Une belle journée sur les berges et deux voitures en tout et pour tout y flânent nonchalamment !
Sur la Seine comme à la mairie, c'est le triomphe des barges ( cliquez là pour en avoir la preuve ).
L'annonce de la transformation de 4 kilomètres de voies sur berges en zones de semi-loisirs présente l'avantage de détourner l'attention des Parisiens des sujets qui pourraient fâcher : l'augmentation massive des impôts ( voir en cliquant ici) , le triplement de la dette, l'enlisement (c'est une chance) du désastreux projet des Halles ou du tramway, la faillite du 104 et de sa "politique" culturelle, les chantiers interminables de la Gaîté-lyrique, de la cité de la mode, du Louxor, du Carreau du Temple et de tant d'autres lieux qui coûtent et vont coûter des centaines de millions d'euros sans qu'on sache ce qu'on y fera si, finalement, ils sont achevés.
De tout cela, c'est étrange, les médias ne parlent jamais ou presque. La "Voix de son maire", nom de l'agence de com' qui s'est emparée de la mairie en 2001, leur fabrique en substitution une pitance quadrichromée qu'il faut réimprimer à échéance régulière car ces images jaunissent.
Hélas pour les Parisiens, le domaine où il est le plus facile d'agir ostensiblement est la voirie, où des entreprises rompues à casser du bitume et élever des édicules refont à grands frais un paysage urbain en un an ou deux, permettant de multiplier conférences de presse et inaugurations. Cerise sur le gâteau, le conformisme ambiant, au nom de l'environnement, donne l'onction du politiquement correct à cette entreprise mystificatrice, sans guère s'interroger sur le fait que, d'ici 15 à 20 ans, les véhicules n'émettront plus de polluants. La bagnole et son usager majoritaire -le banlieusard- dont on se moque puisqu'il ne vote pas à Paris, sont des cibles rêvées pour ces petits politiciens qui caressent le nombril de leur électorat avec des sourires hypocrites.
Nous ne tomberons donc pas dans le piège de détailler par le menu les fââââââbuleux aménagements promis par la mairie. Nous aurons certainement l'occasion d'y revenir, en gardant à l'esprit que c'est faire le jeu de la Voix de son maire que de prendre ces sottises au sérieux.
Un seul exemple : quiconque a roulé, ne fût-ce qu'une fois dans sa vie, sur la voie expresse rive droite sait bien que l'image idyllique montrée ci-dessus est une ineptie : la circulation est telle à cet endroit, près de Sully-Morland, que réduire la chaussée à deux voies et laisser passer tout à côté des piétons sans protection c'est les exposer à un péril mortel et aux joies douteuses de la déambulation près d'un flot massif de véhicules. Quant à l'idée d'installer des feux rouges, les engorgements, la saturation des axes de report et la pollution qui en résulteraient dépasseraient le sens commun.
Alors ? S'agit-il simplement d'un nouveau coup de bluff pour couper l'herbe sous le pied des Verts ? Nos lecteurs, en cliquant là, retrouveront un article écrit il y a un peu moins d'un an où nous revenions sur des projets grandiloquents de la mairie montrés en 2003 dont aucun ou presque n'a vu le jour, malgré la tonitruante annonce auxquels ils avaient donné lieu.
Tel est le triste sort de Paris depuis l'élection de Delanoë : des coups médiatiques, du mépris pour les détails techniques et, finalement, les pots cassés payés par les Parisiens qui endurent les impôts et les encombrements, anesthésiés par la propagande municipale. Heureusement, la résistance a tendance à grandir avec le temps et un groupe Facebook opposé à ces stupidités est déjà actif : cliquez là pour le rejoindre.
Au moins sur ce dossier la ville ne pourra échapper à la nécessité d'une expérimentation préalable. Celle-ci devrait d'ailleurs être la règle pour les aménagements importants. Nous pensons particulièrement aux folies du même acabit prévues pour la place de la République pour laquelle il est hors de question qu'un test grandeur nature soit refusé. Mais nous y reviendrons, là aussi.
L'annonce de la transformation de 4 kilomètres de voies sur berges en zones de semi-loisirs présente l'avantage de détourner l'attention des Parisiens des sujets qui pourraient fâcher : l'augmentation massive des impôts ( voir en cliquant ici) , le triplement de la dette, l'enlisement (c'est une chance) du désastreux projet des Halles ou du tramway, la faillite du 104 et de sa "politique" culturelle, les chantiers interminables de la Gaîté-lyrique, de la cité de la mode, du Louxor, du Carreau du Temple et de tant d'autres lieux qui coûtent et vont coûter des centaines de millions d'euros sans qu'on sache ce qu'on y fera si, finalement, ils sont achevés.
De tout cela, c'est étrange, les médias ne parlent jamais ou presque. La "Voix de son maire", nom de l'agence de com' qui s'est emparée de la mairie en 2001, leur fabrique en substitution une pitance quadrichromée qu'il faut réimprimer à échéance régulière car ces images jaunissent.
Hélas pour les Parisiens, le domaine où il est le plus facile d'agir ostensiblement est la voirie, où des entreprises rompues à casser du bitume et élever des édicules refont à grands frais un paysage urbain en un an ou deux, permettant de multiplier conférences de presse et inaugurations. Cerise sur le gâteau, le conformisme ambiant, au nom de l'environnement, donne l'onction du politiquement correct à cette entreprise mystificatrice, sans guère s'interroger sur le fait que, d'ici 15 à 20 ans, les véhicules n'émettront plus de polluants. La bagnole et son usager majoritaire -le banlieusard- dont on se moque puisqu'il ne vote pas à Paris, sont des cibles rêvées pour ces petits politiciens qui caressent le nombril de leur électorat avec des sourires hypocrites.
Nous ne tomberons donc pas dans le piège de détailler par le menu les fââââââbuleux aménagements promis par la mairie. Nous aurons certainement l'occasion d'y revenir, en gardant à l'esprit que c'est faire le jeu de la Voix de son maire que de prendre ces sottises au sérieux.
Un seul exemple : quiconque a roulé, ne fût-ce qu'une fois dans sa vie, sur la voie expresse rive droite sait bien que l'image idyllique montrée ci-dessus est une ineptie : la circulation est telle à cet endroit, près de Sully-Morland, que réduire la chaussée à deux voies et laisser passer tout à côté des piétons sans protection c'est les exposer à un péril mortel et aux joies douteuses de la déambulation près d'un flot massif de véhicules. Quant à l'idée d'installer des feux rouges, les engorgements, la saturation des axes de report et la pollution qui en résulteraient dépasseraient le sens commun.
Alors ? S'agit-il simplement d'un nouveau coup de bluff pour couper l'herbe sous le pied des Verts ? Nos lecteurs, en cliquant là, retrouveront un article écrit il y a un peu moins d'un an où nous revenions sur des projets grandiloquents de la mairie montrés en 2003 dont aucun ou presque n'a vu le jour, malgré la tonitruante annonce auxquels ils avaient donné lieu.
Tel est le triste sort de Paris depuis l'élection de Delanoë : des coups médiatiques, du mépris pour les détails techniques et, finalement, les pots cassés payés par les Parisiens qui endurent les impôts et les encombrements, anesthésiés par la propagande municipale. Heureusement, la résistance a tendance à grandir avec le temps et un groupe Facebook opposé à ces stupidités est déjà actif : cliquez là pour le rejoindre.
Au moins sur ce dossier la ville ne pourra échapper à la nécessité d'une expérimentation préalable. Celle-ci devrait d'ailleurs être la règle pour les aménagements importants. Nous pensons particulièrement aux folies du même acabit prévues pour la place de la République pour laquelle il est hors de question qu'un test grandeur nature soit refusé. Mais nous y reviendrons, là aussi.