A une interrogation persistante, le responsable d'Airparif a fini par apporter la réponse suivante, au sujet du carrefour Magenta/Lafayette :
" Bonjour Monsieur,
Ma réponse générale à partir des documents en ligne sur notre site vous indiquait que au carrefour Magenta /Lafayette comme dans d’autres carrefours parisiens régulièrement encombrés, la valeur limite annuelle en dioxyde d’azote était largement dépassée (peut-être même de l’ordre du double, c'est-à-dire 80 µg/m3). Du reste vous allez voir ci-dessous que cette information a été confirmée par le service des études d’Airparif.
L’analyse que vient de faire le service des Etudes des données estimées au carrefour Magenta/ Lafayette par modélisation permet de donner des ordres de grandeur un peu plus précis mais comportant cependant des incertitudes (plus importantes que pour des mesures in situ) :
au carrefour Lafayette /Magenta la moyenne annuelle en dioxyde d’azote en 2002 était de l’ordre de 75 µg/m3 et en 2010 de l’ordre de 80 µg/m3 soit une différence de l’ordre de 5% (l’objectif annuel de qualité de 40 µg/m3 devenu une valeur limite en 2010 était dépassé).
La moyenne annuelle en particules PM10 en 2002 comme en 2010 était de l’ordre de 40 µg/m3 (40 µg/m3 étant la valeur limite à ne pas dépasser), enfin la moyenne en benzène de l’ordre de 8 µg/m3 en 2002 était deux fois plus faible en 2010 (l’objectif de qualité de 2 µg/m3 était dépassé, la valeur limite de 5 µg/m3 était dépassée en 2002) .
Ainsi donc, pour deux des trois principaux polluants, les objectifs sont loin d'être atteints et il y a même une augmentation du simple au double pour le pire polluant, le dioxyde d'azote ! Comme échec, il n'y a pas mieux. Cela n'empêche pas à la "Voix de son maire"® de répéter en boucle, à chaque fois que le sujet revient sur le tapis, que sa politique est un succès et qu'elle est inspirée par le souci de la santé des Parisiens.
Là où ce résultat est particulièrement édifiant, c'est que, partout où la mairie de Paris n'est pas ou est moins intervenue, la pollution a régressé bien plus fortement, du fait notamment des nouvelles motorisations et nouveaux carburants.
Comme l'observe Jean-Claude Aron dans un courrier qu'il vient d'envoyer à la mairie du 10ème arrondissement : " la pollution par le NO² (dioxyde), qui est représentative de la pollution automobile a diminué de 17% dans Paris et de 75 % dans l’ensemble du réseau routier français, mais augmenté de 5% au carrefour Lafayette Magenta avec des niveaux qui sont le double des teneurs moyennes qui, elles,sont un peu supérieures aux normes."
Deux constats terribles sont contenus dans cette remarque : la pollution a diminué trois fois plus vite en France entière qu'à Paris et elle a augmenté sur les axes civilisés chers à Delanoë & Co.
Vous apprécierez d'autant mieux le mensonge éhonté de Delanoë, lors d'un compte-rendu de mandat, qui roulait des mécaniques sur le sujet : amusez-vous ICI.
Si, après ça, vous entendez de nouveau les emberlificoteurs municipaux se vanter de leur politique, mettez un mouchoir devant votre bouche lorsque vous tousserez de stupéfaction ...
" Bonjour Monsieur,
Ma réponse générale à partir des documents en ligne sur notre site vous indiquait que au carrefour Magenta /Lafayette comme dans d’autres carrefours parisiens régulièrement encombrés, la valeur limite annuelle en dioxyde d’azote était largement dépassée (peut-être même de l’ordre du double, c'est-à-dire 80 µg/m3). Du reste vous allez voir ci-dessous que cette information a été confirmée par le service des études d’Airparif.
L’analyse que vient de faire le service des Etudes des données estimées au carrefour Magenta/ Lafayette par modélisation permet de donner des ordres de grandeur un peu plus précis mais comportant cependant des incertitudes (plus importantes que pour des mesures in situ) :
au carrefour Lafayette /Magenta la moyenne annuelle en dioxyde d’azote en 2002 était de l’ordre de 75 µg/m3 et en 2010 de l’ordre de 80 µg/m3 soit une différence de l’ordre de 5% (l’objectif annuel de qualité de 40 µg/m3 devenu une valeur limite en 2010 était dépassé).
La moyenne annuelle en particules PM10 en 2002 comme en 2010 était de l’ordre de 40 µg/m3 (40 µg/m3 étant la valeur limite à ne pas dépasser), enfin la moyenne en benzène de l’ordre de 8 µg/m3 en 2002 était deux fois plus faible en 2010 (l’objectif de qualité de 2 µg/m3 était dépassé, la valeur limite de 5 µg/m3 était dépassée en 2002) .
Ainsi donc, pour deux des trois principaux polluants, les objectifs sont loin d'être atteints et il y a même une augmentation du simple au double pour le pire polluant, le dioxyde d'azote ! Comme échec, il n'y a pas mieux. Cela n'empêche pas à la "Voix de son maire"® de répéter en boucle, à chaque fois que le sujet revient sur le tapis, que sa politique est un succès et qu'elle est inspirée par le souci de la santé des Parisiens.
Là où ce résultat est particulièrement édifiant, c'est que, partout où la mairie de Paris n'est pas ou est moins intervenue, la pollution a régressé bien plus fortement, du fait notamment des nouvelles motorisations et nouveaux carburants.
Comme l'observe Jean-Claude Aron dans un courrier qu'il vient d'envoyer à la mairie du 10ème arrondissement : " la pollution par le NO² (dioxyde), qui est représentative de la pollution automobile a diminué de 17% dans Paris et de 75 % dans l’ensemble du réseau routier français, mais augmenté de 5% au carrefour Lafayette Magenta avec des niveaux qui sont le double des teneurs moyennes qui, elles,sont un peu supérieures aux normes."
Deux constats terribles sont contenus dans cette remarque : la pollution a diminué trois fois plus vite en France entière qu'à Paris et elle a augmenté sur les axes civilisés chers à Delanoë & Co.
Vous apprécierez d'autant mieux le mensonge éhonté de Delanoë, lors d'un compte-rendu de mandat, qui roulait des mécaniques sur le sujet : amusez-vous ICI.
Si, après ça, vous entendez de nouveau les emberlificoteurs municipaux se vanter de leur politique, mettez un mouchoir devant votre bouche lorsque vous tousserez de stupéfaction ...