Qui leur a donc cherché des poux ?
Les lecteurs du Delanopolis en avaient déjà appris des (bananes) vertes et pas mûres au sujet de Macaq, association d'animation de quartier mais surtout bras armé des delanoistes pour noyauter le 17ème arrondissement et tenter de le faire basculer lors de prochaines élections voir ICI et LA.
On connaît certaines des techniques bien rodées de ces défenseurs de la cause du peuple : ils squattent un immeuble, la mairie le rachète à bon compte puis le leur loue ou leur consent une convention d'occupation précaire moyennant un loyer ultra-modique. Ceux qui y verraient une forme de racket à double détente se trompent et, de toute façon, ne l'oubliez pas : c'est pour le bien du peuple et la défense des mal-logés ...
Le président de cette association de gentils activistes, Julien Boucher, élu PS (ce que la plupart des médias ont curieusement oublié de signaler quand ils ont évoqué le scandale dans lequel il est pris) a tenté laborieusement de justifier la semaine dernière une sous-location illégale d'espaces que Macaq a squatté (avec le DAL et Jeudi Noir) rue de la banque et qui furent ensuite acquis par la ville de Paris. Pour se faire un peu de cacahouètes, ce sacré Macaq n'a pas hésité à louer à une société de production audiovisuelle ce qui lui était mis à disposition gracieusement par la ville !
Julien Boucher explique en gros qu'il a fait cela parce qu'il n'est pas assez soutenu par la mairie, qu'il a quand même des charges, le pauvre, et que, de toute façon, toute son action se place sous la bannière de la bonne cause des mal-logés. C'est naturellement un exercice de rhétorique éculé fondé sur l'idée que, puisqu'il est dans le camp du "bien", il peut se permettre de ne pas respecter la loi.
Mais attardons-nous sur l'aspect le plus savoureux de l'affaire, à savoir que Macaq ne serait pas suffisamment aidé par la mairie.
D'abord, ces braves singes occupent depuis des années un immeuble de bel aspect et fort bien situé rue de Tocqueville, dans le 17ème "chic", d'une surface de 464 m2 pour un loyer de 2.400 euros annuels, chiffres que la mairie du 17ème a pu finalement se procurer. Le prix de marché se situerait au minimum à 120.000 par an, ce qui nous fait d'ores et déjà une subvention indirecte de plus de 95.000 euros.
Ensuite, après avoir parlé d'une subvention municipale de 10.000 euros annuels, Boucher en a avoué "environ" 30.000 à l'antenne de RMC. En effet, ces bonnes gens avaient initialement oublié que Paris est à la fois ville et département et que Macaq a touché également de ce dernier.
Mais ce n'est pas tout. Il faut y ajouter les autorisations d'occuper le domaine public à l'occasion de nombreux vide-greniers et brocantes, tous qualifiés de "solidaires" et qui permettent de se faire quelques sous en louant les emplacements. L'objectif principal de ces manifestations étant aussi d'occuper le terrain à des fins de promotion politique puisque, comme le dit Boucher, Macaq est d'extrême-gauche et le revendique.
Cette extrême-gauche autoproclamée ( élue sur une liste PS - rions gaiement ) est décidément bien vue de la mairie et ne se contente plus de ces petits événements festifs. Au moment où le scandale de la rue de la Banque éclatait, elle a ainsi récupéré la gestion du centre d'animation "Masséna" dans le 13ème arrondissement et percevra de la ville de Paris, pour son action, un somme "nominale" (sic) de 2.091.580 euros pour 3 ans et demi d'activités. De quoi employer pas mal de monde ...
Mais ce n'est pas tout !
Cette brave petite entreprise peut tellement se permettre d''envisager l'avenir avec sérénité et défier la crise, y compris celle du logement, qu'elle est également candidate à l'obtention du marché des centres d'animation des 6ème et 7ème arrondissements. Gageons que ces quartiers chics seront heureux qu'une association aussi saine et bien gérée s'occupe de leur jeunesse, sans le moindre esprit partisan, si elle est sélectionnée.
Le Delanopolis ne doute pas que le maire de Paris n'aura désormais de cesse de commanditer un audit de l'Inspection Générale de la ville et, qu'en attendant, il suspendra les différentes aides et conventions dont bénéficie Macaq, dans l'attente de ses édifiantes conclusions. Le montant des aides diverses reçues par Macaq justifierait d'ailleurs la pleine transparence sur ses comptes et son bilan, comme l'exige la loi.
Malin comme un singe !
On connaît certaines des techniques bien rodées de ces défenseurs de la cause du peuple : ils squattent un immeuble, la mairie le rachète à bon compte puis le leur loue ou leur consent une convention d'occupation précaire moyennant un loyer ultra-modique. Ceux qui y verraient une forme de racket à double détente se trompent et, de toute façon, ne l'oubliez pas : c'est pour le bien du peuple et la défense des mal-logés ...
Le président de cette association de gentils activistes, Julien Boucher, élu PS (ce que la plupart des médias ont curieusement oublié de signaler quand ils ont évoqué le scandale dans lequel il est pris) a tenté laborieusement de justifier la semaine dernière une sous-location illégale d'espaces que Macaq a squatté (avec le DAL et Jeudi Noir) rue de la banque et qui furent ensuite acquis par la ville de Paris. Pour se faire un peu de cacahouètes, ce sacré Macaq n'a pas hésité à louer à une société de production audiovisuelle ce qui lui était mis à disposition gracieusement par la ville !
Julien Boucher explique en gros qu'il a fait cela parce qu'il n'est pas assez soutenu par la mairie, qu'il a quand même des charges, le pauvre, et que, de toute façon, toute son action se place sous la bannière de la bonne cause des mal-logés. C'est naturellement un exercice de rhétorique éculé fondé sur l'idée que, puisqu'il est dans le camp du "bien", il peut se permettre de ne pas respecter la loi.
Mais attardons-nous sur l'aspect le plus savoureux de l'affaire, à savoir que Macaq ne serait pas suffisamment aidé par la mairie.
D'abord, ces braves singes occupent depuis des années un immeuble de bel aspect et fort bien situé rue de Tocqueville, dans le 17ème "chic", d'une surface de 464 m2 pour un loyer de 2.400 euros annuels, chiffres que la mairie du 17ème a pu finalement se procurer. Le prix de marché se situerait au minimum à 120.000 par an, ce qui nous fait d'ores et déjà une subvention indirecte de plus de 95.000 euros.
Ensuite, après avoir parlé d'une subvention municipale de 10.000 euros annuels, Boucher en a avoué "environ" 30.000 à l'antenne de RMC. En effet, ces bonnes gens avaient initialement oublié que Paris est à la fois ville et département et que Macaq a touché également de ce dernier.
Mais ce n'est pas tout. Il faut y ajouter les autorisations d'occuper le domaine public à l'occasion de nombreux vide-greniers et brocantes, tous qualifiés de "solidaires" et qui permettent de se faire quelques sous en louant les emplacements. L'objectif principal de ces manifestations étant aussi d'occuper le terrain à des fins de promotion politique puisque, comme le dit Boucher, Macaq est d'extrême-gauche et le revendique.
Cette extrême-gauche autoproclamée ( élue sur une liste PS - rions gaiement ) est décidément bien vue de la mairie et ne se contente plus de ces petits événements festifs. Au moment où le scandale de la rue de la Banque éclatait, elle a ainsi récupéré la gestion du centre d'animation "Masséna" dans le 13ème arrondissement et percevra de la ville de Paris, pour son action, un somme "nominale" (sic) de 2.091.580 euros pour 3 ans et demi d'activités. De quoi employer pas mal de monde ...
Mais ce n'est pas tout !
Cette brave petite entreprise peut tellement se permettre d''envisager l'avenir avec sérénité et défier la crise, y compris celle du logement, qu'elle est également candidate à l'obtention du marché des centres d'animation des 6ème et 7ème arrondissements. Gageons que ces quartiers chics seront heureux qu'une association aussi saine et bien gérée s'occupe de leur jeunesse, sans le moindre esprit partisan, si elle est sélectionnée.
Le Delanopolis ne doute pas que le maire de Paris n'aura désormais de cesse de commanditer un audit de l'Inspection Générale de la ville et, qu'en attendant, il suspendra les différentes aides et conventions dont bénéficie Macaq, dans l'attente de ses édifiantes conclusions. Le montant des aides diverses reçues par Macaq justifierait d'ailleurs la pleine transparence sur ses comptes et son bilan, comme l'exige la loi.
Malin comme un singe !