Porte close !
Hidalgo est bien plus rapide que Hollande : elle n'attend même pas d'être élue pour adopter la girouette comme emblème.
Après avoir avec Delanoë, en 2010, dénié aux Grands magasins le droit d'ouvrir le dimanche, elle est revenue sur sa position il y a quinze jours : "Je suis prête à revoir la carte des zones touristiques à Paris, à condition que l’on travaille sur le dialogue social et la création d’emplois". Cette sentence concernait avant tout les Grands magasins qui attendent depuis des années de pouvoir ouvrir leurs portes ce jour là et avancent le chiffre de 1 000 emplois à créer en pointant la fuite des touristes aisés et fans de shopping international vers Londres le dimanche.
Las ! Les Mélenchoniens ont toussé et quelques syndicats protesté. Hidalgo a donc déclaré le 2 mai sur LCI qu'on l'avait mal comprise. La cupidité c'est affreux, comme on dit au Front de Gauche, sans trop cracher sur cette cupidité quand elle se transforme en impôts qui permettent de faire vivre les bureaucrates et autres professionnels de la politique qui peuplent ses instances.
Mais revenons sur les caprices d'Hidalgo. Comme il faut bien trouver un prétexte à cet énième revirement, elle l'a notamment justifié par les troubles occasionnés aux riverains. Ce qui est absurde, les bureaux, commerces et administrations étant très prépondérants autour des Grands magasins.
Cette incohérence est d'autant plus grande que les Delanoistes ont parfaitement accepté que la rue des Francs-Bourgeois, dans le Marais, bénéficie d'un statut dérogatoire alors que, pour le coup, les immeubles y sont souvent habités par des résidents. De nombreuses boutiques ont d'ailleurs ouvert illégalement autour, n'acceptant pas que cette seule rue tire son épingle du jeu dans le Marais.
Quoi qu'il en soit, les allers-retours d'Hidalgo sur cette question démontrent sa versatilité. Et, pendant ce temps, tous les dimanches, les clients continuent de filer à Londres.
Après avoir avec Delanoë, en 2010, dénié aux Grands magasins le droit d'ouvrir le dimanche, elle est revenue sur sa position il y a quinze jours : "Je suis prête à revoir la carte des zones touristiques à Paris, à condition que l’on travaille sur le dialogue social et la création d’emplois". Cette sentence concernait avant tout les Grands magasins qui attendent depuis des années de pouvoir ouvrir leurs portes ce jour là et avancent le chiffre de 1 000 emplois à créer en pointant la fuite des touristes aisés et fans de shopping international vers Londres le dimanche.
Las ! Les Mélenchoniens ont toussé et quelques syndicats protesté. Hidalgo a donc déclaré le 2 mai sur LCI qu'on l'avait mal comprise. La cupidité c'est affreux, comme on dit au Front de Gauche, sans trop cracher sur cette cupidité quand elle se transforme en impôts qui permettent de faire vivre les bureaucrates et autres professionnels de la politique qui peuplent ses instances.
Mais revenons sur les caprices d'Hidalgo. Comme il faut bien trouver un prétexte à cet énième revirement, elle l'a notamment justifié par les troubles occasionnés aux riverains. Ce qui est absurde, les bureaux, commerces et administrations étant très prépondérants autour des Grands magasins.
Cette incohérence est d'autant plus grande que les Delanoistes ont parfaitement accepté que la rue des Francs-Bourgeois, dans le Marais, bénéficie d'un statut dérogatoire alors que, pour le coup, les immeubles y sont souvent habités par des résidents. De nombreuses boutiques ont d'ailleurs ouvert illégalement autour, n'acceptant pas que cette seule rue tire son épingle du jeu dans le Marais.
Quoi qu'il en soit, les allers-retours d'Hidalgo sur cette question démontrent sa versatilité. Et, pendant ce temps, tous les dimanches, les clients continuent de filer à Londres.