapacité à dire comment il va s'y prendre pour faire disparaître l'échangeur de la porte de la Chapelle.
A suivre ...