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Ce que vivent les Roses ... une nouvelle chronique de Serge Federbusch pour Atlantico



Grâce à notre correspondant préféré dans le 10ème arrondissement, les socialistes ont encore du pot !



Ce que vivent les Roses ... une nouvelle chronique de Serge Federbusch pour Atlantico
Atlantico est ICI.


1 - La terrible nouvelle que vous lirez (peut-être) bientôt dans le Monde

«Exclusivité ! Le beau-frère de la femme de chambre du secrétaire du fils de Kadhafi, présent sur l’hippodrome de Compiègne au moment où, dans une vente aux enchères, le fils Guéant vendait sa collection de cartes téléphoniques prétendument constituée durant son enfance, aurait été vu peu après en compagnie du chauffeur de Bernard Tapie qui venait de livrer à l’avocat de la petite-fille de Liliane Bettencourt un collier anti-puces décoré de pierres brillantes fabriqué selon un modèle qu’affectionne Christine Lagarde, ce que cette dernière a reconnu dans Voici. Interrogé sur le sujet, un ancien garde du corps de Nicolas Sarkozy a déclaré que ce diadème lui rappelait quelque chose. Des sources proches de la future enquête nous ont confirmé la gravité des soupçons qui tous convergent vers l’ancien président de la république.»


2- La gauche française menacée d’extinction ?

Faute d'avoir fait sa mue libérale et osé affronter les conséquences de la mondialisation, la gauche française, rendue inerte par son chef du moment, est-elle menacée de disparition pour une génération ? L’actualité récente tend à le faire penser.

D’abord, le noeud coulant se resserre dangereusement autour de l'économie française. Selon le schéma létal que nous décrivons depuis des mois, les efforts largement cosmétiques du gouvernement pour faire croire à sa rigueur budgétaire montrent surtout aux marchés que la France n'a pas de stratégie de rechange face à l'Allemagne et tous ses créanciers. Le taux de change de l'euro reste cruellement surévalué pour notre industrie en panne de renouvellement technique. L'activité est en berne et les recettes fiscales font défaut.

Comme la restructuration du secteur public avance très lentement, pour cause de clientélisme socialiste, le déficit prévu ne cesse de gonfler malgré les ponctions fiscales croissantes. Moscovici a beau dénoncer les prévisions des parlementaires UMP, il suffit de se souvenir qu'il fut le dernier à mentir effrontément sur la capacité à tenir le taux de 3% du PIB en 2013 pour savoir quelle crédibilité lui accorder. En réalité, le déficit budgétaire est en zone glissante et son estimation prévisionnelle ne va cesser de croître jusqu'à la fin de l'année. D'abord évalué à 3%, puis 3,2 % et 3,9 %, maintenant à 4 %, la récession le fera très certainement dépasser les 4, 5 %.

Puisque notre Enfumeur national est incapable de pressurer ses principaux soutiens électoraux, comme le montre l’affaire des régimes spéciaux de retraite ou la question du jour de carence dans l’administration, la crise ouverte avec Bruxelles et Francfort interviendra au plus tard début 2014, une étape cruciale décidément. Les déclarations abruptes de Montebourg et l'anti-barrosisme des socialistes ne sont que les prémisses de cette montée de tension.

Cette situation est aggravée par les craintes qu'inspire désormais la situation des BRICS. La baisse observée du marché des actions et la remontée des taux d’intérêt vont ajouter un élément anxiogène défavorable aux investissements et à la consommation. Elles vont réduire les rentrées fiscales et augmenter la charge de la dette. Cette fois la finance va vraiment devenir l’ennemie de François Hollande. Bref, il n'y a plus aucun moteur permettant une reprise de l'activité économique.

Face à cela, le pouvoir socialiste et ses soutiens oscillent entre apathie et agressivité.

Mis à part la contemplation de sa boîte à outils et son incantation sur l'inversion de la courbe du chômage grâce à des emplois factices, notre leader n'a plus rien à proposer de neuf. Attendre, serrer les dents, certes ... mais à quoi cela mène-t-il puisque la direction prise est mauvaise et que les résultats ne cessent de se dégrader ? Intuitif, le peuple français fait de moins en moins confiance à Hollande qui, dès la rentrée prochaine, battra tous les records d'impopularité de la cinquième république, entraînant dans sa disgrâce l’appareil socialiste.

Parallèlement, après avoir empoisonné la droite de gouvernement, la montée du Front national va contribuer à la déroute de la gauche. La PME lepéniste pêche désormais des électeurs un peu partout et ne se distingue du Front de gauche que par son discours hostile à l’immigration, son programme économique étant converti à l’étatisme. Bref, le Front national est devenu une sorte de resucée du parti communiste de feu Georges Marchais, qui ne rechignait pas à la xénophobie. Il ne faut pas s’étonner qu’il exerce un attrait sur la gauche la plus décontenancée, ex-votants socialistes compris. Son émergence a un effet de fragmentation sur le paysage politique. Dès lors qu’il atteindra les 30 %, ce qui est probable à l’occasion des futures élections européennes où les électeurs pourront se défouler sans risque, les sympathisants du PS auront le choix entre l’abstention et le vote UMP, à moins qu’il ne se laissent aller à la politique du pire consistant à apporter leurs suffrages au Rassemblement bleu Marine. La France va devenir un grand Villeneuve sur Lot.

Tout ceci a pour effet de plonger le parti au pouvoir dans une sorte d’hébétude. Il n’en sort plus qu’en allumant des contre-feux inutiles ayant pour noms Tapie, Guéant, Richard, etc. Mais la création d’un martyrologe sarkozyste aura l’effet inverse de ce que souhaitent les socialistes et légitimera le retour de l’ancien président, qui pourra dire qu’il vient laver l’affront.

3 - Frigide va-t-elle se geler l’hiver prochain ?

Tout n’est décidément que mesquinerie et petitesse dans la façon dont Delanoë fait de la politique. Il suffit de mener une campagne électorale à Paris et de pousser la porte des immeubles, y compris des HLM, pour se rendre compte que nombre de boîtes à lettres arborent le nom de sociétés créées par les occupants d’habitations lesquels n’ont certainement pas tous demandé aux offices qui les gèrent l’autorisation de les y domicilier. Les bobos parisiens ont souvent des petites entreprises de services qui les font vivre ou leur procurent des revenus complémentaires.
Dans le pire des cas, le bailleur peut leur demander d’y mettre fin. Les époux Tellenne ont eu le malheur de déplaire à ceux qui veulent le mariage pour tous mais qui réservent la tolérance à certains. Ils seront donc expulsés.

Mercredi 26 Juin 2013
Serge Federbusch






1.Posté par Nitram le 27/06/2013 13:39
Bonjour M. Federbusch,
J'apprécie grandement vos propos et le contenu de ce site. Je tiens toutefois à corriger ou du moins à clarifier un point sur l'appartement des époux Tellenne. Comme les informations disponibles sont incomplètes bien souvent je rappelle que le droit civil et commercial autorise à domicilier le siège d'une société à l'adresse du gérant à partir du moment où celui-ci est majoritaire dans le capital. Et ce pour une durée maximale de cinq ans. Au delà l'entreprise doit être domiciliée ailleurs. Néanmoins il n'existe pas de contraintes si ce délai est passé. Dans le cadre de cette domiciliation le gérant à le droit de déduire 25% des frais dépensés pour le logement (loyer+charges+gaz+électricité+téléphone) et de les porter au débit du compte courant de l'entreprise c'est à dire que l'entreprise rembourse au gérant ce montant. Et cela aucun bailleur ne pourra attaquer un locataire dans cette configuration. La seule obligation alors du locataire gérant de son entreprise, c'est de ne pas apposer de plaque d'information à l'entrée du local et de ne pas recevoir du publique à son domicile en quantité qui pourrait déranger les voisins. Ni de stocker du matériel. Car alors cela pourrait être considéré comme un bail commercial, destination non prévue à l'origine.
Il n'est pas autorisé de sous-louer à une entreprise ou une personne un logement à des fin privative ou professionnel à moins que cela ait été spécifié dans le règlement de copropriété. Ou si il s'agit d'un local dédié à un bail mixte (Appartement et cabinet médical par exemple).
Nous n'avons pas comme je le disais toutes les informations et peut-être que M et Mme Tellenne ont montré un peu de légerté en faisant supporter par leur journal plus que les 25% autorisés par la loi.
Voilà je tenais juste à apporter une rigueur informative pour que tous les lecteurs qui sont dans un cas similaire ou souhaitent enregistrer leur entreprise chez eux, même dans un bail de la ville de Paris le fasse en connaissance de cause.
Bonne suite.

2.Posté par Serge Federbusch le 27/06/2013 13:54
Cher et mystérieux Nitram,

Merci beaucoup pour ces très intéressantes précisions qui ne font que renforcer la position des Tellenne et affaiblir celles des sbires de Delanoë.

Je ne doute point que les intéressés prendront connaissance avec gourmandise de vos remarques.

SF


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