Merci en tout cas au presque deux cents personnes qui se sont réunies pour constituer cette liste, promue par le Mouvement pour une gauche moderne et le Parti libéral-démocrate. Cela n'a pas suffit : il en fallait 225. Il est vrai que nous nous y sommes pris très tard, avec un lancement le 12 janvier pour un dépôt le 15 février. Il est vrai aussi que les règles électorales sont dissuasives pour les "petites" listes.
Pour se porter candidat, la réglementation exige une attestation d'inscription sur les listes électorales. A l'heure d'Internet, on pourrait penser qu'elle puisse être commandée à distance. De toute façon, on ne saurait en faire un trafic quelconque car la déclaration de candidature qui l'accompagne doit être signée par son auteur et, sauf à faire un faux, personne ne peut forcer quiconque à être candidat. Mais non : les braves gens sont obligés d'aller en mairie, au bureau des élections, lesquels sont généralement fermés les samedi et dimanche. De plus, notamment à Paris, des mairies d'arrondissement ont exigé que le document soit signé par le directeur des services ce qui a parfois contraint des demandeurs à revenir. Pratique pour celles et ceux qui ne vivent pas de politique ... Nous avons donc reçus des candidatures hors délai tant il était compliqué d'obtenir cette pièce pour plusieurs colistiers.
De toute façon, l'impression des 21 millions bulletins de vote et professions de foi nécessaires à la simple campagne officielle en IDF nous aurait posé de redoutables problèmes et entraîné sur des voies financièrement périlleuses. Fort heureusement, les prochaines échéances électorales sont beaucoup moins contraignantes et nous permettront de participer pleinement aux scrutins.
Ce contretemps est d'autant plus frustrant que la probabilité de la réélection de J-P. Huchon, condamné en première instance et en appel pour prise illégale d'intérêts et au bilan régional ectoplasmique, est de plus en plus forte. Tout cela parce qu'une majorité d'électeurs veut sanctionner Sarkozy, sans même se demander quelle est la portée régionale de son vote. L'île-de-France va donc reprendre pour au moins 4 ans d'inertie, de parlotes, d'arrosage clientéliste et de mauvaises solutions en matière de logement ou de transport. L'heure du réveil n'a visiblement pas encore sonné.
Mais restons optimistes : patience et longueur de temps font plus que com' ni que gaspillage ...
Serge Federbusch
Pour se porter candidat, la réglementation exige une attestation d'inscription sur les listes électorales. A l'heure d'Internet, on pourrait penser qu'elle puisse être commandée à distance. De toute façon, on ne saurait en faire un trafic quelconque car la déclaration de candidature qui l'accompagne doit être signée par son auteur et, sauf à faire un faux, personne ne peut forcer quiconque à être candidat. Mais non : les braves gens sont obligés d'aller en mairie, au bureau des élections, lesquels sont généralement fermés les samedi et dimanche. De plus, notamment à Paris, des mairies d'arrondissement ont exigé que le document soit signé par le directeur des services ce qui a parfois contraint des demandeurs à revenir. Pratique pour celles et ceux qui ne vivent pas de politique ... Nous avons donc reçus des candidatures hors délai tant il était compliqué d'obtenir cette pièce pour plusieurs colistiers.
De toute façon, l'impression des 21 millions bulletins de vote et professions de foi nécessaires à la simple campagne officielle en IDF nous aurait posé de redoutables problèmes et entraîné sur des voies financièrement périlleuses. Fort heureusement, les prochaines échéances électorales sont beaucoup moins contraignantes et nous permettront de participer pleinement aux scrutins.
Ce contretemps est d'autant plus frustrant que la probabilité de la réélection de J-P. Huchon, condamné en première instance et en appel pour prise illégale d'intérêts et au bilan régional ectoplasmique, est de plus en plus forte. Tout cela parce qu'une majorité d'électeurs veut sanctionner Sarkozy, sans même se demander quelle est la portée régionale de son vote. L'île-de-France va donc reprendre pour au moins 4 ans d'inertie, de parlotes, d'arrosage clientéliste et de mauvaises solutions en matière de logement ou de transport. L'heure du réveil n'a visiblement pas encore sonné.
Mais restons optimistes : patience et longueur de temps font plus que com' ni que gaspillage ...
Serge Federbusch