La nature encagée
Hidalgo a révélé, dans le JDD il y a une semaine, ce qu'elle ourdit contre la place d'Italie. Elle va donc présenter au Conseil d'arrondissement du 13ème puis au Conseil de Paris un projet de délibération (dit DVD n°58) qui est une vraie provocation.
En effet, présenter un "bilan de la concertation" le 14 mars alors que les conseils de quartiers sont convoqués à une réunion de travail le ... 8 avril, est une forme de plaisanterie.
Une autre délibération (DVD 63) présente même déjà un "bilan de la concertation" !
Le texte qui devrait être voté prévoit tout dans le détail : une largeur de chaussée réduite à 12 mètres, l'élargissement du square central, la création de nouvelles traversées piétonnes, l'"apaisement de la circulation sur les contre allées" (sic). Une "vue d'artiste" livrée à la presse montre une sorte de cage de zoo géante dont les occupants seraient les humains ! Bref, à part la couleur des potelets, on ne voit pas très bien ce que la mairie laisse ouvert à la pseudo concertation.
Hidalgo annonce "diminuer d'environ un tiers la surface de la place dévolue à la circulation automobile". Quand bien même on souhaiterait limiter la circulation automobile à Paris, il faudrait impérativement que ce plan s'accompagne d'un renforcement des transports en commun. Or, dans le 13ème arrondissement, l'adjoint au maire chargé des transports vient d'annoncer une diminution de 36% des crédits de la ville alloués à la traverse ! Il en sera d'ailleurs de même pour les quatre autres traverses parisiennes.
Pour mémoire, les cinq traverses parisiennes sont financées à 90% par la ville et 10% par le STIF.
Les faits sont têtus : si l'on réduit l'espace de circulation automobile en même temps que les crédits alloués aux transports en commun, on engorge donc davantage le trafic et on augmente la pollution.
De plus en plus, cette municipalité s'enfonce dans le déni de démocratie et la manipulation avec la complicité des médias. Une fois encore, seule une mobilisation sur le terrain des habitants pourrait contrecarrer ses plans.
En effet, présenter un "bilan de la concertation" le 14 mars alors que les conseils de quartiers sont convoqués à une réunion de travail le ... 8 avril, est une forme de plaisanterie.
Une autre délibération (DVD 63) présente même déjà un "bilan de la concertation" !
Le texte qui devrait être voté prévoit tout dans le détail : une largeur de chaussée réduite à 12 mètres, l'élargissement du square central, la création de nouvelles traversées piétonnes, l'"apaisement de la circulation sur les contre allées" (sic). Une "vue d'artiste" livrée à la presse montre une sorte de cage de zoo géante dont les occupants seraient les humains ! Bref, à part la couleur des potelets, on ne voit pas très bien ce que la mairie laisse ouvert à la pseudo concertation.
Hidalgo annonce "diminuer d'environ un tiers la surface de la place dévolue à la circulation automobile". Quand bien même on souhaiterait limiter la circulation automobile à Paris, il faudrait impérativement que ce plan s'accompagne d'un renforcement des transports en commun. Or, dans le 13ème arrondissement, l'adjoint au maire chargé des transports vient d'annoncer une diminution de 36% des crédits de la ville alloués à la traverse ! Il en sera d'ailleurs de même pour les quatre autres traverses parisiennes.
Pour mémoire, les cinq traverses parisiennes sont financées à 90% par la ville et 10% par le STIF.
Les faits sont têtus : si l'on réduit l'espace de circulation automobile en même temps que les crédits alloués aux transports en commun, on engorge donc davantage le trafic et on augmente la pollution.
De plus en plus, cette municipalité s'enfonce dans le déni de démocratie et la manipulation avec la complicité des médias. Une fois encore, seule une mobilisation sur le terrain des habitants pourrait contrecarrer ses plans.