Après le temps des annonces tonitruantes, où il était question d’inaugurer la bête avant 2012, la mairie est d’une étrange discrétion sur le sujet. Plus aucune réunion publique, alors qu’il y en avait eu deux en deux mois et seulement quatre ateliers quasi-confidentiels à l’Hôtel de ville, le 7 février dernier, qui ont réuni tous ensemble la foule considérable d’une centaine de personnes, employés d’Unibail et fonctionnaires compris.
Depuis : silence radio !
Désormais, quand on évoque les délais de réalisation, Unibail indique que nous en sommes « au début de la conception qui durera encore 12 à 18 mois ». « La phase esquisse est une sorte de brainstorming qui permet d’étudier sans tabous toutes les possibilités techniques, technologiques et architecturales. »
Bref, le guépard se transforme en limace. En réalité, ce dossier, que Delanoë a voulu lancer prématurément pour une pure question d’image alors qu’il cherchait à être candidat au primo-secrétariat du PS, est tout simplement planté.
Que se passe-t-il ? Unibail s’est rendu compte que son idée d’hôtel de luxe à l’intérieur de la tour n’est pas réalisable, pour des raisons techniques et de sécurité notamment. Du coup, il lui faudrait se contenter de banals bureaux : 80 à 85.000 m2 sur les 90.000 m2 totaux.
En temps ordinaires, les bureaux sont déjà moins rentables qu’un hôtel 4 étoiles bénéficiant d’une situation de monopole dans un parc des expositions. D’ailleurs, les professionnels du secteur considèrent que les bureaux se louent mieux dans les quartiers de bureaux et que ceux qui sont isolés - ce qui serait le cas - sont nettement plus difficiles à placer.
Qui plus est, les coûts de construction du Triangle seraient énormes et, conjugués à la crise actuelle de l’immobilier professionnel, ils feraient boire un bouillon monumental à Unibail. Le Delanopolis avait été le premier à dénoncer l’esbroufe de ce projet, ses impasses techniques ( voir en cliquant ici) et la captation de l’intérêt général par des intérêts particuliers qu’il représentait ( voir en cliquant là). Maintenant que ces intérêts particuliers ne s’y retrouvent plus, le projet est discrètement enterré.
Encore une baudruche municipale qui se dégonfle. « Inouïe », disait-il …
Depuis : silence radio !
Désormais, quand on évoque les délais de réalisation, Unibail indique que nous en sommes « au début de la conception qui durera encore 12 à 18 mois ». « La phase esquisse est une sorte de brainstorming qui permet d’étudier sans tabous toutes les possibilités techniques, technologiques et architecturales. »
Bref, le guépard se transforme en limace. En réalité, ce dossier, que Delanoë a voulu lancer prématurément pour une pure question d’image alors qu’il cherchait à être candidat au primo-secrétariat du PS, est tout simplement planté.
Que se passe-t-il ? Unibail s’est rendu compte que son idée d’hôtel de luxe à l’intérieur de la tour n’est pas réalisable, pour des raisons techniques et de sécurité notamment. Du coup, il lui faudrait se contenter de banals bureaux : 80 à 85.000 m2 sur les 90.000 m2 totaux.
En temps ordinaires, les bureaux sont déjà moins rentables qu’un hôtel 4 étoiles bénéficiant d’une situation de monopole dans un parc des expositions. D’ailleurs, les professionnels du secteur considèrent que les bureaux se louent mieux dans les quartiers de bureaux et que ceux qui sont isolés - ce qui serait le cas - sont nettement plus difficiles à placer.
Qui plus est, les coûts de construction du Triangle seraient énormes et, conjugués à la crise actuelle de l’immobilier professionnel, ils feraient boire un bouillon monumental à Unibail. Le Delanopolis avait été le premier à dénoncer l’esbroufe de ce projet, ses impasses techniques ( voir en cliquant ici) et la captation de l’intérêt général par des intérêts particuliers qu’il représentait ( voir en cliquant là). Maintenant que ces intérêts particuliers ne s’y retrouvent plus, le projet est discrètement enterré.
Encore une baudruche municipale qui se dégonfle. « Inouïe », disait-il …