Malgré tous les efforts des delanoistes et de leurs alliés verts et rouges pour drainer quelques sympathisants et rameuter leurs élus, le sentiment ultra-majoritaire des participants est bien que ce projet de salle de shoot est une aberration.
Alors que la décision est déjà prise et que la plupart des modalités de fonctionnement son arrêtées, les riverains et plus généralement les résidents du 10ème arrondissement ont mis en lumière les risques mal pris en compte dans ce dossier.
Faisant fi de la position de l'Académie nationale de médecine, en février dernier, qui s'est déclarée opposée à ces salles et méconnaissant les problèmes de voisinage et de sécurité, la mairie de M. Delanoë et Madame Hidalgo s'entête.
Ces salles ne permettent en rien d'aider les toxicomanes à sortir de la drogue, elles ne font que créer des structures de cantonnement où on les voit moins.
L'argent consacré à son fonctionnement (on parle déjà d'un million d'euros annuels) ne le sera pas à des actions de prévention et de désintoxication.
Le rapport de l'Inserm sur le sujet évoqué par la mairie et beaucoup moins catégorique qu'elle le dit.
Quant au choix d'implanter cette salle, qui ne peut attirer des drogués que s'ils n'ont pas le sentiment de risquer d'être appréhendés, à un endroit déjà fortement marqué par la délinquance, c'est une aberration.
Il n'existe dès lors qu'une seule solution satisfaisante : qu'un référendum soit organisé rapidement, au minimum à échelle de l'arrondissement, pour que les habitants puissent décider par eux-mêmes.
C'est le devoir de la mairie de Paris de le mettre en oeuvre dans les plus brefs délais.
Serge FEDERBUSCH
Conseiller du 10ème arrondissement de Paris
Alors que la décision est déjà prise et que la plupart des modalités de fonctionnement son arrêtées, les riverains et plus généralement les résidents du 10ème arrondissement ont mis en lumière les risques mal pris en compte dans ce dossier.
Faisant fi de la position de l'Académie nationale de médecine, en février dernier, qui s'est déclarée opposée à ces salles et méconnaissant les problèmes de voisinage et de sécurité, la mairie de M. Delanoë et Madame Hidalgo s'entête.
Ces salles ne permettent en rien d'aider les toxicomanes à sortir de la drogue, elles ne font que créer des structures de cantonnement où on les voit moins.
L'argent consacré à son fonctionnement (on parle déjà d'un million d'euros annuels) ne le sera pas à des actions de prévention et de désintoxication.
Le rapport de l'Inserm sur le sujet évoqué par la mairie et beaucoup moins catégorique qu'elle le dit.
Quant au choix d'implanter cette salle, qui ne peut attirer des drogués que s'ils n'ont pas le sentiment de risquer d'être appréhendés, à un endroit déjà fortement marqué par la délinquance, c'est une aberration.
Il n'existe dès lors qu'une seule solution satisfaisante : qu'un référendum soit organisé rapidement, au minimum à échelle de l'arrondissement, pour que les habitants puissent décider par eux-mêmes.
C'est le devoir de la mairie de Paris de le mettre en oeuvre dans les plus brefs délais.
Serge FEDERBUSCH
Conseiller du 10ème arrondissement de Paris