La meilleure surprise du cinéma français de l'été nous vient en transit de Dakar. Il fut un temps, au milieu des années 70, où les Noirs américains se mirent à cesser de faire de la figuration dans les films de toubabs et à dérouler leurs propres pellicules, sur un ton débridé, joueur et bon enfant, avec un sens aigu de l'innovation narrative et une absence complète d'auto-apitoiement. On appelait ça la "blackploitation". L'un de ses rares produits dérivés en France fut "Black mic-mac" de Thomas Gilou en 1986.
Le "Black" de 2009 a laissé tomber son mic-mac uniquement en apparence, car cette comédie noire au sens propre comme au sens figuré ne cesse de nous distraire par ses rebondissements, son humour et ses personnages qui restent attachants et nonchalants au milieu des balles et des coups de machettes.
Le film commence par un générique de survol de l'Île-de-France qui serait digne d'introduire une exposition sur le thème du Grand Paris. On y voit la Défense, le 93 et le Périph' d'une manière étonnante et moderne, de quoi filer des cauchemars à tous les tenants du riverainisme et du village urbain. Paris y est montré pour ce qu'il est : une métropole active nervurée par les routes et les réseaux ferrés.
Puis vient un casse qui tourne mal et une échappée-belle braqueuse à Dakar où tout tourne encore plus mal. Sauf que les mystères et les envoûtements de la sorcellerie africaine s'en mêlent. On nage alors dans un mix des albums du "Fantôme" et de blackploitation qui passe très bien car il ne se prend pas au sérieux.
Black a tout pour cartonner dans la catégorie "comédie de l'été". Hélas, il semble qu'il ne soit pas très bien distribué. Raison de plus pour aller au plus vite le savourer. Amusez-vous bien !
Le "Black" de 2009 a laissé tomber son mic-mac uniquement en apparence, car cette comédie noire au sens propre comme au sens figuré ne cesse de nous distraire par ses rebondissements, son humour et ses personnages qui restent attachants et nonchalants au milieu des balles et des coups de machettes.
Le film commence par un générique de survol de l'Île-de-France qui serait digne d'introduire une exposition sur le thème du Grand Paris. On y voit la Défense, le 93 et le Périph' d'une manière étonnante et moderne, de quoi filer des cauchemars à tous les tenants du riverainisme et du village urbain. Paris y est montré pour ce qu'il est : une métropole active nervurée par les routes et les réseaux ferrés.
Puis vient un casse qui tourne mal et une échappée-belle braqueuse à Dakar où tout tourne encore plus mal. Sauf que les mystères et les envoûtements de la sorcellerie africaine s'en mêlent. On nage alors dans un mix des albums du "Fantôme" et de blackploitation qui passe très bien car il ne se prend pas au sérieux.
Black a tout pour cartonner dans la catégorie "comédie de l'été". Hélas, il semble qu'il ne soit pas très bien distribué. Raison de plus pour aller au plus vite le savourer. Amusez-vous bien !