Menacées de démolition
Les cinémas et la presse sont actuellement envahis par des films et photos dignes d'une propagande soviétique au soutien du projet de la Fédération française de tennis. Face à cette entreprise de décervelage, relayée par les médias dominants, l'action de sauvegarde du site doit être déterminée ou bien elle sera vouée à l'échec.
Le rapport payé par la FFT et remis à la mairie et à l'Etat a naturellement conclu à la supériorité du projet de la FFT sur l'alternative des opposants. Sur quel fondement ? Il coûterait plus cher à la FFT ! La belle affaire ! Si cette prospère entreprise veut rénover ses équipements qu'elle paye l'intégralité de la chose sans porter atteinte à un site qui appartient à tous les Parisiens. Elle cherche simplement à faire 80 millions de sur-profits sur le dos de la collectivité.
N'oublions pas d'ailleurs que la FFT n'est que concessionnaire de tout l'ensemble. Son attitude actuelle mériterait amplement qu'un jour ladite concession soit révoquée. Après tout il doit bien exister des entreprises privées capables et désireuses de monter un tournoi de tennis qui exploite commercialement des lieux municipaux et bénéficie de l'image de Paris. En cherchant bien, on trouverait sûrement des choses à reprocher aux tennis-businessmen qui se gavent actuellement des profits qu'une situation de monopole leur confère.
En attendant, il est probable que, contrairement aux espoirs des défenseurs des serres, le ministère de l'écologie finisse par capituler en douce, sur instruction de Hollande et Valls au nom d'un intérêt national réduit à une candidature aux Jeux olympiques. Les politiciens ont un ardent besoin de dérivatifs pour faire oublier aux Français leurs problèmes et ce projet leur agrée majoritairement.
Il faut se souvenir du cuisant exemple de Jean Bouin. Les défenseurs des serres ne doivent pas être de naïfs boy-scouts face à des adversaires riches, manipulateurs et pervers. Seules une occupation du terrain avec des tentes face aux bulldozers et la perturbation du tournoi, qui frapperaient la FFT au coeur c'est à dire au portefeuille, seraient à même de faire reculer ces ennemis du patrimoine parisien.
Le rapport payé par la FFT et remis à la mairie et à l'Etat a naturellement conclu à la supériorité du projet de la FFT sur l'alternative des opposants. Sur quel fondement ? Il coûterait plus cher à la FFT ! La belle affaire ! Si cette prospère entreprise veut rénover ses équipements qu'elle paye l'intégralité de la chose sans porter atteinte à un site qui appartient à tous les Parisiens. Elle cherche simplement à faire 80 millions de sur-profits sur le dos de la collectivité.
N'oublions pas d'ailleurs que la FFT n'est que concessionnaire de tout l'ensemble. Son attitude actuelle mériterait amplement qu'un jour ladite concession soit révoquée. Après tout il doit bien exister des entreprises privées capables et désireuses de monter un tournoi de tennis qui exploite commercialement des lieux municipaux et bénéficie de l'image de Paris. En cherchant bien, on trouverait sûrement des choses à reprocher aux tennis-businessmen qui se gavent actuellement des profits qu'une situation de monopole leur confère.
En attendant, il est probable que, contrairement aux espoirs des défenseurs des serres, le ministère de l'écologie finisse par capituler en douce, sur instruction de Hollande et Valls au nom d'un intérêt national réduit à une candidature aux Jeux olympiques. Les politiciens ont un ardent besoin de dérivatifs pour faire oublier aux Français leurs problèmes et ce projet leur agrée majoritairement.
Il faut se souvenir du cuisant exemple de Jean Bouin. Les défenseurs des serres ne doivent pas être de naïfs boy-scouts face à des adversaires riches, manipulateurs et pervers. Seules une occupation du terrain avec des tentes face aux bulldozers et la perturbation du tournoi, qui frapperaient la FFT au coeur c'est à dire au portefeuille, seraient à même de faire reculer ces ennemis du patrimoine parisien.