Chacun sait que, depuis des années, la ville tire grassement profit des rentrées de droits de mutation issus de la hausse des prix immobiliers.
Chacun sait aussi que les taux de la fiscalité directe ont massivement augmenté depuis trois ans.
Nul n'ignore que la dette a presque triplé depuis 2001.
Mis bout à bout, ces surcroîts de recettes et d'endettement forment une masse financière impressionnante dont ne disposait pas la mairie aux temps lointain de Chirac et Tibéri. Comparé aux piètres résultats obtenus, le gaspillage des années Delanoë n'en est que plus flagrant.
Résumons-nous ... une augmentation de la dette de 1, 607 milliard d'euros de 2001à 2010 ; une hausse des recettes fiscales cumulées de 2, 915 milliards d'euros par rapport aux rentrées de 2001. Même en tenant compte de l'augmentation générale des prix, ce sont 4 milliards d'euros supplémentaires dont Delanoë a disposé par rapport à ses prédécesseurs et qui sont venus financer dérive des dépenses de fonctionnement et investissements inutiles.
Tout cela peut paraître abstrait mais, bien gérée, cette masse de 400 millions d'euros annuels aurait permis des choses merveilleuses. Par exemple, elle représente 25 % de plus que tout ce que coûte le RSA au département de Paris. Ou encore les deux tiers du coût global de l'aide sociale (enfance, personnes âgées et handicapées). Uniquement pour rester dans le domaine du sociââââl verbalement cher à la mairie.
Elle aurait naturellement pu justifier qu'on épargne aux Parisiens le coup de massue sur les taxes foncières et d'habitation dont ils ont été les victimes.
Et, accrochez vos ceintures, ce n'est qu'un début : en 2011 la mairie prévoit d'augmenter l'encours de dette de 359 millions d'euros !
Mais chut ! N'oubliez pas, Paris est bien géré et c'est bientôt Nuit blanche.
Chacun sait aussi que les taux de la fiscalité directe ont massivement augmenté depuis trois ans.
Nul n'ignore que la dette a presque triplé depuis 2001.
Mis bout à bout, ces surcroîts de recettes et d'endettement forment une masse financière impressionnante dont ne disposait pas la mairie aux temps lointain de Chirac et Tibéri. Comparé aux piètres résultats obtenus, le gaspillage des années Delanoë n'en est que plus flagrant.
Résumons-nous ... une augmentation de la dette de 1, 607 milliard d'euros de 2001à 2010 ; une hausse des recettes fiscales cumulées de 2, 915 milliards d'euros par rapport aux rentrées de 2001. Même en tenant compte de l'augmentation générale des prix, ce sont 4 milliards d'euros supplémentaires dont Delanoë a disposé par rapport à ses prédécesseurs et qui sont venus financer dérive des dépenses de fonctionnement et investissements inutiles.
Tout cela peut paraître abstrait mais, bien gérée, cette masse de 400 millions d'euros annuels aurait permis des choses merveilleuses. Par exemple, elle représente 25 % de plus que tout ce que coûte le RSA au département de Paris. Ou encore les deux tiers du coût global de l'aide sociale (enfance, personnes âgées et handicapées). Uniquement pour rester dans le domaine du sociââââl verbalement cher à la mairie.
Elle aurait naturellement pu justifier qu'on épargne aux Parisiens le coup de massue sur les taxes foncières et d'habitation dont ils ont été les victimes.
Et, accrochez vos ceintures, ce n'est qu'un début : en 2011 la mairie prévoit d'augmenter l'encours de dette de 359 millions d'euros !
Mais chut ! N'oubliez pas, Paris est bien géré et c'est bientôt Nuit blanche.