Alors que, bon an mal an, les droits de mutation s'élevaient à environ 400 millions d'euros du temps de Tibéri, cette manne fiscale a doublé pour atteindre 800 millions sous Delanoë. Ces deux dernières années, on touchait même au milliard.
Ainsi, sur onze ans, ce sont près de 4,5 milliards d'euros que la hausse des prix immobiliers a fait miraculeusement tomber dans l'escarcelle fiscale municipale. Ajoutée à la hausse des impôts depuis 2006 (la taxe foncière a crû à Paris de 67,90 %, soit le record de France !) et au triplement de la dette, c'est au total une somme de plus de 7 milliards d'euros supplémentaires dont Delanoë a disposé, non du fait de sa bonne gestion, mais en raison de circonstances extérieures et de l'augmentation de la pression fiscale ou de l'endettement. Ces 7 milliards ont été dilapidés dans l'achat de logements à des fins clientélistes et des travaux et projets aussi dispendieux qu'inutiles (104, tramway, travaux permanents sur la voirie, copinage avec Guazzini à Jean Bouin, hausse des frais de communication et des dépenses de fonctionnement, etc.). A titre de comparaison, cette somme aurait suffi à financer plus du tiers du coût du Grand Paris et de son nouveau réseau de transports souterrains dont l'Île-de-France a tant besoin, selon les dires mêmes des élus de "gauche" franciliens qui s'offusquent de l'enterrement gouvernemental du projet.
Quoi qu'il en soit, pour refuser de suivre l'opposition dans sa proposition de prêter 500 millions au Grand Paris, l'adjoint aux finances, Bernard Gaudillère, a déclaré : " ...les montants (des droits de mutation) du mois d'août 2012 sont en recul de 25% par rapport au mois d'août 2011. Ce recul atteint 60% en septembre."
Ah, ah ? Si la chose est vraie et cet effondrement durable, la ville devrait se sevrer de 400 à 500 millions d'euros par an. La fête delanoiste, toute entière fondée sur une spéculation immobilière qu'elle a elle-même entretenue en raréfiant l'offre de logements, prendrait fin.
Le retour au réel s'annonce sévère. Toute l'énergie de l'Hôtel-de-ville va donc s'employer à le dissimuler avant les élections de 2014, par une hausse accrue de la dette ou une réduction des investissements si besoin est. Après 2014, les parisiens pourront bien se réveiller, il sera trop tard. Toute ressemblance avec l'élection récente d'un président normal serait fortuite ...
Ainsi, sur onze ans, ce sont près de 4,5 milliards d'euros que la hausse des prix immobiliers a fait miraculeusement tomber dans l'escarcelle fiscale municipale. Ajoutée à la hausse des impôts depuis 2006 (la taxe foncière a crû à Paris de 67,90 %, soit le record de France !) et au triplement de la dette, c'est au total une somme de plus de 7 milliards d'euros supplémentaires dont Delanoë a disposé, non du fait de sa bonne gestion, mais en raison de circonstances extérieures et de l'augmentation de la pression fiscale ou de l'endettement. Ces 7 milliards ont été dilapidés dans l'achat de logements à des fins clientélistes et des travaux et projets aussi dispendieux qu'inutiles (104, tramway, travaux permanents sur la voirie, copinage avec Guazzini à Jean Bouin, hausse des frais de communication et des dépenses de fonctionnement, etc.). A titre de comparaison, cette somme aurait suffi à financer plus du tiers du coût du Grand Paris et de son nouveau réseau de transports souterrains dont l'Île-de-France a tant besoin, selon les dires mêmes des élus de "gauche" franciliens qui s'offusquent de l'enterrement gouvernemental du projet.
Quoi qu'il en soit, pour refuser de suivre l'opposition dans sa proposition de prêter 500 millions au Grand Paris, l'adjoint aux finances, Bernard Gaudillère, a déclaré : " ...les montants (des droits de mutation) du mois d'août 2012 sont en recul de 25% par rapport au mois d'août 2011. Ce recul atteint 60% en septembre."
Ah, ah ? Si la chose est vraie et cet effondrement durable, la ville devrait se sevrer de 400 à 500 millions d'euros par an. La fête delanoiste, toute entière fondée sur une spéculation immobilière qu'elle a elle-même entretenue en raréfiant l'offre de logements, prendrait fin.
Le retour au réel s'annonce sévère. Toute l'énergie de l'Hôtel-de-ville va donc s'employer à le dissimuler avant les élections de 2014, par une hausse accrue de la dette ou une réduction des investissements si besoin est. Après 2014, les parisiens pourront bien se réveiller, il sera trop tard. Toute ressemblance avec l'élection récente d'un président normal serait fortuite ...