Dans la rubrique « petits boulots entre amis », Le Parisien (édition Paris du mardi 13 janvier 2015) est heureux d’annoncer la prébende offerte par la gouvernement de la République à Madame Lyne Cohen-Solal, 67 ans, conseillère d'arrondissement, ex-employée (fictive) de la mairie de Lille et ex-adjointe au maire de Paris, M. Delanoë, pendant 14 ans.
Madame Cohen-Solal s’est vu en effet confier tout récemment par le ministère de l’économie et celui de la culture une mission sur la mode « afin d’identifier les moyens pour renforcer le développement culturel de la mode et des créateurs français » (sic).
Nul doute que le rapport issu de cette mission experte sur le devenir d’une filière d’excellence contribuera à redynamiser un secteur stratégique pour notre économie. A noter que cette nomination-copinage pourrait être malheureusement ressentie comme un camouflet par les experts et fonctionnaires de la direction générale des entreprises du ministère de l’économie (www.entreprises.gouv.fr) dont la tâche est justement de suivre à longueur d’année ce type de dossiers. A croire que ces spécialistes hautement qualifiés ne servent à rien aux yeux de M. Macron et de Mme Pellerin, qui ont enfin trouvé La grande spécialiste française de la mode.
Rappelons également que Madame Cohen-Solal est également écrit-vaine ; son ouvrage inoubliable « Main basse sur la Ville » (éd. Albin Michel- 1998) garde un caractère d’actualité sur la mainmise d’un parti sur un pays, une ville et une région. Elle est également l’auteur d’un autre ouvrage underground (traitant déjà de mode ? ) « Le tunnel sous la manche » (éd. La Manufacture -1987)
Pour aider, s’il en était besoin, Mme Cohen-Solal à rédiger l’expertise qu’elle remettra d’ici le printemps au gouvernement , un certain nombre de rapports et autres études publiés et aussitôt enterrés ces derniers mois pourraient lui être conseillés. Par exemple :
- Le Conseil économique et social sur le luxe : production et services de Mme Socquet-Clerc, rapporteur au Conseil économique et social (2008)
- Un plan pour la façon française, rapport de Mme Clarisse PEROTTI-REILLE (2009)
- Colloque sur la consolidation de la filière industrielle du luxe (2010)
- Le dispositif de financement des jeunes entreprises de création (2012)
- La conférence Nationale de l'Industrie sur les industries de la mode et du luxe (2012)
- La valorisation des marques émergentes de la mode et du luxe (2012)
- L'étude sur la cartographie des savoir-faire des industries de la mode et du luxe (2013)
- Rapport sur les valeurs associées au made in France (2013)
- Les bonnes pratiques de la sous-traitance de l'habillement (2013-2014). Cette liste n'est pas exhaustive...
Comme on le voit, le gouvernement de M. Valls manque cruellement d’éléments pour appréhender dans sa globalité ce dossier et le rapport commandé dans l’urgence à Madame Cohen-Solal est donc absolument nécessaire pour l’éclairer dans sa politique en faveur du redressement national.
Reste une question, à laquelle Le Parisien n’apporte malheureusement pas encore de réponse à ce jour : ce rapport coûtera-t-il aussi cher, moins cher, plus cher, que celui commandé en son temps à une autre icône de la Fashion week française, Dame Christine Boutin ? Il est vrai qu’après révélation par les organes de presse de sa mission rémunérée, Mme Boutin avait, elle, renoncé in fine à être payée.
Madame Cohen-Solal s’est vu en effet confier tout récemment par le ministère de l’économie et celui de la culture une mission sur la mode « afin d’identifier les moyens pour renforcer le développement culturel de la mode et des créateurs français » (sic).
Nul doute que le rapport issu de cette mission experte sur le devenir d’une filière d’excellence contribuera à redynamiser un secteur stratégique pour notre économie. A noter que cette nomination-copinage pourrait être malheureusement ressentie comme un camouflet par les experts et fonctionnaires de la direction générale des entreprises du ministère de l’économie (www.entreprises.gouv.fr) dont la tâche est justement de suivre à longueur d’année ce type de dossiers. A croire que ces spécialistes hautement qualifiés ne servent à rien aux yeux de M. Macron et de Mme Pellerin, qui ont enfin trouvé La grande spécialiste française de la mode.
Rappelons également que Madame Cohen-Solal est également écrit-vaine ; son ouvrage inoubliable « Main basse sur la Ville » (éd. Albin Michel- 1998) garde un caractère d’actualité sur la mainmise d’un parti sur un pays, une ville et une région. Elle est également l’auteur d’un autre ouvrage underground (traitant déjà de mode ? ) « Le tunnel sous la manche » (éd. La Manufacture -1987)
Pour aider, s’il en était besoin, Mme Cohen-Solal à rédiger l’expertise qu’elle remettra d’ici le printemps au gouvernement , un certain nombre de rapports et autres études publiés et aussitôt enterrés ces derniers mois pourraient lui être conseillés. Par exemple :
- Le Conseil économique et social sur le luxe : production et services de Mme Socquet-Clerc, rapporteur au Conseil économique et social (2008)
- Un plan pour la façon française, rapport de Mme Clarisse PEROTTI-REILLE (2009)
- Colloque sur la consolidation de la filière industrielle du luxe (2010)
- Le dispositif de financement des jeunes entreprises de création (2012)
- La conférence Nationale de l'Industrie sur les industries de la mode et du luxe (2012)
- La valorisation des marques émergentes de la mode et du luxe (2012)
- L'étude sur la cartographie des savoir-faire des industries de la mode et du luxe (2013)
- Rapport sur les valeurs associées au made in France (2013)
- Les bonnes pratiques de la sous-traitance de l'habillement (2013-2014). Cette liste n'est pas exhaustive...
Comme on le voit, le gouvernement de M. Valls manque cruellement d’éléments pour appréhender dans sa globalité ce dossier et le rapport commandé dans l’urgence à Madame Cohen-Solal est donc absolument nécessaire pour l’éclairer dans sa politique en faveur du redressement national.
Reste une question, à laquelle Le Parisien n’apporte malheureusement pas encore de réponse à ce jour : ce rapport coûtera-t-il aussi cher, moins cher, plus cher, que celui commandé en son temps à une autre icône de la Fashion week française, Dame Christine Boutin ? Il est vrai qu’après révélation par les organes de presse de sa mission rémunérée, Mme Boutin avait, elle, renoncé in fine à être payée.