L'avantage, quand on a défriché un sujet, c'est qu'il suffit de renvoyer à ce qu'on a déjà expliqué et que vous retrouverez in extenso en cliquant là.
Le 23 juillet dernier, nous écrivions en effet que : "dès lors que la concession (de Jean Bouin) a été illégalement attribuée sans mise en concurrence, on voit mal comment la mairie pourra écarter l'accusation de favoritisme".
Pas mal vu, non ? En réalité, Delanoë se démène depuis des années pour installer ses copains à Jean Bouin et il est passé à la vitesse supérieure en tentant de faire raser le stade pour le confier à Guazzini, aux frais des Parisiens. Et même s'il parvenait par miracle ou par la mansuétude des juges d'instruction à éviter in fine une mise en examen, le plus grand scandale est là : plus de 200 millions d'euros dépensés inutilement et des milliers de sportifs scolaires et amateurs traités comme des bagages de soute pour satisfaire les intérêts d'une petite clique.
Pour autant, les informations données hier par le Parisien ( cliquez là) laissent un peu le Delanopolis sur sa faim.
Reprenons. En janvier 2004, le maire exhorte le club Paris Jean Bouin (PJB) à trouver un terrain d'entente avec le Stade Français de Max Guazzini. S'ouvrent alors 5 mois d'âpres négociations entre la ville, PJB et le Stade Francais. Selon des témoins, 90% du temps est consacré à la sous-concession PJB/Stade Francais, sous l'arbitrage de la ville et dans ses locaux. Seuls 10 % le sont à la concession entre la Ville et PJB. Il fallait faire vite : le conseil de Paris se réunissait le 5 juillet 2004 avec à l'ordre du jour l'autorisation donnée au maire de conclure la concession avec le PJB. Ce sera chose faite, in extremis, 3 jours à peine avant ledit conseil !
Guazzini installé à Jean Bouin, la concession pouvait être conclue, le 11 août 2004. Question qui fâche : le PJB aurait-il accordé une sous-concession aussi avantageuse au Stade Francais si elle n'avait pas été signée avant la concession? Rien n'est moins sûr. Comprenez par là que l'attribution de la concession au PJB dépendait de la conclusion préalable d'une convention de sous-concession avec le Stade Francais qui, d'ailleurs, constitue une annexe du contrat de concession litigieux, qui en fait partie intégrante et qui expire le jour où le contrat de concession expire ...
Là où les informations du "Parisien" sont étonnantes, c'est qu'il paraîtrait que le président du club Jean Bouin, Jacques Lelièvre, ainsi que Delanoë et Lagardère soient convoqués pour mise en examen, mais que Guazzini ne serait, lui, que témoin assisté. Pourtant, le PJB ne faisait, en acceptant le "deal", que sauver sa peau et rester dans un stade qu'il occupe depuis presque 100 ans. Quant à la sous-concession accordée au "Team Lagardère", elle ne l'a été qu'en janvier 2006 et à des conditions nettement moins avantageuses que celles du Stade Francais. En 2004, ce n'est qu'un contrat de parrainage classique qui a été conclu entre Lagardère et le PJB.
On comprend donc mal comment, dans ces arrangements, celui qui s'en tire le mieux : Guazzini, serait le moins inquiété ? Surtout, qu'à la lumière du projet actuel de destruction du stade, on voit bien que le PJB et Lelièvre sont les dupes de l'histoire et n'ont servi qu'à faire entrer le loup Guazzini dans la bergerie de Jean Bouin. Le chouchou de la mairie est bien le Stade Français.
Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que Jean Bouin se transforme peu à peu en bourbier pour Delanoë & Co. L'hiver approchant, lui faudra-t-il bientôt entamer sa retraite du 16 ème ?
Le 23 juillet dernier, nous écrivions en effet que : "dès lors que la concession (de Jean Bouin) a été illégalement attribuée sans mise en concurrence, on voit mal comment la mairie pourra écarter l'accusation de favoritisme".
Pas mal vu, non ? En réalité, Delanoë se démène depuis des années pour installer ses copains à Jean Bouin et il est passé à la vitesse supérieure en tentant de faire raser le stade pour le confier à Guazzini, aux frais des Parisiens. Et même s'il parvenait par miracle ou par la mansuétude des juges d'instruction à éviter in fine une mise en examen, le plus grand scandale est là : plus de 200 millions d'euros dépensés inutilement et des milliers de sportifs scolaires et amateurs traités comme des bagages de soute pour satisfaire les intérêts d'une petite clique.
Pour autant, les informations données hier par le Parisien ( cliquez là) laissent un peu le Delanopolis sur sa faim.
Reprenons. En janvier 2004, le maire exhorte le club Paris Jean Bouin (PJB) à trouver un terrain d'entente avec le Stade Français de Max Guazzini. S'ouvrent alors 5 mois d'âpres négociations entre la ville, PJB et le Stade Francais. Selon des témoins, 90% du temps est consacré à la sous-concession PJB/Stade Francais, sous l'arbitrage de la ville et dans ses locaux. Seuls 10 % le sont à la concession entre la Ville et PJB. Il fallait faire vite : le conseil de Paris se réunissait le 5 juillet 2004 avec à l'ordre du jour l'autorisation donnée au maire de conclure la concession avec le PJB. Ce sera chose faite, in extremis, 3 jours à peine avant ledit conseil !
Guazzini installé à Jean Bouin, la concession pouvait être conclue, le 11 août 2004. Question qui fâche : le PJB aurait-il accordé une sous-concession aussi avantageuse au Stade Francais si elle n'avait pas été signée avant la concession? Rien n'est moins sûr. Comprenez par là que l'attribution de la concession au PJB dépendait de la conclusion préalable d'une convention de sous-concession avec le Stade Francais qui, d'ailleurs, constitue une annexe du contrat de concession litigieux, qui en fait partie intégrante et qui expire le jour où le contrat de concession expire ...
Là où les informations du "Parisien" sont étonnantes, c'est qu'il paraîtrait que le président du club Jean Bouin, Jacques Lelièvre, ainsi que Delanoë et Lagardère soient convoqués pour mise en examen, mais que Guazzini ne serait, lui, que témoin assisté. Pourtant, le PJB ne faisait, en acceptant le "deal", que sauver sa peau et rester dans un stade qu'il occupe depuis presque 100 ans. Quant à la sous-concession accordée au "Team Lagardère", elle ne l'a été qu'en janvier 2006 et à des conditions nettement moins avantageuses que celles du Stade Francais. En 2004, ce n'est qu'un contrat de parrainage classique qui a été conclu entre Lagardère et le PJB.
On comprend donc mal comment, dans ces arrangements, celui qui s'en tire le mieux : Guazzini, serait le moins inquiété ? Surtout, qu'à la lumière du projet actuel de destruction du stade, on voit bien que le PJB et Lelièvre sont les dupes de l'histoire et n'ont servi qu'à faire entrer le loup Guazzini dans la bergerie de Jean Bouin. Le chouchou de la mairie est bien le Stade Français.
Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que Jean Bouin se transforme peu à peu en bourbier pour Delanoë & Co. L'hiver approchant, lui faudra-t-il bientôt entamer sa retraite du 16 ème ?