La politique municipale en matière de logement, depuis 2001, a essentiellement consisté à acheter des immeubles déjà construits pour les transformer en logements sociaux. Plus de 5 milliards d’euros y ont été consacrés, un montant considérable. C’est pourtant une échec complet. Le marché privé a été asséché, attisant la hausse des prix, qui ont plus que doublé et créant une telle différence entre les loyers privés et publics que le nombre de demandeurs de HLM a atteint des sommets. Ils sont 41 000 de plus qu’il y a treize ans !
Il existe une seule solution pour sortir de cette paralysie : augmenter l’offre.
1 - D’abord, il convient, dans tous les quartiers au bâti post-haussmannien, de remonter le coefficient d’occupation des sols à 4, augmentant la capacité constructive de 25 %. Il avait été abaissé de manière aberrante et idéologique par la mairie en 2006, il faut revenir sur cette erreur. Ainsi, sur les avenues largement reconstruites dans les années 1970 et dans les nouvelles ZAC, le plafond de hauteur pour les constructions devrait passer à 35 mètres, y compris pour les bâtiments privés. Aujourd’hui, les dérogations ne valent que pour le logement social ce qui est absurde sachant que les tours de HLM sont considérées dans le monde entier comme difficiles à gérer. En contrepartie, une exigence de qualité architecturale renforcée devra guider l’attribution des permis de construire par les services de la ville.
2 - Par ailleurs, les bureaux devraient pouvoir être reconvertis en logements avec des incitations fortes : taux 0 de taxe foncière pendant 10 ans pour les acquéreurs des appartements ainsi transformés et occupés par leurs nouveaux propriétaires ou loués. L’immobilier de bureaux est actuellement en crise alors que les logements font défaut, c’est une situation absurde qu’il faut combattre. 1, 4 millions de mètres-carrés de bureaux sont vacants à Paris, de quoi réaliser entre 5 000 et 10 000 appartements. Il convient également de supprimer la disposition réglementaire qui veut qu'actuellement à Paris, dès que l'opération de restructuration dépasse 800 mètres carrés, il faut intégrer 20 à 30% de logement social. Cette obligation met en péril la viabilité de l'opération dans 85% des projets de restructuration d'immeubles, selon les professionnels de l'immobilier.
3 - De même, il est nécessaire de briser la relation clientéliste malsaine de la mairie et des HLM. Pour cela, il sera proposé aux locataires de devenir propriétaires de leur logement moyennant un remboursement mensuel qui n’excèdera pas leur loyer. Comme la législation actuelle ne permet pas de consentir un rabais supérieur à 35 % au prix du marché, la durée de remboursement sera ajustée pour parvenir à ce niveau de remboursement. Un accord sera passé entre la ville et un ou plusieurs organismes bancaires pour mettre en place ce dispositif. Les sommes recueillies grâce à la vente de ces appartements seront affectées au budget d’investissement parisien. Paris militera, dans le futur, pour que les règles absurdes de la loi SRU soient assouplies.
4 - Enfin, dans la perspective du Grand Paris, la ville cherchera à nouer des partenariats avec des communes de la Petite couronne pour les aider dans leurs programmes de construction de logements intermédiaires en investissant dans la création de dessertes rapides par les transports en commun, en concertation avec le Syndicat des transports d’Île-de-France.
Au total, Paris doit se fixer comme objectif la mise à disposition de 40 000 logements supplémentaires à l'horizon 2020.
Il existe une seule solution pour sortir de cette paralysie : augmenter l’offre.
1 - D’abord, il convient, dans tous les quartiers au bâti post-haussmannien, de remonter le coefficient d’occupation des sols à 4, augmentant la capacité constructive de 25 %. Il avait été abaissé de manière aberrante et idéologique par la mairie en 2006, il faut revenir sur cette erreur. Ainsi, sur les avenues largement reconstruites dans les années 1970 et dans les nouvelles ZAC, le plafond de hauteur pour les constructions devrait passer à 35 mètres, y compris pour les bâtiments privés. Aujourd’hui, les dérogations ne valent que pour le logement social ce qui est absurde sachant que les tours de HLM sont considérées dans le monde entier comme difficiles à gérer. En contrepartie, une exigence de qualité architecturale renforcée devra guider l’attribution des permis de construire par les services de la ville.
2 - Par ailleurs, les bureaux devraient pouvoir être reconvertis en logements avec des incitations fortes : taux 0 de taxe foncière pendant 10 ans pour les acquéreurs des appartements ainsi transformés et occupés par leurs nouveaux propriétaires ou loués. L’immobilier de bureaux est actuellement en crise alors que les logements font défaut, c’est une situation absurde qu’il faut combattre. 1, 4 millions de mètres-carrés de bureaux sont vacants à Paris, de quoi réaliser entre 5 000 et 10 000 appartements. Il convient également de supprimer la disposition réglementaire qui veut qu'actuellement à Paris, dès que l'opération de restructuration dépasse 800 mètres carrés, il faut intégrer 20 à 30% de logement social. Cette obligation met en péril la viabilité de l'opération dans 85% des projets de restructuration d'immeubles, selon les professionnels de l'immobilier.
3 - De même, il est nécessaire de briser la relation clientéliste malsaine de la mairie et des HLM. Pour cela, il sera proposé aux locataires de devenir propriétaires de leur logement moyennant un remboursement mensuel qui n’excèdera pas leur loyer. Comme la législation actuelle ne permet pas de consentir un rabais supérieur à 35 % au prix du marché, la durée de remboursement sera ajustée pour parvenir à ce niveau de remboursement. Un accord sera passé entre la ville et un ou plusieurs organismes bancaires pour mettre en place ce dispositif. Les sommes recueillies grâce à la vente de ces appartements seront affectées au budget d’investissement parisien. Paris militera, dans le futur, pour que les règles absurdes de la loi SRU soient assouplies.
4 - Enfin, dans la perspective du Grand Paris, la ville cherchera à nouer des partenariats avec des communes de la Petite couronne pour les aider dans leurs programmes de construction de logements intermédiaires en investissant dans la création de dessertes rapides par les transports en commun, en concertation avec le Syndicat des transports d’Île-de-France.
Au total, Paris doit se fixer comme objectif la mise à disposition de 40 000 logements supplémentaires à l'horizon 2020.