Sur le fond, la cause est entendue et a été rappelée avec précision par Jacques Lelièvre, le président du club Jean Bouin : aucun des arguments municipaux pour dépenser au minimum 200 millions d'euros afin d'abriter moins de 10 rencontres annuelles de rugby professionnel ne tient la route. On peut faire aussi bien pour nettement moins cher à Charléty ou au Parc des princes ou se contenter d'une rénovation beaucoup moins lourde du stade actuel. Du reste, le dossier pour les JO 2012 le prévoyait. Par ailleurs, la rentabilisation de l'investissement grâce à quelques milliers de mètres carrés de commerces et restaurants est une plaisanterie. Cette opération serait un gouffre sans fond pour les contribuables parisiens, déjà malmenés par Delanoë.
Là où ce dernier s'est totalement pris les pieds dans le tapis, c'est qu'il a sous-estimé les problèmes immédiats que son projet poserait aux scolaires et aux sportifs amateurs qui utilisent Jean Bouin. Les solutions de relogement avancées par la ville (pelouse d'Auteuil, Suzanne Lenglen ou Bagatelle) sont ineptes et les professeurs d'éducation physique présents à la manifestation ont égrené les multiples raisons qui démontrent que tout ceci n'est que subterfuge. Du coup, la mobilisation fut impressionnante et quasi immédiate : plus de 6.000 personnes réunies avec un préavis de 10 jours, c'est bien la première fois que Delanoë est confronté à pareille résistance à Paris ! La tribune historique était pleine et quand ses occupants ont fait le tour du stade, la chaîne humaine était ininterrompue, comme vous le montre la photo ci-dessus.
Plus satisfaisant encore, les dirigeants du club comme les parents d'élève et les associations sportives ont compris qu'il fallait montrer les dents et bien signifier à Guazzini et Delanoë qu'ils se dresseraient face aux pelleteuses si, d'aventure, ces derniers persistaient dans leur projet. La désobéissance civile est en marche et elle est légitime face à pareil scandale.
Que la détermination des défenseurs de Jean Bouin ne faiblesse pas et le projet s'arrêtera. Car, sauf à sceller son destin politique, Delanoë ne prendra pas le risque de tels dégâts.
Reste maintenant à faire savoir à tous les Parisiens, aux Halles, place de la République ou ailleurs, que ce genre de détermination est payante. Il faut rester solidaire des sportifs de Jean Bouin qui sont en train d'ouvrir la première brèche dans un delanoisme qui a mangé son pain blanc.
Là où ce dernier s'est totalement pris les pieds dans le tapis, c'est qu'il a sous-estimé les problèmes immédiats que son projet poserait aux scolaires et aux sportifs amateurs qui utilisent Jean Bouin. Les solutions de relogement avancées par la ville (pelouse d'Auteuil, Suzanne Lenglen ou Bagatelle) sont ineptes et les professeurs d'éducation physique présents à la manifestation ont égrené les multiples raisons qui démontrent que tout ceci n'est que subterfuge. Du coup, la mobilisation fut impressionnante et quasi immédiate : plus de 6.000 personnes réunies avec un préavis de 10 jours, c'est bien la première fois que Delanoë est confronté à pareille résistance à Paris ! La tribune historique était pleine et quand ses occupants ont fait le tour du stade, la chaîne humaine était ininterrompue, comme vous le montre la photo ci-dessus.
Plus satisfaisant encore, les dirigeants du club comme les parents d'élève et les associations sportives ont compris qu'il fallait montrer les dents et bien signifier à Guazzini et Delanoë qu'ils se dresseraient face aux pelleteuses si, d'aventure, ces derniers persistaient dans leur projet. La désobéissance civile est en marche et elle est légitime face à pareil scandale.
Que la détermination des défenseurs de Jean Bouin ne faiblesse pas et le projet s'arrêtera. Car, sauf à sceller son destin politique, Delanoë ne prendra pas le risque de tels dégâts.
Reste maintenant à faire savoir à tous les Parisiens, aux Halles, place de la République ou ailleurs, que ce genre de détermination est payante. Il faut rester solidaire des sportifs de Jean Bouin qui sont en train d'ouvrir la première brèche dans un delanoisme qui a mangé son pain blanc.