Quelle mouche a piqué Delanoë avec cette histoire de libéralisme ? Les raisons qui l’ont conduit à agiter ce chiffon rouge au nez du militant socialiste de base sont en réalité assez simples à discerner.
D’abord, comme son livre ne contient rien d’innovant, il fallait bien créer un débat artificiel pour permettre aux médias amis d’en faire des tonnes. Depuis, c’est une compétition sauvage entre Libé et le Nouvel Observateur pour faire retentir ce pétard mouillé. Mais le moins que l’on puisse dire c’est que les foules ne se passionnent pas pour cette polémique sur-jouée.
Ensuite, Delanoë espérait récupérer les lambeaux de l’armée strauss-khanienne en déroute. Les hobereaux du PS basculeront au dernier moment vers le plus fort et, comme personne n’aura la majorité absolue, c’est la course pour parvenir à 30% des voix au moins et être en tête. Le courant Jospin, allié à celui de DSK, y suffirait. Hélas pour Delanoë, Washington n’est plus si loin de Paris en avion et cette alliance a fait long feu.
Enfin, comme l’opinion préfère les socialistes roses très pâles, ce positionnement est censé le faire monter dans les sondages et impressionner les militants réticents.
Bref, rien à voir avec le débat d’idées, on s’en douterait.
En tout cas, avant de délivrer à Delanoë un brevet de libéralisme, rappelons-lui que cette philosophie est fondée sur l’idée que la poursuite par chacun de son intérêt individuel correspond à l’intérêt collectif. Sauf si l’Etat démontre qu’il est clairement supérieur au marché pour améliorer le bien-être des individus, l’intervention publique n’est donc ni légitime ni efficace. Dans ces conditions, c’est 90 % du programme du PS qu’il lui faut jeter aux orties. S’il le fait, c’est bien volontiers que nous l’accueillerons à Gauche Moderne Paris. Et si ça lui fait plaisir, on lui fabriquera une carte n° 1. Comme pour Vélib’.
D’abord, comme son livre ne contient rien d’innovant, il fallait bien créer un débat artificiel pour permettre aux médias amis d’en faire des tonnes. Depuis, c’est une compétition sauvage entre Libé et le Nouvel Observateur pour faire retentir ce pétard mouillé. Mais le moins que l’on puisse dire c’est que les foules ne se passionnent pas pour cette polémique sur-jouée.
Ensuite, Delanoë espérait récupérer les lambeaux de l’armée strauss-khanienne en déroute. Les hobereaux du PS basculeront au dernier moment vers le plus fort et, comme personne n’aura la majorité absolue, c’est la course pour parvenir à 30% des voix au moins et être en tête. Le courant Jospin, allié à celui de DSK, y suffirait. Hélas pour Delanoë, Washington n’est plus si loin de Paris en avion et cette alliance a fait long feu.
Enfin, comme l’opinion préfère les socialistes roses très pâles, ce positionnement est censé le faire monter dans les sondages et impressionner les militants réticents.
Bref, rien à voir avec le débat d’idées, on s’en douterait.
En tout cas, avant de délivrer à Delanoë un brevet de libéralisme, rappelons-lui que cette philosophie est fondée sur l’idée que la poursuite par chacun de son intérêt individuel correspond à l’intérêt collectif. Sauf si l’Etat démontre qu’il est clairement supérieur au marché pour améliorer le bien-être des individus, l’intervention publique n’est donc ni légitime ni efficace. Dans ces conditions, c’est 90 % du programme du PS qu’il lui faut jeter aux orties. S’il le fait, c’est bien volontiers que nous l’accueillerons à Gauche Moderne Paris. Et si ça lui fait plaisir, on lui fabriquera une carte n° 1. Comme pour Vélib’.