Le maire de la nuit n'est pas content du tout. Il appelle bistrotiers et autres cabaretiers à boycotter la fête de la musique. D'ici à ce que Paris Blanche et Nuit Plage, ou l'inverse on ne sait plus, soient à leur tour ostracisés ... Mon dieu quelle horreur, n'envisageons même pas une pareille atteinte à la civilisation des loisirs !
La raison de ce nocturne courroux ? Les tracas et interdictions administratives faites aux patrons de bistrots, à la demande de riverains excédés par le tapage réel ou supposé de leurs établissements. Le maire de la nuit en a tout particulièrement contre la maire du jour, qu'il accuse de duplicité sur le sujet.
Cette querelle est plus signifiante qu'il n'y paraît, comme disent les intellos de gauche.
La démagogie delanoiste a quatre piliers : le logement clientéliste dit social, la com' pour enfumer les médias, l'embrigadement de quartier par la "concertation" et la fête pour distraire l'opinion. Si deux d'entre eux sont lézardés, l'édifice devient fragile. Pour éviter qu'ils ne poussent dans des directions différentes, la mairie s'emploie à circonscrire les happenings à certains endroits : c'est la raison du sacrifice de la place de l'Hôtel-de-Ville puis de la République au Moloch festif. Mais la vraie vie passe aussi par le bar du coin. Et là, les riverains protestent et la mairie, qui n'est rien d'autre en définitive qu'une machine à compter les voix, finit par leur donner raison.
Tout cela s'ajoute à une crise de la restauration. L'an dernier, 1337 immatriculations de restaurants traditionnels et de type restauration rapide ont été enregistrées à Paris, soit 18 % de moins qu'en 2011. Le nombre de radiations, lui, a augmenté de 34% à 1936. Les défaillances ont crû de 27 % à 285, lit-on dans Challenges daté du 19 juin 2014.
Bref, couplée à une politique hostile aux déplacements rapides car motorisés, à un marché du logement détraqué par les préemptions municipales, à une hausse des impôts et à la mauvaise gestion des personnels, les éléments du puzzle du déclin parisien commencent à se toucher pour former un triste tableau.
Ah, oui, au fait, quelle est l'efficacité des "Pierrots de la nuit", cette clownesque et dispendieuse initiative qui devait servir de médiateur dans les cas de tapage nocturne ?
La raison de ce nocturne courroux ? Les tracas et interdictions administratives faites aux patrons de bistrots, à la demande de riverains excédés par le tapage réel ou supposé de leurs établissements. Le maire de la nuit en a tout particulièrement contre la maire du jour, qu'il accuse de duplicité sur le sujet.
Cette querelle est plus signifiante qu'il n'y paraît, comme disent les intellos de gauche.
La démagogie delanoiste a quatre piliers : le logement clientéliste dit social, la com' pour enfumer les médias, l'embrigadement de quartier par la "concertation" et la fête pour distraire l'opinion. Si deux d'entre eux sont lézardés, l'édifice devient fragile. Pour éviter qu'ils ne poussent dans des directions différentes, la mairie s'emploie à circonscrire les happenings à certains endroits : c'est la raison du sacrifice de la place de l'Hôtel-de-Ville puis de la République au Moloch festif. Mais la vraie vie passe aussi par le bar du coin. Et là, les riverains protestent et la mairie, qui n'est rien d'autre en définitive qu'une machine à compter les voix, finit par leur donner raison.
Tout cela s'ajoute à une crise de la restauration. L'an dernier, 1337 immatriculations de restaurants traditionnels et de type restauration rapide ont été enregistrées à Paris, soit 18 % de moins qu'en 2011. Le nombre de radiations, lui, a augmenté de 34% à 1936. Les défaillances ont crû de 27 % à 285, lit-on dans Challenges daté du 19 juin 2014.
Bref, couplée à une politique hostile aux déplacements rapides car motorisés, à un marché du logement détraqué par les préemptions municipales, à une hausse des impôts et à la mauvaise gestion des personnels, les éléments du puzzle du déclin parisien commencent à se toucher pour former un triste tableau.
Ah, oui, au fait, quelle est l'efficacité des "Pierrots de la nuit", cette clownesque et dispendieuse initiative qui devait servir de médiateur dans les cas de tapage nocturne ?