Souriez en répétant avec moi : "Sarkozy aime les spaghettis"
1 - Sic transit gloria Flanby
La splendide manipulation de l’opinion plus connue sous le nom d’ «esprit du 11 janvier», qui a consisté à masquer l’échec du gouvernement face à la terreur islamiste en le noyant dans l’unanimisme national, n’a décidément que peu d’effets durables. Après une élection gagnée sur le fil du rasoir dans le Doubs par le PS, les députés frondeurs se sont réveillés et ont infligé un camouflet à Valls en l’obligeant à engager la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi Macron.
Certes, il ne faut pas prendre cet épisode au sérieux. Les réformettes défendues par Macron sont des trompe-l’oeil pour l’opinion publique et pour Bruxelles. Il s’agit de donner le change à nos censeurs européens afin qu’ils puissent faire mine de croire que nous nous réformons. Nous sommes en plein jeu de barbichette à l’échelle continentale.
Cela étant, la difficulté qu’éprouvent Hollande et Valls à faire adopter des broutilles législatives (essentiellement des dimanches ouvrés dans les grands magasins du boulevard Haussmann à Paris) montre à quel point il est désormais peu envisageable qu'ils prennent la moindre mesure courageuse qui irait contre les attentes de leur électorat.
Imaginez ce qu’il se passerait si Hollande et Valls devaient réformer l’Agirc et l’Arrco, régimes de retraites complémentaires en très mauvaise passe. A coup sûr, une majorité de députés voterait la censure. Du reste, le gouvernement ne dispose que d’une seule possibilité de recourir au 49-3 par session du parlement, hors loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. La nasse se resserre et les élections départementales s'annoncent des déroutes pour le pouvoir exécutif.
Bah ... avec la complicité de quelques médias Hollande peut-être et Valls sûrement parviendront à faire croire que toute cette opération révèle au moins leur courage et leur détermination. Qu'ils agissent avec les mêmes postures martiales que pour Charlie Hebdo, montrent les dents aux terroristes armés de kalachnikovs comme aux trublions du PS.
Hélas, nous sommes surtout renvoyés à la triste réalité de la France, pays à la remorque de l’Allemagne, espérant juste que ses partenaires le laissent vivre à crédit et ne le rudoient pas comme une vulgaire Grèce. Une France paralysée par un gouvernement dont la roublardise le dispute à la veulerie et qui ne peut offrir de distraction à sa population que des comédies parlementaires.
L’esprit du 11-1 était soluble dans le 49-3, c'est sans doute une question d'arithmétique.
2 - Le clair La Fontaine
Selon que vous serez DSK ou misérable, les réquisitoires du parquet vous feront blanc ou noir.
3 - Cinquante nuances de rose
Décidément, il n'y a pas que DSK pour animer la chronique demi-mondaine socialiste. Roland Dumas est-il sous l’influence de Deviers Joncour ? Présenté comme un flamboyant séducteur, un trousseur de jupons émérite, n'était-il en réalité qu'un homme objet, le jouet de femmes dragons qui l'auraient instrumentalisé durant sa longue carrière judiciaire, diplomatique et politique ? En tout cas, Dumas, instruit par son expérience personnelle, a finement reconnu en Valls un homme sous influence, le commis d'une épouse juive, nouvelle Salomé qui l'a transformé en sioniste fervent, un dominé sous un politicien socialiste.
Cette sagacité doit sans doute aux qualités impressionnantes des putains de la République, comme une d'entre elles s'est désignée dans un livre, qui auront su domestiquer Dumas, faux maître et véritable esclave de leurs appétits érotico-politiques.
Le communisme, c'est les soviets plus l'électricité disait naguère Lénine. Le socialisme à la française c'est le copinage plus la bagatelle nous font comprendre ses meilleurs experts.
4 - Le danocharlisme est un humanisme
Ils sont Charlie. Ils sont Danois. Ils sont flics. Ils sont Juifs. Ils sont employés de la Sodexo. Ils sont padamalgamistes. De vrais caméléons. Que seront-ils le mois prochain ?