Subrepticement, Delanoë va tenter de faire voter par le conseil de Paris un deuxième avenant au contrat entre la ville et la Somupi, filiale de Decaux qui installe et gère le système Vélib'
Un premier avenant, à la légalité fortement douteuse et du reste annulé par le Tribunal administratif de Paris, avait été repêché in extremis par le Conseil d'Etat qui avait considéré que, ma foi, si les vélos installés banlieue ne l'étaient pas au-delà de 1.500 mètres de la capitale il n'y avait pas de bouleversement de l'économie du contrat et donc de nécessité de remettre le marché en concurrence. L'ennemi héréditaire de Decaux, Clear Channel avait vu son recours rejeté.
Mais aujourd'hui la ville veut aller beaucoup plus loin et multiplie les concessions à Decaux : ses pénalités sautent, il va toucher un bon paquet sur les recettes si elles dépassent un certain niveau, il va encaisser des sommes conséquentes pour les Vélib' endommagés, etc.
Quelle générosité ! Les contribuables parisiens et tous ceux qui voient leurs pare-brise égayés de contredanses aimeraient bénéficier d'une pareille sollicitude. L'idylle entre Decaux et Delanoë atteint des sommets.
Bah, ce n'est pas si grave, du moins tant que personne ne se soucie de la légalité de ce petit ménage ...
Un premier avenant, à la légalité fortement douteuse et du reste annulé par le Tribunal administratif de Paris, avait été repêché in extremis par le Conseil d'Etat qui avait considéré que, ma foi, si les vélos installés banlieue ne l'étaient pas au-delà de 1.500 mètres de la capitale il n'y avait pas de bouleversement de l'économie du contrat et donc de nécessité de remettre le marché en concurrence. L'ennemi héréditaire de Decaux, Clear Channel avait vu son recours rejeté.
Mais aujourd'hui la ville veut aller beaucoup plus loin et multiplie les concessions à Decaux : ses pénalités sautent, il va toucher un bon paquet sur les recettes si elles dépassent un certain niveau, il va encaisser des sommes conséquentes pour les Vélib' endommagés, etc.
Quelle générosité ! Les contribuables parisiens et tous ceux qui voient leurs pare-brise égayés de contredanses aimeraient bénéficier d'une pareille sollicitude. L'idylle entre Decaux et Delanoë atteint des sommets.
Bah, ce n'est pas si grave, du moins tant que personne ne se soucie de la légalité de ce petit ménage ...