Passé injustement inaperçu, si ce n'est de l'édition du 26 juin du Parisien (c.f. ici), ce jugement est du plus grand intérêt pour Paris.
Il s'appuie sur le fait que la ville a décidé du principe et des conditions de cet aménagement de manière bâclée et créé des troubles excessivement graves dans les conditions de vie des riverains et de circulation au regard de l'intérêt réel d'implanter un couloir de bus à cet endroit de l'avenue Mac-Mahon.
Il faut dire que quiconque se rend sur les lieux ne peut que s'arracher les cheveux au spectacle de cet espace démesuré, créant un inutile sens unique et détournant abusivement la circulation alors que le trafic sur cette avenue large mais brève ne le justifiait absolument pas.
Désormais, la mairie va devoir apprendre à dompter son penchant pour les décisions à l'emporte-pièce en matière d'aménagement de la voirie. Ce sont deux courageuses habitantes du quartier qui, ne se laissant pas compter par la propagande municipale ont porté l'affaire devant la justice administrative et obtenu gain de cause.
L'arbitraire qui a régné et règne encore (c.f. le réaménagement de la place de la République) dans la gestion delanoesque de la voirie y trouvera peut-être un garde-fou. Et l'on se prend à espérer en la possibilité de revenir sur les pires erreurs de Magenta ou Port-Royal.
Notons du reste que, tout à côté de Mac-Mahon, l'avenue Kléber offre un autre exemple de stupidité urbaine, en l'occurence un couloir de bus dilaté qui crée des bouchons là où il n'y en avait jamais eu, alors même que le trafic de bus et taxis y est faible. La décision d'y implanter l'affreux boudin blanc qui segmente la chaussée fut prise sans l'avis pourtant obligatoire des architectes des bâtiments de France. Un argument que des riverains pourraient utiliser si, après avoir demandé à la mairie de le supprimer, cette dernière s'y refusait.
Espérons que les juridictions d'appel et de cassation (il est probable que la bande à Delanoë portera l'affaire aux étages supérieurs), confirment ce sage jugement. En attendant, c'est un revers de plus pour le maire et un motif de satisfaction de plus pour ses victimes.
Il s'appuie sur le fait que la ville a décidé du principe et des conditions de cet aménagement de manière bâclée et créé des troubles excessivement graves dans les conditions de vie des riverains et de circulation au regard de l'intérêt réel d'implanter un couloir de bus à cet endroit de l'avenue Mac-Mahon.
Il faut dire que quiconque se rend sur les lieux ne peut que s'arracher les cheveux au spectacle de cet espace démesuré, créant un inutile sens unique et détournant abusivement la circulation alors que le trafic sur cette avenue large mais brève ne le justifiait absolument pas.
Désormais, la mairie va devoir apprendre à dompter son penchant pour les décisions à l'emporte-pièce en matière d'aménagement de la voirie. Ce sont deux courageuses habitantes du quartier qui, ne se laissant pas compter par la propagande municipale ont porté l'affaire devant la justice administrative et obtenu gain de cause.
L'arbitraire qui a régné et règne encore (c.f. le réaménagement de la place de la République) dans la gestion delanoesque de la voirie y trouvera peut-être un garde-fou. Et l'on se prend à espérer en la possibilité de revenir sur les pires erreurs de Magenta ou Port-Royal.
Notons du reste que, tout à côté de Mac-Mahon, l'avenue Kléber offre un autre exemple de stupidité urbaine, en l'occurence un couloir de bus dilaté qui crée des bouchons là où il n'y en avait jamais eu, alors même que le trafic de bus et taxis y est faible. La décision d'y implanter l'affreux boudin blanc qui segmente la chaussée fut prise sans l'avis pourtant obligatoire des architectes des bâtiments de France. Un argument que des riverains pourraient utiliser si, après avoir demandé à la mairie de le supprimer, cette dernière s'y refusait.
Espérons que les juridictions d'appel et de cassation (il est probable que la bande à Delanoë portera l'affaire aux étages supérieurs), confirment ce sage jugement. En attendant, c'est un revers de plus pour le maire et un motif de satisfaction de plus pour ses victimes.