Une politique qui fait plouf !
Déjà victimes de nombreux vols et dégâts dans Paris intra-muros, notamment dans les quartiers Nord, de l'aveu embarrassé de la mairie, les Vélib's installés dans les communes limitrophes sont les proies de vraies razzias. Elles ont de plus en plus fréquemment conduit la ville à ne plus y stationner de vélos.
A l'origine de cette implantation en petite couronne, il s'agissait de trouver, au moment où Delanoë lançait l'esbroufe de Paris-Métropole, un argument pour faire taire les critiques sur l'égoïsme de la politique municipale dont toutes les décisions, notamment en matière de circulation, visent à privilégier les électeurs du centre sans se soucier des problèmes de la banlieue.
Vélib' était une fois encore et avant tout un outil de communication.
Mais ce système, vélo oblige, a vite déraillé. Les vols et dégradations sont devenus massifs. En 2012, on a dénombré 9 000 vols et 2013 est bien parti pour battre le record de 2009 avec plus de 11 000 sinistres.
Le gros hic est qu'entretemps Decaux a réussi à dicter à la ville un avenant qui fait que cette charmante activité coûtera à cette dernière 400 euros par vélo. Près de trois millions d'euros : dans la gabegie delano-hidalguesque, ce n'est pas grand chose. Mais l'addition risque de croitre et les larcins de lasser l'usager quand le phénomène rendra vraiment pénible l'emprunt d'un vélo.
Le Delanopolis avait mis en garde dès janvier 2010 contre tous ces risques : voir LA
Rappelons également à ceux qui l'auraient oublié que la gestion de Vélib' a été fustigée par la Chambre régionale des comptes : voir ICI.
En tout cas, le problème est désormais à ce point critique que les "responsables" municipaux sont obligés de répondre aux critiques des blogs d'usagers excédés. Mais pas à un journaliste de Libération qui, enquêtant sur le sujet, s'est vu répondre que : " les vacances de ses conseillers en charge des Transports » ne lui permettait pas de la faire !!! LA
Vélib' : encore une bombe à retardement dans la gestion municipale ...
A l'origine de cette implantation en petite couronne, il s'agissait de trouver, au moment où Delanoë lançait l'esbroufe de Paris-Métropole, un argument pour faire taire les critiques sur l'égoïsme de la politique municipale dont toutes les décisions, notamment en matière de circulation, visent à privilégier les électeurs du centre sans se soucier des problèmes de la banlieue.
Vélib' était une fois encore et avant tout un outil de communication.
Mais ce système, vélo oblige, a vite déraillé. Les vols et dégradations sont devenus massifs. En 2012, on a dénombré 9 000 vols et 2013 est bien parti pour battre le record de 2009 avec plus de 11 000 sinistres.
Le gros hic est qu'entretemps Decaux a réussi à dicter à la ville un avenant qui fait que cette charmante activité coûtera à cette dernière 400 euros par vélo. Près de trois millions d'euros : dans la gabegie delano-hidalguesque, ce n'est pas grand chose. Mais l'addition risque de croitre et les larcins de lasser l'usager quand le phénomène rendra vraiment pénible l'emprunt d'un vélo.
Le Delanopolis avait mis en garde dès janvier 2010 contre tous ces risques : voir LA
Rappelons également à ceux qui l'auraient oublié que la gestion de Vélib' a été fustigée par la Chambre régionale des comptes : voir ICI.
En tout cas, le problème est désormais à ce point critique que les "responsables" municipaux sont obligés de répondre aux critiques des blogs d'usagers excédés. Mais pas à un journaliste de Libération qui, enquêtant sur le sujet, s'est vu répondre que : " les vacances de ses conseillers en charge des Transports » ne lui permettait pas de la faire !!! LA
Vélib' : encore une bombe à retardement dans la gestion municipale ...