En marche au pas
A Ouagadougou, Macron a satisfait à l'exercice habituel des chefs de l'Etat français qui est de tenir en début de mandat un discours sur l'Afrique, entendez l'Afrique francophone même si un crochet est prévu au Ghana.
L'intervention était farcie de bonnes intentions et d'annonces " en même temps", comme la fin de la politique française en Afrique qui serait remplacée par une politique européenne. On avait déjà entendu ça lors de l'intervention française au Mali en 2013 (mais il y a toujours 4000 militaires français et pas la trace d'un allemand, d'un espagnol ou d'un italien); ça n'est pas grave, ça ne mange pas de pain et, en tout état de cause, Macron ne décide pas à la place des autres pays de l'Union européenne.
Inévitable: le moment de repentance, comme si il fallait réserver les larmes de l'homme blanc à l'Afrique noire ( sans parler de l'Algérie), lui parler comme à un coin du monde pas tout à fait adulte.
On y a donc eu droit: les crimes de la colonisation, de la France donc, ont bien été évoqués; énième lamentation française dans un continent où les mauvaises manières des uns par rapport aux autres durent depuis des siècles, sans que les Africains se sentent particulièrement du vague à l'âme et alors que le temps de la coloniale n'a duré que soixante quinze ans.
Puisqu'il y est , et puisque c'est à la mode comme en témoigne la une de l'hebdomadaire l'Obs, Macron devrait agir contre les anciens criminels de guerre français ; à cet égard, nous lui signalons, si cela avait échappé à son attention, que les dernières statues du Louvre, rue de Rivoli, sont celles du maréchal Bugeaud et du Duc d'Aumale, fils de Louis-Philippe qui se sont tous deux illustrés dans la conquête de l'Algérie.
Il serait urgent de les retirer de ce lieu de gloire et de les envoyer à la casse; ça apaiserait sans doute la conscience torturée d'Emmanuel Macron.
Chiche ?
L'intervention était farcie de bonnes intentions et d'annonces " en même temps", comme la fin de la politique française en Afrique qui serait remplacée par une politique européenne. On avait déjà entendu ça lors de l'intervention française au Mali en 2013 (mais il y a toujours 4000 militaires français et pas la trace d'un allemand, d'un espagnol ou d'un italien); ça n'est pas grave, ça ne mange pas de pain et, en tout état de cause, Macron ne décide pas à la place des autres pays de l'Union européenne.
Inévitable: le moment de repentance, comme si il fallait réserver les larmes de l'homme blanc à l'Afrique noire ( sans parler de l'Algérie), lui parler comme à un coin du monde pas tout à fait adulte.
On y a donc eu droit: les crimes de la colonisation, de la France donc, ont bien été évoqués; énième lamentation française dans un continent où les mauvaises manières des uns par rapport aux autres durent depuis des siècles, sans que les Africains se sentent particulièrement du vague à l'âme et alors que le temps de la coloniale n'a duré que soixante quinze ans.
Puisqu'il y est , et puisque c'est à la mode comme en témoigne la une de l'hebdomadaire l'Obs, Macron devrait agir contre les anciens criminels de guerre français ; à cet égard, nous lui signalons, si cela avait échappé à son attention, que les dernières statues du Louvre, rue de Rivoli, sont celles du maréchal Bugeaud et du Duc d'Aumale, fils de Louis-Philippe qui se sont tous deux illustrés dans la conquête de l'Algérie.
Il serait urgent de les retirer de ce lieu de gloire et de les envoyer à la casse; ça apaiserait sans doute la conscience torturée d'Emmanuel Macron.
Chiche ?