Au conseil de Paris d’octobre dernier, alors que majorité et opposition s’invectivaient sur le projet de tour Triangle, ce fer de lance en béton, soi-disant transparent, symbole d’une pseudo modernité, elles ont fraternisé sur la disparition programmée du complexe sportif et de loisirs Léo Lagrange, porte de Charenton ( 12ème ) en adoptant le projet de délibération concernant l’extension du périmètre de la ZAC Bercy-Charenton.
L’aménagement de cette ZAC, dont l’objectif est de réunir dans un même élan urbanistique Paris et Charenton-le-Pont en gommant les voies ferrées de Paris-Lyon-Bercy qui ne subsisteraient plus que sous formes d’ilôts ferroviaires (sic), a été confiée pour 7 ans en 2010 à une agence d’architecture anglo-saxonne.
L’ennui, c’est que les chemins de fer résistent aux états d’âme écolos de la mairie de Paris et que ce détail bouleverse le plan guide municipal qui, aujourd’hui, s’est recroquevillé, ne déborde plus le bd Poniatowski, abandonne Charenton-le-Pont à son triste sort et englobe dans ses frontières de larges pans urbains déjà construits comme la place des Vins de France ou la rue des Pirogues qui n’évolueront plus.
La mairie de Paris dans sa quête insatiable de foncier constructible a trouvé un nouvel espace pour dilater sa pulsion bétonnière : le complexe de sport et de loisirs Léo Lagrange, porte de Charenton.
Pour habiller décemment cette hérésie qui consiste à rayer de la carte parisienne un lieu de respiration et de détente, elle a mobilisé la novlangue et le sabir officiels. Selon le texte voté, le stade Léo Lagrange révèle un potentiel d’évolution important , les structures d’accueil actuelles devront être repensées de manière innovante pour s’adapter aux nouvelles pratiques sportives et de loisirs qui participent aux dimensions essentielles de la ville en contribuant à la mixité sociale et générationnelle, etc, etc…
Les amateurs de pétanque partageront-ils cette rhétorique lorsqu’ils seront invités à déguerpir de leurs terrains ?
Quant aux élus EELV du 12ème et de Paris en général qui ont mêlé leurs voix à celles du PS en votant cette délibération assassine, ils se sont parjurés.
L’aménagement de cette ZAC, dont l’objectif est de réunir dans un même élan urbanistique Paris et Charenton-le-Pont en gommant les voies ferrées de Paris-Lyon-Bercy qui ne subsisteraient plus que sous formes d’ilôts ferroviaires (sic), a été confiée pour 7 ans en 2010 à une agence d’architecture anglo-saxonne.
L’ennui, c’est que les chemins de fer résistent aux états d’âme écolos de la mairie de Paris et que ce détail bouleverse le plan guide municipal qui, aujourd’hui, s’est recroquevillé, ne déborde plus le bd Poniatowski, abandonne Charenton-le-Pont à son triste sort et englobe dans ses frontières de larges pans urbains déjà construits comme la place des Vins de France ou la rue des Pirogues qui n’évolueront plus.
La mairie de Paris dans sa quête insatiable de foncier constructible a trouvé un nouvel espace pour dilater sa pulsion bétonnière : le complexe de sport et de loisirs Léo Lagrange, porte de Charenton.
Pour habiller décemment cette hérésie qui consiste à rayer de la carte parisienne un lieu de respiration et de détente, elle a mobilisé la novlangue et le sabir officiels. Selon le texte voté, le stade Léo Lagrange révèle un potentiel d’évolution important , les structures d’accueil actuelles devront être repensées de manière innovante pour s’adapter aux nouvelles pratiques sportives et de loisirs qui participent aux dimensions essentielles de la ville en contribuant à la mixité sociale et générationnelle, etc, etc…
Les amateurs de pétanque partageront-ils cette rhétorique lorsqu’ils seront invités à déguerpir de leurs terrains ?
Quant aux élus EELV du 12ème et de Paris en général qui ont mêlé leurs voix à celles du PS en votant cette délibération assassine, ils se sont parjurés.