A fin juin, nous ont appris cette semaine les statistiques des agents immobiliers : « pour la première fois depuis la crise 2008, le prix moyen au mètre carré a reculé sur douze mois : - 2,6 % ».
Il faut pourtant y regarder de plus près. En Ile-de-France, Century 21 calcule une baisse de 2 % du prix moyen au mètre carré en un an, mais, à Paris, le prix moyen au mètre carré, continue imperturbablement de monter (+ 1,6 % en un an), établissant à fin juin un nouveau record à 8.478 euros le mètre carré ! La pénurie de logements dans la capitale a pour effet de tirer, par contagion, à la hausse les prix en Seine-Saint Denis, où vont les ménages qui n'ont plus les moyens vont faire leurs emplettes immobilières.
La politique municipale de raréfaction de l'offre privée, par le double effet des règles du nouveau PLU et des préemptions massives de la mairie ( voir ICI) continue donc de distiller ses effets pervers.
Mais les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Le nombre de transactions chute : 17 % sur la France entière et 20 % à Paris.
Cette baisse aura forcément des répercussions sur la vache à lait de la municipalité parisienne que sont les droits de mutation. Ils ont dépassé le milliard d'euros en 2011 et une réduction de 20 % ferait un gros trou dans les caisses, limitant la manne dilapidée en arrosages clientélistes et gaspillages en tous genres.
On comprend encore mieux l'indignation de Delanoë, il y a deux mois, quand, au cours de la campagne électorale, Nicolas Sarkozy avait proposé de diviser par deux le taux des droits de mutation : la corne d'abondance avait déjà commencé à se tarir.
Tout l'enjeu de cette baisse, qui devrait s'accélérer à raison des mesures néfastes au marché immobilier envisagées par la "gauche" comme le contrôle des loyers mis en place par Duflot ou la taxation accrue des non résidents propriétaires de biens en France, est de savoir si elle contraindra les Delanoistes à augmenter les impôts avant les futures élections municipales. Si tel est le cas, l'électorat risque de dégriser sur le sujet de la prétendue bonne gestion dont on le bassine depuis plus de dix ans.
A suivre ...
Il faut pourtant y regarder de plus près. En Ile-de-France, Century 21 calcule une baisse de 2 % du prix moyen au mètre carré en un an, mais, à Paris, le prix moyen au mètre carré, continue imperturbablement de monter (+ 1,6 % en un an), établissant à fin juin un nouveau record à 8.478 euros le mètre carré ! La pénurie de logements dans la capitale a pour effet de tirer, par contagion, à la hausse les prix en Seine-Saint Denis, où vont les ménages qui n'ont plus les moyens vont faire leurs emplettes immobilières.
La politique municipale de raréfaction de l'offre privée, par le double effet des règles du nouveau PLU et des préemptions massives de la mairie ( voir ICI) continue donc de distiller ses effets pervers.
Mais les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Le nombre de transactions chute : 17 % sur la France entière et 20 % à Paris.
Cette baisse aura forcément des répercussions sur la vache à lait de la municipalité parisienne que sont les droits de mutation. Ils ont dépassé le milliard d'euros en 2011 et une réduction de 20 % ferait un gros trou dans les caisses, limitant la manne dilapidée en arrosages clientélistes et gaspillages en tous genres.
On comprend encore mieux l'indignation de Delanoë, il y a deux mois, quand, au cours de la campagne électorale, Nicolas Sarkozy avait proposé de diviser par deux le taux des droits de mutation : la corne d'abondance avait déjà commencé à se tarir.
Tout l'enjeu de cette baisse, qui devrait s'accélérer à raison des mesures néfastes au marché immobilier envisagées par la "gauche" comme le contrôle des loyers mis en place par Duflot ou la taxation accrue des non résidents propriétaires de biens en France, est de savoir si elle contraindra les Delanoistes à augmenter les impôts avant les futures élections municipales. Si tel est le cas, l'électorat risque de dégriser sur le sujet de la prétendue bonne gestion dont on le bassine depuis plus de dix ans.
A suivre ...