Le rassemblement organisé par Vigilance-République avait pour objectif de faire ce que la mairie refuse : un test grandeur nature de fermeture de certaines voies.
Alors que la ville réclame ce type de tests pour le Périphérique, on sait qu'elle les repousse pour la place de la République, dont l'importance pour Paris est tout sauf anecdotique ( voir en cliquant ici).
Les vigilantes et vigilants de la République ont donc décidé de prendre les choses en main et de couper la circulation, pendant une heure, sur le "petit giratoire", c'est à dire les deux voies qui passent à côté de la statue.
Alors que la circulation était parfaitement fluide, en moins de cinq minutes la place était engorgée et, au bout d'une demi-heure à peine, l'embouteillage atteignait Belleville, la place Léon Blum et le Père-Lachaise ! Vous trouverez, en exclusivité, quelques photos qui démontrent que, si la mairie persistait dans ses errements, ce n'est pas avec Rome mais avec Capharnaüm qu'il faudrait jumeler Paris. Cliquez ici, ici, ici et ici. Eloquent ! A contrario, à peine les plots étaient-ils enlevés que la circulation retrouvait son cours normal. Journaux, radios et télévision en furent les témoins, comme le relate un excellent article du Parisien ( voir en cliquant ici).
Pour botter en touche, la mairie passe son temps à expliquer qu'aucun scénario n'est encore validé. Pourtant, celui de la fermeture du "petit giratoire" serait le moins dévastateur des six qui ont été évoqués lors d'une réunion publique. Certains autres, comme le bouclage de la circulation au nord ou au sud de la place, reviendrait à condamner l'accès au centre de paris, tellement le foutoir serait gigantesque.
Sur la méthode municipale, on doit donc avouer la plus grande perplexité.
A l'issue du concours qu'elle a lancé, la mairie déclare qu'elle entend choisir un projet. Certes, mais ensuite ? Soit elle le met en oeuvre en refusant de le tester et elle va dans le mur, entraînant avec elle tous les Parisiens. Soit elle le teste. Mais, s'il apparaît, comme l'expérience menée par Vigilance-République l'a montré, que cela crée le chaos dans la circulation, il lui faudra le retirer, avouant ainsi son amateurisme et ses gaspillages.
Enfin, qu'on ne nous parle pas d'écologie. Il en est de l'environnementalisme comme du cholestérol : il y a le bon et le mauvais. Créer des embouteillages n'est en rien une politique écologique. Si l'on veut réduire la place de l'automobile à Paris (pour peu que cela soit encore nécessaire alors que les moteurs non polluants seront omniprésents d'ici 10 à 20 ans), il existe des méthodes beaucoup plus efficaces, en particulier le péage urbain que les Verts ont voué aux Gémonies pendant des années avant d'en rallier la cause aux dernières municipales !
Quoi qu'il en soit, vous entendrez encore beaucoup parler de la place de la République dans ces colonnes ...
Alors que la ville réclame ce type de tests pour le Périphérique, on sait qu'elle les repousse pour la place de la République, dont l'importance pour Paris est tout sauf anecdotique ( voir en cliquant ici).
Les vigilantes et vigilants de la République ont donc décidé de prendre les choses en main et de couper la circulation, pendant une heure, sur le "petit giratoire", c'est à dire les deux voies qui passent à côté de la statue.
Alors que la circulation était parfaitement fluide, en moins de cinq minutes la place était engorgée et, au bout d'une demi-heure à peine, l'embouteillage atteignait Belleville, la place Léon Blum et le Père-Lachaise ! Vous trouverez, en exclusivité, quelques photos qui démontrent que, si la mairie persistait dans ses errements, ce n'est pas avec Rome mais avec Capharnaüm qu'il faudrait jumeler Paris. Cliquez ici, ici, ici et ici. Eloquent ! A contrario, à peine les plots étaient-ils enlevés que la circulation retrouvait son cours normal. Journaux, radios et télévision en furent les témoins, comme le relate un excellent article du Parisien ( voir en cliquant ici).
Pour botter en touche, la mairie passe son temps à expliquer qu'aucun scénario n'est encore validé. Pourtant, celui de la fermeture du "petit giratoire" serait le moins dévastateur des six qui ont été évoqués lors d'une réunion publique. Certains autres, comme le bouclage de la circulation au nord ou au sud de la place, reviendrait à condamner l'accès au centre de paris, tellement le foutoir serait gigantesque.
Sur la méthode municipale, on doit donc avouer la plus grande perplexité.
A l'issue du concours qu'elle a lancé, la mairie déclare qu'elle entend choisir un projet. Certes, mais ensuite ? Soit elle le met en oeuvre en refusant de le tester et elle va dans le mur, entraînant avec elle tous les Parisiens. Soit elle le teste. Mais, s'il apparaît, comme l'expérience menée par Vigilance-République l'a montré, que cela crée le chaos dans la circulation, il lui faudra le retirer, avouant ainsi son amateurisme et ses gaspillages.
Enfin, qu'on ne nous parle pas d'écologie. Il en est de l'environnementalisme comme du cholestérol : il y a le bon et le mauvais. Créer des embouteillages n'est en rien une politique écologique. Si l'on veut réduire la place de l'automobile à Paris (pour peu que cela soit encore nécessaire alors que les moteurs non polluants seront omniprésents d'ici 10 à 20 ans), il existe des méthodes beaucoup plus efficaces, en particulier le péage urbain que les Verts ont voué aux Gémonies pendant des années avant d'en rallier la cause aux dernières municipales !
Quoi qu'il en soit, vous entendrez encore beaucoup parler de la place de la République dans ces colonnes ...