Elle continue de fumer !
Tout part d'un constat brutalement asséné par Fiasco-Morizet : "dire que la voiture a pris trop d'importance à Paris est un constat partagé par tous". Ah bon ?
Prenons alors un peu de temps pour décortiquer les chiffres de l'Observatoire des déplacements à Paris, organisme municipal qui fait pourtant son possible pour dissimuler les comparaisons gênantes en ne présentant jamais les mêmes séries statistiques et les mêmes variables selon les modes de transport.
Il ressort en résumé de ces chiffres que les dizaines de milliards d'euros consacrés aux réaménagements de la voirie, au tramway et à Vélib' n'ont abouti, entre 2003 et 2013, qu'à une hausse de 5,3 % par an de l'usage du bus et du tram alors que le métro, auquel la municipalité ne consacrait presque rien car il ne se voit pas et qu'il est davantage utilisé par des banlieusards non votants à Paris a spontanément cru de 2,23 % par an en moyenne. Pendant ce temps, l'usage des deux-roues motorisé augmentait de 2,96 %.
Et celui de la monstrueuse automobile dont personne ne veut plus selon NFM et Hidalgo ? Malgré le véritable parcours du combattant confinant parfois au martyr urbain qui lui est infligé et la hausse massive des taxes qui la frappent elle n'a baissé que de 2,4 % par an. Bref, la ruineuse politique municipale en matière de transports depuis bientôt quinze ans, qui a lourdement plombé les finances de la ville, et la chasse à l'automobile n'ont obtenu que des résultats très médiocres. Pourquoi ? Parce que, n'en déplaise à NFM et Hidalgo, pour de nombreux usagers, l'automobile est encore nécessaire pour des déplacements fatigants, mal connectés par les transports en commun ou chargés.
Un dernier mot pour le vélo. Oyez, oyez braves Parisiens ! Savez vous quel pourcentage d'augmentation annuelle connaissait l'usage du vélo de 1997 à 2003, avant donc que les politiques delanoesques n'entrent en oeuvre ? 8 %. Et savez-vous quel est ce même pourcentage entre 2003 et 2013, dispendieux Vélib' compris ? 6 % !!! Bref, le diable cycliste roule sur les détails et la politique dont les socioverdistes enfument les médias depuis bientôt quinze ans est un échec et ne suit que des tendances spontanées observables dans toutes les grandes villes. Du reste, à Paris, le vélo demeure un mode de transport marginal et tout à fait anecdotique si on ouvre l'étude sur les déplacements depuis et vers la banlieue.
Ceci posé, revenons maintenant à notre dépliant publicitaire morizetien des bords de Seine.
Au terme d'une étude ayant duré quelques semaines, défense de rire, l'UMP décérébrée par sa cheftaine du moment a pondu un document où les flux automobiles, vélocipédiques et piétons se croisent et se décroisent, une maille à l'endroit et une maille à l'envers comme dans un tricot, sur les quais hauts et bas entre le quai du Louvre et le pont Louis Philippe. Les voitures sont censées suivre ce parcours fléché, qui serait naturellement agrémenté de jardinets de piscines et d'une nuée de feux tricolores pour tenter de le réguler, pendant que les piétons feraient le chemin inverse, aidés de temps à autres de circulations verticales.
Cette loufoquerie, qui provoquerait une congestion permanente du centre de Paris puisque les véhicules, dissuadés par les embouteillages, chercheraient à passer plus au Nord, par Réaumur, les Grands boulevards et Magenta notamment, axes déjà saturés, est censée fonctionner car un effort serait fait sur les transports en commun. Lesquels ? Une prolongation des lignes 11 du métro et E du RER ! Jusqu'à la mer peut-être ? Evidemment, cette extension n'a presque rien à voir avec le Schmilblick du centre parisien et ne résoudrait qu'une part infime des problèmes posés.
Une phrase résume mieux que toutes les autres la vacuité de ce projet. Elle est inscrite dans la présentation donnée à la presse : "refuser la linéarité au profit du mouvement, ne pas réduire les possibles en enfermant la réflexion sur un axe continu". Les embouteillés apprécieront.
Coût estimé de ces plaisanteries par Fiasco-Morizet : 60 millions d'euros, une paille.
En réalité, cette offensive de com' engagée à la va-vite pour tenter de surpasser Hidalgo dans la démagogie boboiste confine au ridicule et ne fera que conforter les socialistes dans leur politique. Il leur suffira de dire qu'ils sont plus réalistes et pourront au surplus se gausser du fait que l'UMP parisienne reprend elle-même l'idée, par exemple, que l'aménagement de la Rive gauche est un succès ce qu'il n'est pas en réalité.
La course à l'échalote dans le rideau de fumée vaporisé par Delanoë et ses clones : tel est le sport préféré de NFM qu'elle pourra à son aise pratiquer sur ses futures berges reconquises. Simple précision : ce sera une course virtuelle dans un jeu vidéo car ce risible coup de com' n'aura en vérité servi qu'Hidalgo.
Même en rêve, les socialistes n'auraient pu imaginer pareille fausse valeur pour diriger leur opposition.
Prenons alors un peu de temps pour décortiquer les chiffres de l'Observatoire des déplacements à Paris, organisme municipal qui fait pourtant son possible pour dissimuler les comparaisons gênantes en ne présentant jamais les mêmes séries statistiques et les mêmes variables selon les modes de transport.
Il ressort en résumé de ces chiffres que les dizaines de milliards d'euros consacrés aux réaménagements de la voirie, au tramway et à Vélib' n'ont abouti, entre 2003 et 2013, qu'à une hausse de 5,3 % par an de l'usage du bus et du tram alors que le métro, auquel la municipalité ne consacrait presque rien car il ne se voit pas et qu'il est davantage utilisé par des banlieusards non votants à Paris a spontanément cru de 2,23 % par an en moyenne. Pendant ce temps, l'usage des deux-roues motorisé augmentait de 2,96 %.
Et celui de la monstrueuse automobile dont personne ne veut plus selon NFM et Hidalgo ? Malgré le véritable parcours du combattant confinant parfois au martyr urbain qui lui est infligé et la hausse massive des taxes qui la frappent elle n'a baissé que de 2,4 % par an. Bref, la ruineuse politique municipale en matière de transports depuis bientôt quinze ans, qui a lourdement plombé les finances de la ville, et la chasse à l'automobile n'ont obtenu que des résultats très médiocres. Pourquoi ? Parce que, n'en déplaise à NFM et Hidalgo, pour de nombreux usagers, l'automobile est encore nécessaire pour des déplacements fatigants, mal connectés par les transports en commun ou chargés.
Un dernier mot pour le vélo. Oyez, oyez braves Parisiens ! Savez vous quel pourcentage d'augmentation annuelle connaissait l'usage du vélo de 1997 à 2003, avant donc que les politiques delanoesques n'entrent en oeuvre ? 8 %. Et savez-vous quel est ce même pourcentage entre 2003 et 2013, dispendieux Vélib' compris ? 6 % !!! Bref, le diable cycliste roule sur les détails et la politique dont les socioverdistes enfument les médias depuis bientôt quinze ans est un échec et ne suit que des tendances spontanées observables dans toutes les grandes villes. Du reste, à Paris, le vélo demeure un mode de transport marginal et tout à fait anecdotique si on ouvre l'étude sur les déplacements depuis et vers la banlieue.
Ceci posé, revenons maintenant à notre dépliant publicitaire morizetien des bords de Seine.
Au terme d'une étude ayant duré quelques semaines, défense de rire, l'UMP décérébrée par sa cheftaine du moment a pondu un document où les flux automobiles, vélocipédiques et piétons se croisent et se décroisent, une maille à l'endroit et une maille à l'envers comme dans un tricot, sur les quais hauts et bas entre le quai du Louvre et le pont Louis Philippe. Les voitures sont censées suivre ce parcours fléché, qui serait naturellement agrémenté de jardinets de piscines et d'une nuée de feux tricolores pour tenter de le réguler, pendant que les piétons feraient le chemin inverse, aidés de temps à autres de circulations verticales.
Cette loufoquerie, qui provoquerait une congestion permanente du centre de Paris puisque les véhicules, dissuadés par les embouteillages, chercheraient à passer plus au Nord, par Réaumur, les Grands boulevards et Magenta notamment, axes déjà saturés, est censée fonctionner car un effort serait fait sur les transports en commun. Lesquels ? Une prolongation des lignes 11 du métro et E du RER ! Jusqu'à la mer peut-être ? Evidemment, cette extension n'a presque rien à voir avec le Schmilblick du centre parisien et ne résoudrait qu'une part infime des problèmes posés.
Une phrase résume mieux que toutes les autres la vacuité de ce projet. Elle est inscrite dans la présentation donnée à la presse : "refuser la linéarité au profit du mouvement, ne pas réduire les possibles en enfermant la réflexion sur un axe continu". Les embouteillés apprécieront.
Coût estimé de ces plaisanteries par Fiasco-Morizet : 60 millions d'euros, une paille.
En réalité, cette offensive de com' engagée à la va-vite pour tenter de surpasser Hidalgo dans la démagogie boboiste confine au ridicule et ne fera que conforter les socialistes dans leur politique. Il leur suffira de dire qu'ils sont plus réalistes et pourront au surplus se gausser du fait que l'UMP parisienne reprend elle-même l'idée, par exemple, que l'aménagement de la Rive gauche est un succès ce qu'il n'est pas en réalité.
La course à l'échalote dans le rideau de fumée vaporisé par Delanoë et ses clones : tel est le sport préféré de NFM qu'elle pourra à son aise pratiquer sur ses futures berges reconquises. Simple précision : ce sera une course virtuelle dans un jeu vidéo car ce risible coup de com' n'aura en vérité servi qu'Hidalgo.
Même en rêve, les socialistes n'auraient pu imaginer pareille fausse valeur pour diriger leur opposition.