1 - Aux abris et aux abois
Je n’ai aucune, j’écris bien aucune espèce de sympathie pour Dieudonné et les décervelés qui vont l’applaudir et se faire soulager au passage d’espèces sonnantes et trébuchantes par ce sinistre manipulateur.
Pour autant, la dérive autoritaire et liberticide de Hollande, Valls et leurs séides devient franchement inquiétante. Après le licenciement d’un journaliste coupable de dire qu’il ne croit pas au réchauffement climatique provoqué par l’homme, on a vu cette semaine l’incroyable interpellation d’un quidam de 22 ans qui a fait une « quenelle » lors de la visite de Valls à Moirans. Il sera jugé en correctionnelle le 11 décembre, poursuivi pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et il encourt une peine de six mois de prison et 7 500 euros d'amende. Oui, vous avez bien lu, six mois de prison et 7 500 euros d’amende.
Valls s'est rendu à Moirans, deux semaines après les émeutes romanichelles qui ont mis cette ville sens dessus dessous. Au moment où j’écris ces lignes, aucun des auteurs de ces pillages n’a été interpellé. La mise à sac d’une bourgade doit être moins grave qu’une quenelle à l’attention d’un Premier sous-ministre.
A ce niveau de raidissement ce n’est plus simplement une atmosphère de fin de règne mais de fin de régime.
2 - De nouveaux oeillets fleurissent au Portugal
Toutes les composantes de la gauche molle à la gauche sectaire se sont unis pour faire chuter le gouvernement de droite au Portugal. Rappelons que d’avisés commentateurs nous expliquaient au lendemain des élections législatives du 4 octobre dernier que les Portugais avaient, par leur vote, donné quitus à la politique de soumission à l’Euroland menée par le gouvernement Coelho sortant.
En réalité, gauche et droite n’ont désormais pas plus de sens à Lisbonne qu’ailleurs en Europe. Il y a ceux qui se soumettent aux diktats de Francfort et Bruxelles et ceux qui les refusent. L’économie portugaise est entrée dans un processus d’attrition du fait de l’euro depuis bientôt quinze ans. La société lusitanienne est exsangue et déprimée. En France, nous prenons la même direction. Simplement, nous partons d’un niveau de vie nettement plus élevé. L’Etat amortit encore le pire des chocs par le maintien d’un régime d’emplois publics pléthorique et la distribution d’allocations addictives. Mais tout ceci ne fait qu’alimenter le mal qui nous ronge.
Nul ne sait comment sortir de l’euro avec un minimum de dégâts, sinon cette construction absurde aurait été abandonnée depuis belle lurette ou transformée en un véritable régime fédéral. Cette dernière option passe il est vrai par une réduction drastique du nombre d’élus nationaux mais les politiciens professionnels ne veulent pas se faire hara-kiri.
Bref, la nouvelle coalition portugaise dirigée par Antonio Costa ne peut afficher de volonté de quitter l’Euroland car cette perspective est encore effrayante pour trop de gens. Elle prétend pourtant mettre fin à l’austérité. Elle va donc se trouver rapidement dans le même cul de sac que Tsipras en Grèce. Soit elle se soumettra aux eurocrates, soit elle se reniera et perdra tôt ou tard le pouvoir. Il est peu probable qu’elle ait le courage de sortir de l’union. La goutte d’eau portugaise ne fera pas déborder le vase mais on approche peu à peu du goulot.
3 - Remplaçons El Khomri par Abidar !
Myriam El Khomri a «merdé» selon ses propres dires. Biberonnée au socialisme de parti depuis son plus jeune âge, n’ayant jamais vu une entreprise, cette bureaucrate inculte a été embauchée par Mou-Président pour faire de la com’ une fois par mois devant les journalistes, au moment où le gouvernement présente les derniers chiffres bidouillés du chômage. Il n’est guère étonnant qu’elle ne sache pas trop bien ce qu’est un contrat de travail.
Au même moment, une autre marocaine d’origine, Loubna Adidar, nettement plus libre, intéressante et courageuse que la terne apparatchik qui nous sert de ministre du travail, est venue se réfugier en France. Elle a été agressée, dit-elle, par des ivrognes islamistes dans son pays. «Aucun commissariat ni aucun médecin n’ont accepté de me soigner. Tout le monde se moquait de moi et disait “Enfin Abidar ! Tu t’es fait frapper !” ». Il lui est reproché de jouer dans des films peu conformes aux préceptes musulmans.
Si cette histoire est vérifiée, il serait tout à fait opportun de nommer Adibar ministre de la culture et du travail, nous débarrassant à la fois de Fleur Pellerin et d’El Khomri, dont les compétences se valent.
Contrairement à une idée répandue, aucun texte n’oblige un ministre à avoir la nationalité française, à la différence des élus et des fonctionnaires. Le rapprochement des deux ministères permettrait de régler plus aisément le dispendieux dossier des intermittents et de faire des économies sur le dispositif gouvernemental. Nous verrions enfin une personne audacieuse et agréable d’aspect sur le perron de l’Elysée, un individu authentiquement engagé dans la culture et la défense de la liberté d’expression.
Il semblerait qu’Hollande ait été sensible à la campagne à laquelle nous avons participé pour conserver à la France les Rembrandt de la collection Rothschild. Pour le remercier, nous lui offrons donc cette nouvelle suggestion frappée au coin du bon sens politique.
4 - Triangulations suspectes
L’équation «hollandaise» est simple à comprendre : il faut que le Front national soit suffisamment haut pour provoquer des triangulaires qui lui permettront de conserver deux régions au moins. Mais il est indispensable aussi que le Front de gauche aidé d’écolos n’atteigne pas les 10 % des suffrages exprimés car des quadrangulaires crucifieraient les PS qui perdrait toutes les régions. Cette dernière hypothèse n’étant plus à exclure, la possibilité d’une crise ouverte en janvier au sein du PS et de législatives anticipées reste d’actualité.
Je n’ai aucune, j’écris bien aucune espèce de sympathie pour Dieudonné et les décervelés qui vont l’applaudir et se faire soulager au passage d’espèces sonnantes et trébuchantes par ce sinistre manipulateur.
Pour autant, la dérive autoritaire et liberticide de Hollande, Valls et leurs séides devient franchement inquiétante. Après le licenciement d’un journaliste coupable de dire qu’il ne croit pas au réchauffement climatique provoqué par l’homme, on a vu cette semaine l’incroyable interpellation d’un quidam de 22 ans qui a fait une « quenelle » lors de la visite de Valls à Moirans. Il sera jugé en correctionnelle le 11 décembre, poursuivi pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique et il encourt une peine de six mois de prison et 7 500 euros d'amende. Oui, vous avez bien lu, six mois de prison et 7 500 euros d’amende.
Valls s'est rendu à Moirans, deux semaines après les émeutes romanichelles qui ont mis cette ville sens dessus dessous. Au moment où j’écris ces lignes, aucun des auteurs de ces pillages n’a été interpellé. La mise à sac d’une bourgade doit être moins grave qu’une quenelle à l’attention d’un Premier sous-ministre.
A ce niveau de raidissement ce n’est plus simplement une atmosphère de fin de règne mais de fin de régime.
2 - De nouveaux oeillets fleurissent au Portugal
Toutes les composantes de la gauche molle à la gauche sectaire se sont unis pour faire chuter le gouvernement de droite au Portugal. Rappelons que d’avisés commentateurs nous expliquaient au lendemain des élections législatives du 4 octobre dernier que les Portugais avaient, par leur vote, donné quitus à la politique de soumission à l’Euroland menée par le gouvernement Coelho sortant.
En réalité, gauche et droite n’ont désormais pas plus de sens à Lisbonne qu’ailleurs en Europe. Il y a ceux qui se soumettent aux diktats de Francfort et Bruxelles et ceux qui les refusent. L’économie portugaise est entrée dans un processus d’attrition du fait de l’euro depuis bientôt quinze ans. La société lusitanienne est exsangue et déprimée. En France, nous prenons la même direction. Simplement, nous partons d’un niveau de vie nettement plus élevé. L’Etat amortit encore le pire des chocs par le maintien d’un régime d’emplois publics pléthorique et la distribution d’allocations addictives. Mais tout ceci ne fait qu’alimenter le mal qui nous ronge.
Nul ne sait comment sortir de l’euro avec un minimum de dégâts, sinon cette construction absurde aurait été abandonnée depuis belle lurette ou transformée en un véritable régime fédéral. Cette dernière option passe il est vrai par une réduction drastique du nombre d’élus nationaux mais les politiciens professionnels ne veulent pas se faire hara-kiri.
Bref, la nouvelle coalition portugaise dirigée par Antonio Costa ne peut afficher de volonté de quitter l’Euroland car cette perspective est encore effrayante pour trop de gens. Elle prétend pourtant mettre fin à l’austérité. Elle va donc se trouver rapidement dans le même cul de sac que Tsipras en Grèce. Soit elle se soumettra aux eurocrates, soit elle se reniera et perdra tôt ou tard le pouvoir. Il est peu probable qu’elle ait le courage de sortir de l’union. La goutte d’eau portugaise ne fera pas déborder le vase mais on approche peu à peu du goulot.
3 - Remplaçons El Khomri par Abidar !
Myriam El Khomri a «merdé» selon ses propres dires. Biberonnée au socialisme de parti depuis son plus jeune âge, n’ayant jamais vu une entreprise, cette bureaucrate inculte a été embauchée par Mou-Président pour faire de la com’ une fois par mois devant les journalistes, au moment où le gouvernement présente les derniers chiffres bidouillés du chômage. Il n’est guère étonnant qu’elle ne sache pas trop bien ce qu’est un contrat de travail.
Au même moment, une autre marocaine d’origine, Loubna Adidar, nettement plus libre, intéressante et courageuse que la terne apparatchik qui nous sert de ministre du travail, est venue se réfugier en France. Elle a été agressée, dit-elle, par des ivrognes islamistes dans son pays. «Aucun commissariat ni aucun médecin n’ont accepté de me soigner. Tout le monde se moquait de moi et disait “Enfin Abidar ! Tu t’es fait frapper !” ». Il lui est reproché de jouer dans des films peu conformes aux préceptes musulmans.
Si cette histoire est vérifiée, il serait tout à fait opportun de nommer Adibar ministre de la culture et du travail, nous débarrassant à la fois de Fleur Pellerin et d’El Khomri, dont les compétences se valent.
Contrairement à une idée répandue, aucun texte n’oblige un ministre à avoir la nationalité française, à la différence des élus et des fonctionnaires. Le rapprochement des deux ministères permettrait de régler plus aisément le dispendieux dossier des intermittents et de faire des économies sur le dispositif gouvernemental. Nous verrions enfin une personne audacieuse et agréable d’aspect sur le perron de l’Elysée, un individu authentiquement engagé dans la culture et la défense de la liberté d’expression.
Il semblerait qu’Hollande ait été sensible à la campagne à laquelle nous avons participé pour conserver à la France les Rembrandt de la collection Rothschild. Pour le remercier, nous lui offrons donc cette nouvelle suggestion frappée au coin du bon sens politique.
4 - Triangulations suspectes
L’équation «hollandaise» est simple à comprendre : il faut que le Front national soit suffisamment haut pour provoquer des triangulaires qui lui permettront de conserver deux régions au moins. Mais il est indispensable aussi que le Front de gauche aidé d’écolos n’atteigne pas les 10 % des suffrages exprimés car des quadrangulaires crucifieraient les PS qui perdrait toutes les régions. Cette dernière hypothèse n’étant plus à exclure, la possibilité d’une crise ouverte en janvier au sein du PS et de législatives anticipées reste d’actualité.