L'attribution de cette concession, destinée à remplacer celle de 2004 dont la résiliation est âprement contestée devant la justice ( voir là), devait se faire en fonction de deux critères principaux : le montant de la redevance et celui des travaux de valorisation du site.
Deux candidats étaient en lice : le Paris Tennis Club, dont le dirigeant, Hervé Picard est à l'origine des plaintes contre Delanoë d'un côté et Lagardère de l'autre.
Sur le premier critère : le montant de la redevance, il n'y a pas photo. Cliquez ici, là et là, et vous verrez que Picard donne plus que Lagardère. Pour ce dernier, le montant est d'ailleurs ridicule : de 20.000 euros dans les années qui viennent à 165.000 à échéance 2025 ! Comment se fait-il qu'un groupe aussi riche soit aussi radin ? S'il proposait mieux, sussurent les méchantes langues, on pourrait se demander légitimement pourquoi il avait obtenu sa première sous-concession, en 2004, pour beaucoup moins. Autant de questions qui pourraient turlupiner les juges qui continuent d'enquêter sur cette attribution de 2004.
Reste donc le second critère sur lequel la ville tente de s'appuyer pour faire triompher Lagardère : il investirait nettement plus que Picard. Sauf que, lorsqu'on lit dans les détails ( en cliquant ici et là), l'engagement ferme de Lagardère pour 6 millions d'euros, porte principalement sur un centre d'entraînement pour sa fameuse Lagardère Team. Un effort à son propre bénéfice donc. Le reste ne sont que vagues promesses conditionnelles.
Que voilà un bien singulier rapport ! Finalement, le caractère infructueux de l'appel d'offres va en arranger plus d'un, retardant toutefois le calendrier du projet Delanoë/Guazzini.
Reste une question de taille : comment se fait-il que ledit Guazzini ait payé si peu, encore moins que Lagardère, pour sa propre sous-concession en 2004, alors qu'il récupérait un morceau autrement significatif : le stade de rugby ? Quand bien même Delanoë échapperait au délit de favoritisme, son engagement au bénéfice de Guazzini, sur le fondement de tous ces chiffres, laisse entière la seconde accusation agitée par Picard : la prise illégale d'intérêt, laquelle n'est pas dépendante des pinaillages juridiques sur les questions de concession ou de délégation.
A suivre ...
Deux candidats étaient en lice : le Paris Tennis Club, dont le dirigeant, Hervé Picard est à l'origine des plaintes contre Delanoë d'un côté et Lagardère de l'autre.
Sur le premier critère : le montant de la redevance, il n'y a pas photo. Cliquez ici, là et là, et vous verrez que Picard donne plus que Lagardère. Pour ce dernier, le montant est d'ailleurs ridicule : de 20.000 euros dans les années qui viennent à 165.000 à échéance 2025 ! Comment se fait-il qu'un groupe aussi riche soit aussi radin ? S'il proposait mieux, sussurent les méchantes langues, on pourrait se demander légitimement pourquoi il avait obtenu sa première sous-concession, en 2004, pour beaucoup moins. Autant de questions qui pourraient turlupiner les juges qui continuent d'enquêter sur cette attribution de 2004.
Reste donc le second critère sur lequel la ville tente de s'appuyer pour faire triompher Lagardère : il investirait nettement plus que Picard. Sauf que, lorsqu'on lit dans les détails ( en cliquant ici et là), l'engagement ferme de Lagardère pour 6 millions d'euros, porte principalement sur un centre d'entraînement pour sa fameuse Lagardère Team. Un effort à son propre bénéfice donc. Le reste ne sont que vagues promesses conditionnelles.
Que voilà un bien singulier rapport ! Finalement, le caractère infructueux de l'appel d'offres va en arranger plus d'un, retardant toutefois le calendrier du projet Delanoë/Guazzini.
Reste une question de taille : comment se fait-il que ledit Guazzini ait payé si peu, encore moins que Lagardère, pour sa propre sous-concession en 2004, alors qu'il récupérait un morceau autrement significatif : le stade de rugby ? Quand bien même Delanoë échapperait au délit de favoritisme, son engagement au bénéfice de Guazzini, sur le fondement de tous ces chiffres, laisse entière la seconde accusation agitée par Picard : la prise illégale d'intérêt, laquelle n'est pas dépendante des pinaillages juridiques sur les questions de concession ou de délégation.
A suivre ...