Le Delanopolis s'était amusé, l'an dernier, de la festivoyante idée qui consistait à recruter des clowns pour s'interposer entre couche-tôt et couche-tard : voir ICI.
Sans qu'on ait une idée précise des résultats de cette médiation, la ville remet le couvert en versant 145 000 euros à l'association qui gère ce cirque et qui porte un nom socialo-ésotérique comme la novlangue municipale en raffole : l'"Association de médiation pour un usage optimal de la nuit" !
Les "Pierrots de la nuit", comme se sont auto-désignés ces amuseurs, auraient agi "plusieurs nuits" entre 22h30 et 2h30 et reçu "un accueil très favorable des habitants et des publics concernés" nous explique la mairie. On n'en sait guère plus mais cela justifie bien 145 000 euros sans compter la mise à disposition d'un local de la ville. Le seul bilan qui circule est en réalité tiré d'un article paru dans le JDD où l'on apprenait, l'an dernier, que 15 clowns étaient mobilisés. Cela ne fait que 18 000 euros par clown pour quelques interventions nocturnes, après tout ...
Mais qui dirige cette étrange association et que représente-t-elle exactement ?
En grattant un peu, on apprend que son président est un nommé Renaud Barillet, directeur général adjoint de la Bellevilloise, un lieu abritant concerts et débats se signalant par sa grande diversité de sensibilité politique : tous les candidats aux primaires socialistes y furent ainsi invités : voir LA !
Adapte du fameux principe selon lequel on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même ledit Barillet avait été une des chevilles ouvrières des "Etats généraux de la nuit parisienne" qui avaient suivi une pétition dénonçant la "mort de la nuit parisienne". La préconisation de ces fameux états-généraux avait, comme par hasard, consisté à suggérer la clownesque médiation : voir à nouveau LA. Et hop ! Le clown était aussi un prestidigitateur car on revit Barillet à la tête de l'association chargée de recruter les Pierrots et de les rémunérer.
Décidément, les delanoistes savent récompenser les talents. A quand des médiateurs - des clowns tristes sans doute - pour apaiser les relations entre les contribuables parisiens et la mairie ?
Sans qu'on ait une idée précise des résultats de cette médiation, la ville remet le couvert en versant 145 000 euros à l'association qui gère ce cirque et qui porte un nom socialo-ésotérique comme la novlangue municipale en raffole : l'"Association de médiation pour un usage optimal de la nuit" !
Les "Pierrots de la nuit", comme se sont auto-désignés ces amuseurs, auraient agi "plusieurs nuits" entre 22h30 et 2h30 et reçu "un accueil très favorable des habitants et des publics concernés" nous explique la mairie. On n'en sait guère plus mais cela justifie bien 145 000 euros sans compter la mise à disposition d'un local de la ville. Le seul bilan qui circule est en réalité tiré d'un article paru dans le JDD où l'on apprenait, l'an dernier, que 15 clowns étaient mobilisés. Cela ne fait que 18 000 euros par clown pour quelques interventions nocturnes, après tout ...
Mais qui dirige cette étrange association et que représente-t-elle exactement ?
En grattant un peu, on apprend que son président est un nommé Renaud Barillet, directeur général adjoint de la Bellevilloise, un lieu abritant concerts et débats se signalant par sa grande diversité de sensibilité politique : tous les candidats aux primaires socialistes y furent ainsi invités : voir LA !
Adapte du fameux principe selon lequel on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même ledit Barillet avait été une des chevilles ouvrières des "Etats généraux de la nuit parisienne" qui avaient suivi une pétition dénonçant la "mort de la nuit parisienne". La préconisation de ces fameux états-généraux avait, comme par hasard, consisté à suggérer la clownesque médiation : voir à nouveau LA. Et hop ! Le clown était aussi un prestidigitateur car on revit Barillet à la tête de l'association chargée de recruter les Pierrots et de les rémunérer.
Décidément, les delanoistes savent récompenser les talents. A quand des médiateurs - des clowns tristes sans doute - pour apaiser les relations entre les contribuables parisiens et la mairie ?