"Si l’on se rend ces jours-ci sur le chantier des Halles, on voit se dresser la structure métallique des flancs nord et sud du bâtiment.
Carcasse colossale, maladroite, disgracieuse, empirique, qui semble faite de rattrapages, d’ajustements bancals : des dizaines de tonnes d’acier qui se plient comme elles peuvent au programme municipal et aux intentions formelles des concepteurs. Aucune relation entre la forme à venir, que les images de synthèse promettent légère, carrossée de verre, irisée, et sa vérité structurelle, son ossature.
Déjà Libération s’est ému et a crié à la « malédiction ». Mais aucune « émeute de protestations » ne paraît devoir se soulever. Il fait froid, il pleut et les passants vont tête basse."
Il est vrai que l'ampleur du désastre n'est pas encore totalement révélée mais que chaque poutre nouvelle ajoute à la démonstration.
Il est vrai aussi que le petit monde de l'architecture, très dépendant des commandes publiques surtout à Paris, n'ose pas prendre le risque des rétorsions delanoistes. C'est l'omertà.
Mais, peu à peu, au fur et à mesure que l'horrible Canopée va croître, l'imposture va éclater.
Elle suffira à elle seule à disqualifier à jamais Delanoë et celle qui, adjointe à l'urbanisme, porta sa truelle.
Lire le très intéressant l'article de Chaslin en son intégralité ICI .
Carcasse colossale, maladroite, disgracieuse, empirique, qui semble faite de rattrapages, d’ajustements bancals : des dizaines de tonnes d’acier qui se plient comme elles peuvent au programme municipal et aux intentions formelles des concepteurs. Aucune relation entre la forme à venir, que les images de synthèse promettent légère, carrossée de verre, irisée, et sa vérité structurelle, son ossature.
Déjà Libération s’est ému et a crié à la « malédiction ». Mais aucune « émeute de protestations » ne paraît devoir se soulever. Il fait froid, il pleut et les passants vont tête basse."
Il est vrai que l'ampleur du désastre n'est pas encore totalement révélée mais que chaque poutre nouvelle ajoute à la démonstration.
Il est vrai aussi que le petit monde de l'architecture, très dépendant des commandes publiques surtout à Paris, n'ose pas prendre le risque des rétorsions delanoistes. C'est l'omertà.
Mais, peu à peu, au fur et à mesure que l'horrible Canopée va croître, l'imposture va éclater.
Elle suffira à elle seule à disqualifier à jamais Delanoë et celle qui, adjointe à l'urbanisme, porta sa truelle.
Lire le très intéressant l'article de Chaslin en son intégralité ICI .
Le chef d'oeuvre assassiné par Delanoë