Propreté de Paris : comment Hidalgo est passée de briseuse de grève à capitularde en une journée !

Spectaculaire revirement digne des plus beaux baissés de culotte de la politique.

Jusqu'à jeudi matin, Hidalgo essayait de tenir tête aux grévistes du service de la propreté. Pour cela, cette ex-inspectrice du travail qui se prétend de gôôôche de stricte obédience n'a pas hésité, en douce, à faire appel aux entreprises privées qui officient dans les arrondissements en délégation. Elles ont été discrètement mandatées pour prendre en charge la collecte des bennes dans les arrondissements en régie, c'est à dire nettoyés directement par la ville.

Patatras ! Après cet accès de "patronite" aiguë voilà soudain Hidalgo capitulant sur toute la ligne et cédant à la quasi-totalité des revendications syndicales. Du reste, les organisations des agents municipaux pavoisent. « Nous avons obtenu satisfaction sur la plupart des sujets et cela va se traduire par du plus-plus pour les éboueurs et les égoutiers en termes de rémunérations », se félicite Frédéric Aubisse, secrétaire général de la CGT-Egouts de Paris.

Pour tenter de ne pas perdre la face, Hidalgo fait dire par la presse qui lui mange dans la main que tout ceci est uniquement dû au mauvais climat social et à la loi Macron ! Il suffit pourtant d'aller sur les sites Internet des organisations syndicales pour mesurer le degré de détestation et d'exaspération des agents de la ville à l'égard de leur maire et de son prédécesseur, Delanoë.

Rappelons que ce dernier et Hidalgo ne peuvent plus depuis des années présenter leurs voeux au personnel de la mairie tant ils se font huer !

Quoi qu'il en soit, la capitulation d'Hidalgo va donner des idées à toutes les autres catégories de personnel. Quand on pense que cette dernière s'est vantée de diriger une des rares collectivités qui continuent à créer des emplois publics, on mesure l'immensité du problème de financement qui pointe.

Sur le fond, la mauvaise gestion et le clientélisme sont les deux principaux facteurs des difficultés de la ville laquelle, impécunieuse et mal organisée, ne peut avoir de politique de bonne gestion des personnels.

Parisiens, une fois de plus, à vos porte-monnaie !