Un modèle à prix cassé et parfaitement écolo bientôt en circulation sur les Maréchaux ?
En application de la loi 2009-1503 du 8 décembre 2009, c'est le STIF qui, depuis le 1er janvier 2010, est devenu propriétaire du matériel roulant exploité par la RATP. Le syndicat est en réalité propriétaire à terme du matériel existant et propriétaire immédiat des lignes nouvelles en contrepartie de sa liberté de confier ce matériel à l'exploitant de son choix après appel d'offres européen.
Autrement dit, pour que les Franciliens bénéficient du meilleur service de transport au meilleur coût, le monopole de la RATP sur les nouvelles lignes de tramway disparaît et le STIF devient libre d'en confier l'exploitation au candidat qu'il aura choisi.
L'extension du T3 est à la fois une extension de ligne existante ( l'arc sud entre les portes d'Ivry et de Vincennes ) et une ligne nouvelle ( l'arc nord entre les portes de Vincennes et de la Chapelle ) et si le monopole de la RATP persiste jusqu'au 31 décembre 2029 sur les lignes de tramway en service et leurs extensions ( cas du T1 prolongé à Gennevilliers et Fontenay-sous-Bois et du T2 prolongé à Bezons ) il n'en va plus de même pour les lignes à venir dont celle du T3 entre les portes de Vincennes et de la Chapelle.
La question se complique avec le centre Ladoumègue de maintenance et de remisage prévus pour 50 rames : les 25 des deux arcs de l'extension et 25 autres lorsqu'on décidera peut-être, dans 15, 20 ou 150 ans, de prolonger le tramway des maréchaux jusqu'à la porte Maillot ou au-delà.
Ce centre Ladoumègue devra donc être partagé entre trois opérateurs : la RATP pour les rames de l'arc sud, l'opérateur X pour l'arc nord et l'opérateur Y pour l'arc Chapelle/Maillot !
Pour éviter les carambolages et de mélanger les boîtes à outils à l'intérieur du centre Ladoumègue, il conviendrait dans l'immédiat de connaître l'espace qui sera dévolu aux rames de l'arc sud ( 4 ou 5 ? ) puis de le cloisonner et ensuite d'aménager le volume restant pour l'exploitant de l'arc nord qui sera choisi par le STIF après appel d'offres européen, exploitant qui pourrait préférer un matériel différent de celui en circulation sur le T3 et mieux adapté à la clientèle du nord parisien.
Bref, une embrouille complète et la pagaille assurée !
Il importerait de réunir au plus vite le comité de suivi du T3, dont notamment les 11 maires des villes riveraines de Paris d'Ivry à Saint-Denis, pour plancher sur l'adaptation du centre Ladoumègue à la présence de deux opérateurs différents et éventuellement de deux matériels roulants différents sans oublier la servitude de passage des rames destinées à l'arc sud et conduites par les wattmen de la RATP sur les voies de l'arc Nord réservées aux wattmen de l'exploitant qui sera choisi par le STIF.
Mais la meilleure solution, et de loin, serait de renoncer à ce projet imbécile de prolongement du tramway et de valoriser la ligne de bus PC et la petite ceinture ferroviaire qui n'attendent que ça. Il y a bien d'autres priorités en Île-de-France (ligne 13, RER) que cet inepte tramway des maréchaux qui forme une barrière métallique coulissante entre Paris et sa banlieue pour un coût totalement disproportionné à son utilité réelle.
Autrement dit, pour que les Franciliens bénéficient du meilleur service de transport au meilleur coût, le monopole de la RATP sur les nouvelles lignes de tramway disparaît et le STIF devient libre d'en confier l'exploitation au candidat qu'il aura choisi.
L'extension du T3 est à la fois une extension de ligne existante ( l'arc sud entre les portes d'Ivry et de Vincennes ) et une ligne nouvelle ( l'arc nord entre les portes de Vincennes et de la Chapelle ) et si le monopole de la RATP persiste jusqu'au 31 décembre 2029 sur les lignes de tramway en service et leurs extensions ( cas du T1 prolongé à Gennevilliers et Fontenay-sous-Bois et du T2 prolongé à Bezons ) il n'en va plus de même pour les lignes à venir dont celle du T3 entre les portes de Vincennes et de la Chapelle.
La question se complique avec le centre Ladoumègue de maintenance et de remisage prévus pour 50 rames : les 25 des deux arcs de l'extension et 25 autres lorsqu'on décidera peut-être, dans 15, 20 ou 150 ans, de prolonger le tramway des maréchaux jusqu'à la porte Maillot ou au-delà.
Ce centre Ladoumègue devra donc être partagé entre trois opérateurs : la RATP pour les rames de l'arc sud, l'opérateur X pour l'arc nord et l'opérateur Y pour l'arc Chapelle/Maillot !
Pour éviter les carambolages et de mélanger les boîtes à outils à l'intérieur du centre Ladoumègue, il conviendrait dans l'immédiat de connaître l'espace qui sera dévolu aux rames de l'arc sud ( 4 ou 5 ? ) puis de le cloisonner et ensuite d'aménager le volume restant pour l'exploitant de l'arc nord qui sera choisi par le STIF après appel d'offres européen, exploitant qui pourrait préférer un matériel différent de celui en circulation sur le T3 et mieux adapté à la clientèle du nord parisien.
Bref, une embrouille complète et la pagaille assurée !
Il importerait de réunir au plus vite le comité de suivi du T3, dont notamment les 11 maires des villes riveraines de Paris d'Ivry à Saint-Denis, pour plancher sur l'adaptation du centre Ladoumègue à la présence de deux opérateurs différents et éventuellement de deux matériels roulants différents sans oublier la servitude de passage des rames destinées à l'arc sud et conduites par les wattmen de la RATP sur les voies de l'arc Nord réservées aux wattmen de l'exploitant qui sera choisi par le STIF.
Mais la meilleure solution, et de loin, serait de renoncer à ce projet imbécile de prolongement du tramway et de valoriser la ligne de bus PC et la petite ceinture ferroviaire qui n'attendent que ça. Il y a bien d'autres priorités en Île-de-France (ligne 13, RER) que cet inepte tramway des maréchaux qui forme une barrière métallique coulissante entre Paris et sa banlieue pour un coût totalement disproportionné à son utilité réelle.